Ce plan "idéal" résume le principe de la dérivation
du Rhône.
L'aménagement s'accompagne hélas d'une disparition progressive
des îles et des lônes à cause du creusement du lit et
de l'abaissement des nappes phréatiques. Ceci a des conséquences
énormes sur la richesse du milieu: la longueur totale en kilomètres
de berges regroupant la plupart des espèces (frayères à
poissons, larves diverses, plantes endémiques...) étant à
peu près divisée par 10 à 50 fois (disparition
des zones de tressage)
Les aménagement des ports de plaisance génèrent
beaucoup de nuisances du fait de bateaux à moteur: Le batillage
(les vagues provoquées) mine les berges et troublent les eaux par
brassage du limon, les rendant impropre à la baignade, il est rejeté
de l'huile dans l'eau (moteur deux temps oblige), le bruit provoque de
multiples dérangements, tant de la faune que des autres utilisateurs
du canal.
Les vieux rhônes sont préservés de la circulation
motorisée à cause des seuils mais ne sont pas exempts des
plaques d'huiles déversées en amont des barages par les moteurs
deux temps.