Différents kayaks
pourquoi les bateaux rapides sont si instables
kayak de mer
kayak de descente
kayak de course en ligne
kayak de slalom
kayak de haute rivière
kayak de jeu
Sit on top
ancètres des kayaks
trouver
un kayak d'occasion, (http://www.eauxvives.org/petites_annonces/)
Construire un kayak, comme celui là là
en dessous, http://www.clcboats.com
autres liens
Le
Pax20 de clcboats: Un kayak qui a pratiquement les performance d'un skiff:
6mn30 pour un statute mile ou 7mn50 aux 2km!!! ça fait du 15km/heure!
Peut être inadapté à l'étude du Rhône,
mais génial pour négocier le canal en moins de 20 mn ou atteindre
le lac du bourget en moins d'une heure... Peut servir aussi à donner
des cours aux rameurs débutants en aviron, en les suivant, sans
polluer avec un canot à moteur.
Vous avez vu la course "the race"? Ce kayak ressemble bien à
un flotteur de catamaran: le principe de la coque est le même, pour
aller vite.
L'auteur de cette page a mené diverses expériences
sur différentes sortes de kayaks:
Fut trouvé des réponses que l'on ne voit (presque) jamais
dans les revues et les publications sur le kayak.
Première constatation: la longueur du bateau est déterminante
sur la vitesse de croisière limite: considéront l (longueur
de la ligne de flottaison, et v la vitesse en km/heures: alors la vitesse
"de croisière" (obtenue à 60% d'effort) est égale
à peu près à 4 fois racine carré de la longueur
de flottaison. Ceci est vrai si l'embarcation est légère:
moins de 25 kg.
Plus on allonge le bateau, plus le poids est répartit sur une
grande longueur, moins le tirant d'eau est important et moins de vagues
on fait.
Ce qui donne les vitesses théoriques de...
longueur de flottaison en mètres ou type de bateau | vitesse de croisière en km/h calculée (début de formation de vague de corps): au dessus de cette vitesse il faut commencer à forçer | vitesse (constaté expirémentalement, en ballade) mesurée au GPS | vitesse limite constatée en "sprint" ou dans les meilleurs temps de compétition (100% d'effort ) |
Barque pourrie | 4 | 6 | |
barque à fond plat à 2 (150Kg) | 9 km/h | 9 km/h | 11 km/h lors de la finale au championnat de France 2005 (gagné le titre) |
pédalo (de bidochons) | 5 | 6 | |
2.50 play boat | 6.3 | 6-6.5 | 7 |
3.8 slalom | 7.7 | 7.5 | 8 |
4 barquetière Fédérale | 8 | 7.5-8.2 | 9.1-9.6 |
"vélo surf" | 8 | 9.1-10 | |
4.2 catchiky (mer) 5.3 de longueur mais seuls 4.20 touchent l'eau | 8.2 | 7.9-8.5, au dessus de 8.5 vague de corps importante | 10.5-11 (remarque: le cathiky est plus rapide avec les bouteilles de jus de pomme à l'avant) |
à partir de là la qualité de revêtement et la forme d'étrave-arrière devient importante | |||
5.3 (un kayak de descente, | 9.2 | 9-10, mais 12-14 pour un kayak de vitesse | 12-15 avec un de descente (suivant modèles) |
5.8 course en ligne ou merhaton seconde génération, coque instable) | 10 | vitesse de croisière (en discutant!!!) 13 km/h
vitesse en effort soutenu 14.4 km/h vitesse au rythme de course 15.2 km/h! en course: régional 7mn45 au 2000m (à comparer au skiff 7mn20 aux 2000m en international 7mn20 (en skiff 6mn50) pas énorme comme différence... longueur 5m20 seulement prix 25000 f gulp |
18 (vitesse sur moins de 200m) un kayakiste course en ligne peut battre un skiff au 500m mais se fatigue plus vite, de l'ordre de 13.3 km/heure en moyenne sur 30 km en compétition merhaton voir par exemple les temps |
6.2 (patuxent et pax 20): toute la longueur du bateau touche l'eau., coque relativement stable. | 9.9 | pas encore: faut le construire, peut être le ferai-je un jour, ce devrait être fait avec f5sms | le pax 20 peut parcourir 2km en 7'50" calculez, cela fait 15.3
km/heure!!!
Ces kayak sont pour la stabilité plus performant que ceux de course en ligne, limités à 5m20 par la fédération FRANÇAISE... |
À partir de là, le tirant d'eau est si faible que la vague de corps est insignifiante, sauf en sprint: les frottements du au revêtement, la forme d'étrave sont prédominants. Je constate, pour l'aviron que les vitesses calculée correspondent en fait au vitesse de repos (genre quand on rame en bavardant): Il est dur d'aller moins vite car le bateau glisse très longtemps sans descendre en dessous de cette vitesse: la vague de corps existe donc et explique pourquoi il faut en "mettre dans l'eau" pour gagner des kilomètres heures supplémentaires à partir de cette vitesse. | |||
8.2 skiff | 11.3 | 11 en se reposant
12-15 (c'est dur à lire un GPS en ramant!) |
18 mais 15-16
seulement sur un d'entrainement
17.6 aux 2km en compétition haut niveau |
double | 12 | à l'entrainement entre 15 et 17 km/heure | de l'ordre de 17-18 km/heures (en régional) 22.5 km/heures à sydney (champions du monde) |
13 quatre (aviron) | 14 rien qu'en demi coulisse | rien qu'en quittant le ponton, en ramant sans la coulisse, seulement
avec les bras on avance à 9km/heure.
15-18 (mais 14 seulement quand y'a un débutant ou que ça s'engueule, ou quand on se repose) |
à cette course 15.4 km/heure, mais les meilleurs régionaux ont tourné à 19km/heures. |
17 (8 en aviron) | 16 | 18-22 | 25-26 en course |
pédalo, de course (hydroptère à pédales) | 28
si! je vous assurre. Vu dans un vieux science et avenir vers 1980 par là.. |
Et c'est vrai!!! Je pu vérifier cela en embarquant sur plusieurs
kayak un GPS indiquant la vitesse à un dixième de kilomètres
heures près.
Voici ce qui se passe si on essaie d'aller plus vite, on atteint le
hull limit ou limite de coque, en relation avec la longeur de flottaison:
en allant 10 à 20 % plus vite on dépense une énergie
faramineuse perdue à faire une vague dont la longueur d'onde est
égale au double de celle de la ligne de flottaison, la vague de
corps: C'est cette vague , plus encore que l'onde faite par l'étrave
qui "bloque" le bateau: Pour dépasser cette vitesse deux solutions
existent: déjauger, ou ne pratiquement pas produire cette vague.
La vague d'étrave finalement entraîne une déperdition
d'énergie surtout sensible en rendement global un peu avant de la
vitesse limite: on se fatigue un peu plus en dessous de la vitesse de croisière:
sur les bateaux courts l'étrave a peu d'importance, et cela explique
qu'un truc aussi mal foutu qu'une barquetière fédérale
(les kayaks des années 1970, comme
celui là) tallonne un kayak de mer classique!
Déjauger: cela signifie se hisser en haut de cette vague "de corps" qui peut alors devenir plus longues que le bateau elle même. Avec un moteur c'est facile, en kayak cela n'est possible qu'en surfant. Avec des formes de coques destinées à la vitesse, on ne produit presque plus cette vague, donc on déjauge s'en forcer (j'y viendrais): Les bateau destinés à déjauger n'on plus besoin d'être long, ils sont larges et plutôts plats, comme les voiliers, le but recherché étant de limiter les frottement. Ces bateaux s'enfonçent en dessous d'une certaine vitesse et dans le cas de certains canots à moteurs,consomment autant à 15km/heures que à 60.
On constate que le tableau cesse d'être vrai à partir de 8m, mais je remarque cependant encore une coincidence: la vitesse calculée alors est celle à laquelle il est dur d'aller moins vite du fait que le bateau glisse longtemps en dessous de cette vitesse sans ralentir: cette longueur correspond à un skiff. En fait le tirant d'eau devient si faible que la création d'une vague de corps cesse d'être une barrière: déjauger n'est plus un problème, et d'ailleurs passe inaperçu. Par contre un nouveau paramètre prend de l'importance: le frottement pur et simple contre l'eau! Ce frottement evolue comme la vitesse (c'est un frottement "visqueux"). Ce dernier paramètre détermine la vitesse limite des bateaux fins et longs, cette vitesse limite est de l'ordre de 28km/heures pour les huit en aviron.
Bateaux instables!!!
Pour réduire ce nouveau paramètre: il faut avoir un frottement
minimum (surface de contact) tout en ayant une flottabilité maximum
pour déplacer le minimum de volume d'eau: Il n'y a pas a tortiller:
cette forme n'est rien d'autre que le truc le plus renversant qu'il soit:
le cylindre!!! Des savantes études et tests permettent de trouver
comment on passe d'un cylindre aux bouts du bateau qui pénètrent
et quittent l'eau. On trouvera cette forme de coque sur un skiff ou bateaux
de vitesse en aviron à double quatres ou huit. C'est pour cela qu'un
skiff est fondamentalement absolument instable (l'équilibre est
obtenu par l'appui sur les pelles dans l'eau, et aussi par un effet de
balancier). Cela est hélas vrai aussi pour le kayak de course en
ligne!). Important aussi est de savoir que la forme "cylindre" doit être
calculée en fonction du poids. C'est le cas pour l'aviron et le
kayak de course.
Pour les bateaux à poids variable (catamarans à voile)
on oscille entre cylindre et coque en V...
À partir du moment où la limite est fixé non plus
par les ondes crées mais par le frottement de l'eau sur la coque,
les revêttements deviennent très important pour améliorer
le rendement. Par exemple, à deux coques identique le skiff de compétition
va plus vite. En y regardant de plus près je remarqua par exemple
sur un MPS que le coque était micro-gravée de petites dépressions
régulières (comme un trame d'imprimerie), ces petites creux
au nombre de cinquante par millimètres, mais rigoureusement alignés
sont destinés à créer des microtourbillons jouant
peut être le rôle alors de roulement à bille vis à
vis de l'eau: les frottements s'en trouvent diminué. Des compétiteurs
dégueulasses enduisaient de gazoil leur skiff, mais maintenant c'est
interdit! quoiceque si on rame sur le canal en été
les bateaux se recouvrent d'huile de moteur deux temps tout seuls (pouerk!).
Ce paramètre étant donc très variable, je ne peus
donc pas approcher de formule estimatrice.
Alors en kayak...
Soit on sacrifie toute stabilité pour faire de la course en
ligne (être à l'arrêt avec ce genre de kayak oblige
à s'appuyer sur la pagaie en faisant des aller retours en glissant
le plat sur l'eau!)
Soit on désire un minimum de confort en cherchant un compromi
entre cylindre et fond plat: c'est les kayaks de mérathon...
quand la profondeur manque
la vitesse de la vague "de corps" du kayak est limité par
le principe physique "la vitesse de propagation
de toutes les vagues dont la longueur d'onde est supérieure à
la profondeur est égale à la racine carrée du
produit de la profondeur du canal par l'accélération de la
pesanteur" . voir à ce propos http://www2.pourlascience.com/numeros/pls-286/physique.htm
d'où sont tirés les extraits en rouge
"Dans les canaux de faible profondeur
(1,2 mètre) en usage en Angleterre au XIXe siècle pour la
navigation de barges à fond plat, cette vitesse excède à
peine 12 kilomètres par heure. Si le canal est étroit, les
ondes en occupent toute la largeur, et le sillage en V habituellement observé
à l'arrière des bateaux ne se développe pas. Les ondes
prennent naissance à l'avant du bateau et forment plusieurs ondulations
qui suivent la poupe de l'embarcation. Ces ondes se déplacent avec
la barge, leurs crêtes restant quasi perpendiculaires au bord du
canal. Elles ralentissent le bateau qui doit en permanence gravir la
vague qu'il crée devant lui, contrairement au surfeur qui profite
de l'énergie de la vague qu'il chevauche en la descendant continuellement."...Cela
explique que la résistance sur la pagaïe se sent plus en cas
de haut fond et permet de "sentir" la proximité du fond: la limite
à partir de laquelle il faur forcer descend en vitesse, pour la
dépasser il faut forcer pour carréemnt dégeauger!
Il se passe alors qu'il est en fait produit une vague de plus grande
longueur d'onde mais moins pentue...
...Dans un savoureux texte de 1844,
l'Anglais Scott Russel raconte comment le phénomène fut découvert
par hasard dans le canal de Glasgow à Ardrossan. «Un cheval
fougueux tirant une barge de William Houston, l'un des propriétaires
du canal, prit peur et partit au galop, tirant le bateau avec lui. Il fut
observé par Monsieur Houston à son grand étonnement,
que les vagues pleines d'écume de la poupe qui dévastaient
les rives habituellement avaient disparu ; le bateau semblait porté
sur une eau bien plus lisse qui freinait beaucoup moins le bateau. Monsieur
Houston eut l'intelligence de reconnaître l'intérêt
de cette découverte pour la société exploitant le
canal, dont il était actionnaire. Il s'occupa lui-même d'introduire
sur le canal des bateaux naviguant à des vitesses pouvant atteindre
neuf miles par heure, ce qui augmenta considérablement les bénéfices
des propriétaires du canal».
Une fois le «mur de l'onde» passé, les vagues créées par le bateau sont désordonnées et ont une amplitude très faible. L'eau est à nouveau plate devant le bateau et la résistance à l'avancement fortement réduite.
La solution à ce problème est de faire très peu
de vague verticale pour la grimper sans forcer: kayak de descente, très
long... (vague plus longue et moins pentue)
v(km/h)=sqr(9.81*p)*3.6
p (mètres) | v | remarque |
0.15 | 4.6 | pour passer ces passages, si v courant supérieur prendre de l'élan et passer en dégeaugé obligatoire |
0.3 | 6.1 | Le pagayage normal est diffiçile, il faut tirer très fort sur la pagaïe pour dégeauger, sans racler le fond, c'est la profondeur la plus fréquemment rencontrée aux radiers |
0.5 | 7.9 | - |
0.7 | 9.4 | - |
1 | 11 | c'est à partir de 1m que il ne semble plus y avoir influence du fond sur le comportement du kayak |
1.5 | 14 | |
2 | 15.9 | |
http://www.pygmyboats.com
http://www.bateau.com
http://www.clcboats.com
http://www.by-the-sea.com/bplans.html
http://www.devlinboat.com
...