site ouvert le 11 aout 2000
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Le Site du Vieux Rhône. Problèmes
Creusement du lit
Un coût
écologique sous estimé
Le "scandale" de l'enterrement
des lignes.
Les chasses
la lône Béard baisse
En Chautagne par exemple on met les
échelles à l'envers!
Très intéressant: liens vers des mesures
de pollution de Culoz et Séran
la chasse aux canards
la pêche
tourisme_du_vieux_rhone.htm
Quel kayak? (plus rapide pour remonter)
Lien vers le site du canoë kayak
http://www.eauxvives.org
, et en particulier des liens vers d'autres sites en rapport avec les
rivières
http://www.eauxvives.org/sites/sites.htm#enviro
liens vers sites en rapport avec la région.
Les vins du Bugey: ce site donne de nombreuses infos locales
http://www.vinsdubugey.net/
le contexte actuel économique plus la gestion par un exploitant
en situation de monopole, une administration lourde semble expliquer qu'il
soit si difficile d'obtenir les précieux mètres cubes d'eau
et les galets qui feraient revivre ce qui reste du rhône, les vieux
rhônes: "On" ne veut pas perdre de la production bien que toute la
population aux alentours demande maintenant "de revoir un fleuve
vif et courant". L'erreur aurait du être évité dés
le départ en refusant
les
débits réservés trop faibles, aberrants pour les
portion de vieux rhône de chautagne et de Belley: la commune de Brégnier
cordon est la seule à posséder un Rhône qui ressemble
encore à un fleuve... (bien que toute une partie est totalement
détruite durant près de 6km en amont), les débits
réservés représentent presque un tiers du débit
d'origine, des ouvrages on été fait pour sauver les lônes....
Le Rhône en effet est l'objet d'une intense
exploitation hydroélectrique. Cependant il y a des problèmes
liés directement à la perturbation de l'écoulement
d'une artère de vie tel le fleuve Rhône...
Un Fleuve est en effet un système "vivant", ce n'est pas que
de l'eau et des mètres cubes par seconde s'écoulant d'un
dénivelé à un autre. Un fleuve comporte des berges,
des lônes, des zones de tressages, transporte de la "charge solide",
à savoir limons, galets, et est en relation directe avec la nappe
phréatique.
Pour nous il faut mener un combat permettant de relever les débits
réservé, et si possible obtenir des débits
pseudo naturels.Il faut aussi revoir comment on devrait gérer
les
périodes de fortes eaux, en prolongeant les passages de fortes
eaux à étiage (la descente d'un débit très
fort à faible dure parfois que 1h30) et redonner au fleuve des
galets...
Ce combat n'est pas l'affaire de tous: c'est le syndicat intercomunal
de protection des berges du Rhône en savoie qui actuellement en est
chargé, et a établi un dialogue avec les acteurs économiques
de la vie du fleuve: l'exploitant des barrages et le gestionaire du fleuve:
But: obtenir des améliorations sensible de l'environnement sans
trop pénaliser rentabilité et production, il s'agit donc
et c'est important d'un projet de restauration minimaliste, et même
pire, il y aurait des accords plus ou moins officieux pour limiter le coût
des travaux (on projette par exemple de garder le plus de lônes oligotrophes
possible au lieu de recréer des lônes courantes (une lône
oligotrophe est une lône fermée abandonnée par le fleuve).
On ne peut donc rêver d'une situation idéale, mais s'attendre
à l'excécution d'une restaurtation du Rhône avec une
échelle de compromis pouvant varier fortement avec le contexte social
voir les relations plus ou moins personnelles en plus que finançières
des acteurs du comité de pilotage, les intérêts. Ce
sont les données économiques, et la lourdeur administrative
qui ralentissent le plus les améliorations proposées. En
résumé, le gestionaire du fleuve se l'ait "approprié
à 100%", l'a exploité au maximum et juge désormais
toute concession comme une très lourde perte finançière...
Les autres parties doivent justifier cette perte. On sait bien aussi une
consession cédée il est dur voir impossible de revenir en
arrière, alors les sociétées concernées sont
complètement réticentes à faire marche arrière,
car cette retraite est définitive, pour eux c'est perdre. On cherche
à gagner du temps. Dans le même temps, le contexte social
évoluant, les autres parties demandent toujours plus... et dans
le même temps le dégats s'amplifient et les restauration seront
plus couteuses!
Il est bon de se dire que le contexte social a changé entre
1970 et 2000, en 1980 on commençait juste à prendre conscience
de l'importance de l'environnement, mais la machine était lançée:
les communes ont été séduites par les promesses de
developpement, le camping, le port, les plages, les bases de loisirs, et
auraient touchées des juteuses subventions pour céder leur
fleuve. D'autre part, il était précisé que le vrai
Rhône ne serait pas perdu en conservant les vieux rhônes. Les
communes ont vite déchantés, mais trop tard. On ne savait
pas à l'époque que ce fleuve était à ce point
un trésor, comme souvent lorsqu'on vit dans un milieux execptionel
on ignore que celui-ci l'est et on rêve d'autre chose, pour beaucoup
de riverains, avoir une base de loisir, un lac aménagé, un
canal aux berges accessibles, c'était nouveaux, ça allait
tout changé, c'était bien...
Si le fleuve devait maintenant (en 2000) être aménagé,
JAMAIS un tel projet n'aurait passé. Ces barrages perturbant le
fleuve pour une quantité relativement faible d'électricité
sont les fossiles d'une époque où l'environnement était
une qustion ignorée....
Le "scandale" de l'enterrement
des lignes.
Le point de vue personnel de l'auteur est que l'on pourrait économiser
de l'énergie électrique au lieu de la gaspiller.
Je m'insurge en particulier contre le détournement de l'enterrement
des lignes.
La situation est simple: l'enterrement des lignes est obligatoire,
et est à la charge des communes. EDF propose alors de subventionner
les travaux. Donc les communes souvent, pour ne pas dire toujours acceptent.
Alors EDF semblerait en "profiter" pour imposer un "quota" de lampes, (qui
par ailleurs transforment une campagne en banlieue pour la nuit). Quand
un riverain soucieux de dormir la nuit sans fermer ses volets refuse, on
en arrive à placer deux lampes sur un même poteau, ou alors
d'éclairer une route déserte loin des maisons, ou d'en mettre
15 sur un rond point désert... Ainsi Cressin dispose de 17 lampes
pour 6 maisons dans un de ses lotissements. Pour un seul bar à l'Écoinçon
brillent six ou 7 lampes d'éclairage urbain..., en hiver et aussi
durant la semaine, pour éclairer les oeufs de moustiques en hibernation.
Résultat le budget EDF d'un petit village du coin aurait passé
de 5000F par an à 17000F.... Information genre bruit qui court mais
ordre de grandeur: les lampes HMI400 quand il y en à 50, cela fait
tout de même dans les 50 MWh par an! EDF peut ainsi s'enrichir en
vendant de l'électricité, pour faire cette électricité,
désormais plutôt nucléaire, on nous rebat les oreilles
avec l'effet de serre: l'énergie hydroélectrique est une
"bonne solution" et a même un vent de renouveau avec les micro centrales!!!...
Et ne pas gaspiller l'électricité, alors?
notez bien: les régions intensément éclairées
la nuit sont les zones "à centrales nucléaires", les centrales
étant en effet trop couteuses à ralentir et à relancer
pour une nuit, l'électricité est alors vendu aux communes
qui s'éclairent comme des stades au lieu d'être perdue. Il
aurait été plus intélligent de faire marcher la nuit
dans des station services des compresseurs à 300 bars, pour avoir
ensuite une grande réserve d'énergie mécanique à
disposition pour des voitures à moteur à air comprimé,
par exemple...
Creusement du lit.
Pas assez d'eau: la tendance générale du Rhône
est de ressembler à un filet d'eau coulant sur une gravière.
Ce filet d'eau est soit réparti sur une grande surface, soit répartie
en eau stagnante, soit il choisi un passage. Dans ce dernier cas alors
apparaissent des phénomènes de déplacement de galets
ou d'érosion: Or le filet d'eau en question a un débit constant:
soit 30 soit 60 m3/s. Il creuse
donc, en amont des parties courcicuitées toujours au même
endroit et s'enfonce: la ligne
d'eau perd de l'altitude en ne remontant que provisoirement le
temps de crues qui se font trop rares, et trop courtes pour aller entretenir
le lit des annexes. Ainsi, les annexes du Rhône (lônes) se
trouvent vidées et disparaissent. Alors on palie à ce
manque d'entretien naturel en faisant de temps à autre de petites
escursions en buldozer dans le lit du fleuve: photo
Remarque sur ce site:
Un document CNR datant du printemps 2000 précisait: Rhône
de Belley: "potentiel écologique élevé, mais potentiel
social faible" (traduction: c'est de la nature intéressante, mais
mal défendue par les riverains qui n'y s'intéresse guère)
Si ce site existe, c'est pour que le potentiel social soit
élevé à l'avenir, si il faut ceci pour aider la prise
en compte du fleuve! C'est d'ailleurs la seule chose qu'il m'est possible
de faire: vulgariser. Je n'ai absolument aucun pouvoir de décision
ou même d'influence directe auprès d'associations, ou autres
acteurs de la vie du fleuve. Je suis un particulier, c'est tout.
Le rêve est bien sur l'effacement du barrage: est-ce possible
dans le contexte économique actuel? sûrement pas avant 20
ou 30 ans ou même 100 ans! dans 30 ans j'espère simplement
dans le vague que l'environnement sera considéré à
sa juste valeur: quelques % d'électricité ne pèseront
peut être plus dans la balance fasse à l'intérêt
pour la région d'une nouvelle vie pour le fleuve... On laisserait
bien au moins un quart de l'eau passer dans le vieux Rhône,
comme à Bregnier cordon. Bien plus tard peut être une nouvelle
découverte enlèvera raison d'être aux barrages, par
exemple la transformation de la matière en énergie pure:
un morceau de sucre= de quoi faire rouler durant 100 ans une voiture. Dans
combien de siècles? On en est pas encore là.
En Amérique cependant on restaure le Mississippi, et on détruit
digue et barrages pour revoir naître un fleuve à tresses...
Ne rêvons pas trop vite: l'énergie hydraulique est sans
"effet de serre", elle reprend même un second souffle: que ce soit
au brésil ou en bolivie ou en france, de nouveau, EDF et autres
constructeurs se donnent en plein dans les micro centrales et continuent
à "assainir" les zones humides de guyanne ou autres pays tropicaux:
or: les microcentrales par exemple vont perturber de nouveaux les zones
humides, et les petites rivières refuge d'une microfaune exempte
de barrage. Les microcentrales risquent d'avoir un impact sur la richesse
de certains milieux, comme les grosses centrales, le peu d'étendue
relative des dégats est multiplié cependant par un nombre
de centrales plus élevé, et ce dans des milieux d'autant
plus rares que c'étaient les seuls épargnés par les
barrages et la calibration.
liens vers les stations de mesure des eaux (remarque:
certaines mesures datent quand même de plus de 18 ans pour la dernière
mise à jour!)
http://rdb.eaurmc.fr/qualite/html/gen_st_q/s0001872.html (culoz)
http://rdb.eaurmc.fr/qualite/html/gen_st_q/s0002787.html (vielle île séran-rhône)
http://www.eauxvives.org/default.asp
le site du canoë kayak où l'on trouvera d'intéressant
article sur les rivières, entre autres menacées par des projets
de micro centrales
http://www.eauxvives.org/environnement/