retour

 Le Vieux Rhône.
RESTAURATION
 #ce_que_l'auteur_immaginait#ce_qui_est_prévu_en_réalité

accueil
Où est ce?
lignes d'eau
Équilibre morphologique
Photos:combien faudrait t'il de niveau pour "revoir" le fleuve?
 augmentation des débits réservés
 

Rhône de Belley: Rehausser la ligne d'eau par les débits (voir augmentation des débits réservés), par des ouvrages correcteurs  (seuils, épis...), par la reconstruction de lônes...

ce que l'auteur immaginait: en bref; Corriger le plus "moche": le caractère perché des berges, des îles, la tendance à la chenalisation (veine d'eau unique dans le lit principal).
Pour mettre fin a ce faciès paysager anormal et inesthétique, et aussi à l'abaissement de la nappe phréatique, il semblait logique de prévoir que l'on fasse le minimum pour rehausser la ligne d'eau générale de 1m à 2m par les moyens suivants:
Augmentation des débits réservés, en reproduisant un hydrogramme calqué sur les variations saisonnières avec une possibilité d'influence par les aléas climatiques (exemple: il pleut 3 jours, l'eau monte)
réparation des conséquences des phénomènes de creusement, comblement) qui ont descendu ces deux dernières décennies l'altitude du fond du lit principal de près de 1 mètre,
rétablissement des évolutions à sens unique dans le lit principal pour éviter que les phénomènes de basculement se reproduisent: permettre ainsi la connexion des lônes actuellement perchée au dessus de l'eau: modification du seuil de Lucey (rehaussement et efficacitée ajustable, épis correcteurs pour consommer l'énergie excédentaire de l'eau (pour augmenter la pente spontanée de l'eau) entre pk127800 et pk129AM, ouverture d'un passage (éventuellement avec batardeau) dans la digue de fournier pour éviter la mise en torrent de la lône de la vielle île alimentée par le séran: en cas de crue du séran, la pente de l'eau augmente anormalement car au confluent de cette lône avec le rhône, la ligne d'eau est restée basse (seulement rehaussée de 10cm environ pour une hausse de 100-150cm au séran aval) Même avec l'augmentation prévu des débits réservés, ce dernier problème persisterait en hiver...
Peu de travaux dans les lônes: car le simple fait de rehausser les débit et de restaurer l'altitude originele de la ligne d'eau auraient remlis en eau la plupart des lônes assèchées.
voir aussi  #details

ce qui est prévu en réalité: en bref: rehausser la ligne d'eau de 15 à 60cm (augmentation des débits réservés)
Rien toucher dans le lit principal, on ne parle pas de corriger le conflit séran-rhône (pente de l'eau trop forte dans la lône de la vielle île en cas de crue du séran, en effet la perte d'1.5m en aval y'a augmenté la pente de l'eau), il ne semble pas prévu de  récupération des galets dans les zones comblées: amont Seuil Lucey, Amont Yenne, pour les remmettre dans les zones creusées. (cette opération engendrerait il est vrai un grand trouble passager (turbidité de l'eau néfastes à une faune déjà anémiée, bruit...)
L'augmention de 60cm du niveau ne semble pas être une moyenne, c'est seulement à des endroits précis (dans les zones de rapides) et assez rares que l'on observerait, en passant de 25m3/s à 100m3/s une telle hausse. En réalité il faut plutôt compter 0.3 à 0.5cm par m3/s supplémentaire, soit 30 à 40cm de hausse environ.
C'est peu: autant dire que l'aspect général du lit principal du Rhône ne sera guère restauré. En outre il ne semble pas que soient ainsi corrigés les phénomènes d'évolution à sens unique (le creusement du lit pourrait se poursuivre).
Il est ettonant que l'on ne transpose pas les solution employées pour le Rhône de Brégnier cordon (brèches dans certaines digues, épis) qui permettrerait un fonctionnement hydrologique moins instable dans le temps (évolutions comblement creusement dans les deux sens s'annulant à long terme pour le lit principal)
Recreuser les lônes pour que l'eau passe dedans: en fait la ligne d'eau générale ne remonterait guère (30-40cm), et le paramètre "eau enfoncée dans le paysage- îles et berges perchées" ne semble pas être corrigé, au contraire il risquerait de s'amplifier encore.
Sur ce point l'auteur pense que le lit principal va encore se réajuster (surtout entre Lucey et Yenne) selon le processus basculement du lit et que l'entretien des lônes consistera en fait à suivre le niveau du rhône, c'est à dire recreuser le fond des lônes afin de suivre une ligne d'eau descendant encore au fil du temps: au lieu de corriger la ligne d'eau, on corrigerait ainsi seulement l'altitude du fond, ce qui dans le fond ne corrige pas le processus "descente de la ligne d'eau".
Aménagements de nombreuses pistes d'accès, une pour chaque lône, pour l'entretien: Ceci est ennuyeux: ces pistes seront trop nombreuses en effet et  seront des voies d'accès possibles pour les bipèdes voir bi-roue  ou quadri-roue troublant la tranquilité des lieux qui justement étaient les plus innacessibles (même par bateau) et pouvait donc être ainsi être des zones de quiètudes pour les animaux nicheurs.
Commercialiser certains matériaux prélevés lors des opérations d'approfondissement des lônes: comprendre que ce qui serait commercialisable sont en particulier les galets. Alors que ces matériaux sont déjà en manque chronique, d'où le creusement du lit principal, on ne les restituraient même pas au fleuve?!

le résumé du projet présenté à la réunion de yenne du 21 mai 2002 prévoit ainsi dans les grandes lignes 2 type de restauration mécaniques
- pour les lônes "ouvertes" emprise large (qui sont devenu en général des tas de graviers)
"aménagement ouvert cantonné au fond de lône sans retouche des talus existants" pour l'Anse de Chanaz, Anse de Yenne, Lône d'en ile, et lône Vachon.
- pour les lônes étroites: batardeau, pompage (! dites, pour l'ambiance sonore vous y avez pensé!??), palissades de soutien des berges et ce pour éviter un élargissement de l'emprise: en effet il est souvent impossible de rogner sur les terres privées alentour (souvent cultures ou propriétés).
seule la lône d'orgeval (entre pk129am et pk1230170) sera élargie.
les lônes concernées sont Lône de Moiroud, Île Béard, Lône de Lucey, Lône des Luisettes, Lône de Lucey.
Ces lônes ont en commun de traverser ou longer des exploitations agricoles (des peupleraies ou du Maïs).
Un point du résumé du projet m'éttonne un peu, le dénivelé de 28cm en l'amont et l'aval de la lône de Lucey, après réflexion je pense que ce dénivelé est essentiellement descendu par l'eau dans la buse passant l'eau du rhône vers la lône. En situation de débit réservé le courant est si faible qu'il n'y a aucune pente.
Pour cette lône il est aussi prévu d'abaisser le seuil actuel (qui deviendrait alors, de nouveau, un passage à gué)
Il est prévu aussi de replanter les saules et autres espèces végétales, et d'enlever la terre contaminée par des espèces envahissantes.
Il serait dépensé environ 44 méga-francs...
Somme importante pour un simple mortel mais sans doute minimale...

ettonnation également: il faudrait paraît t'il 260m3/s pour alimenter par l'amont la lône Fournier or d'après ce que j'ai observé un jour de lacher de barrage

20020503 débit en pointe vers 250 m3/s (compris entre 200 et 300m3/s avec large marge d'incertitude) pk125700 100-105cm
lône de lucey il manque encore 50 cm pour retrouver un niveau correspondant à un
niveau minimum normal à espérer en cas de restauration repère: les bancs de graviers, les berges, les mamelons de limons, bref , ce qui appartient normalement à la berge de la lône)
lône fournier: il faudrait encore 50 cm de plus pour remettre partiellement en eau la
gravière reliant les îles de fournier (pk127800 120cm)
Un peu d'eau passe du rhône vers lône (ruisseau de 1m de large) au pk128270 (condition réalisée pour pk127800 >105cm)
lône fournier amont: il faudrait environ 50 cm pour l'alimenter par l'amont

le débit qui permettrait de revoir les niveaux minimum d'avant l'aménagement, sans restauration mécanique serait
donc proche de 350m3/s,  le double de l'étiage naturel!
 

détails des réflexions de l'auteur...
 

Suffit t'il d'augmenter les débits? NON?
entre 60 et 120m3/s élévation de la ligne d'eau insufisante (aucune lône assèchée actuellement ne sera remise en eau, la hausse ne suffirait même pas à atteindre le bas des anciennes berges)
au dessus  150m3/s - 300m3 la ligne d'eau est sufisemment rehaussé mais par endroit seulement: une restauration mécanique s'impose pour éviter une érosion et une évolution à sens unique (les charges solides que sont galets et alluvions peuvent se remobiliser mais problème: ils sont en déficit par l'amont)
je creuserais cette question bientôt, mais augmenter les débits seulement ne suffirait pas, il faut faire en plus des travaux sous peine de voir une évolution du type Lucey Yenne (la dégradation avait commencé depuis 1800).
En effet, le rhône actuellement présente un lit trop pentu, car il manque le réseau de lônes et on peut le considérer comme un chenal unique.
En gros ces travaux devrait viser à augmenter la déperdition d'énergie de l'eau
- en augmentant la surface mouillée (remise en eaux des lônes et reconstructions des lônes  disparues (ou équivalent de ces lônes)
- en dissipant l'énergie exédentaire par des ouvrages correcteursn (épis et seuils)
 


ligne d'eau: le seuil de lucey devrait être rehaussé de 50cm, ou mieux, être à hauteur variable (vannes réglables): ainsi il serait possible de maintenir une ligne d'eau moins pentue entre 6 et 1 sur la photo et de pouvoir lors des étiages conserver une vitesse acceptable du courant en amont du Lucey: en effet actuellement, il y a un grave basculement du lit dénaturant le lit du rhône au dessus (à gauche) du pk127800 et le lit du "petit rhône"  à partir de 5
seule l'île des suisse (à droite du 5) présente des "berges" d'aspect naturel (les autres sont recalibrées au buldozer ou envahies d'especes envahissantes.
Charge solide: dur à résoudre: il faudrait peut être recombler les espaces creusées en déversant quelques centaines ou miliers de tonnes de galets juste en aval du pk129av, et au niveau de la digue de Fournier. Une opération de ce genre a été faite en chautagne. Recreuser simplement les lônes assèchées pour faire passer l'eau ne ferait que de rehausser relativement les berges
remarque importante: il semble hélas que pour avoir une ligne d'eau à une altitude équivalente d'avant l'aménagement, qu'il faille beaucoup plus de débit, par exemple pour avoir le niveau que l'on observait à 160m3/s en 1980 lors des étiages d'automne, il faut près du double actuellement, ceci est du à la dégradation du lit (creusement du chenal).
En cas de très fortes crues, la capacité d'évacuation du lit a pourtant diminué, c'est à dire que les crues execeptionelles sont supceptibles plus que dans le passé de créer de graves innondations: cela est au manque d'emprise des lônes, marais, qui se sont bouchées (végétalisés), réduits en largeur, ou disparus...) la solution CNR: organiser des descentes au bull et tout arracher...

Séran: Avant le séran se jetait à la tuillère, tout en bas de la photo, actuellement il passe sou un siphon juste en amont du pont (là ou le canal accuse une courbe): son cours était donc 2.5km plus long: de ce fait même si le rhône ne bougeait pas, une variation de débit avit plus d'influence sur la hauteur d'eau: désormais la ligne d'eau du séran est "bloquée" autour de 400cm échelle au siphon amont, de ce fait les petites fluctuations sont "gommées".
des travaux devraient être fait pour rendre "moins" efficace le seuil lors des petits débits, c'est à dire que l'eau monterait plus facilement en cas d'augmentation de débit. Ceci pourrait etre fait en diminuant la largeur de seuil concerné par ces débits.
Pour que les "petites" crues d'un rhône soient transmises, il faudrait que "souvent" le niveau du siphon aval atteigne 400cm!  hors, actuellement la ligne d'eau siphon aval ne varie que de 195 à 330cm en cas de forte variation du débit du séran. Actuellement il faut donc pour que la communication Rhône séran s'établisse une hausse de la ligne d'eau coté rhône de près de 2m!!! Cela n'est obtenu que pour des débits de l'ordre de 300-400 m3/s dans le vieux rhône, ce qui ne se produit que pour des crues ou le débit entrant total est de l'ordre de 1100 m3/s, c'est à dire très rarement, pour les grosses crues
Si le séran lui même commande (par mesure de son niveau et commande dus vannes barrage) des petites crues du rhône, le niveau aval siphon pourrait peut être atteindre 400cm, si la restauration du rhône a permi d'obtenir cette hauteur d'eau avec des débits de l'ordre de 150-200m3/s; une fois l'équivalence des niveaux obtenus, l'indice variation niveau-débit serait ainsi augmenté, sans modifier le comportement du seuil entrée siphon pour les forts débits du séran.
un tel dispositif redonnerait les petites crues (8 à 10 fois/ an) à la partie sud du marais de Lavours qui était effectivement la partie du marais la plus aquatique (actuellement seule la partie nord du marais bénéficie des fortes eaux du séran, pour innonder la partie sud il faut un lacher de barrage du rhône!)
cela démontra que actuellement la ligne d'eau même du siphon aval, donc de la digue fournier et du rhône de l'autre coté de cette digue est actuellement près de 2m en desous de ce qui serait souhaitable pour rétablir la communication rhône séran.

une restauration réussie donnerait comme lecture probable au échelles lors des étiages des valeurs telles que
siphon aval 350 au lieu de 195 (ceci correspondrait à une équivalence des niveaux au siphon, mais c'est diffiçille, immaginez la pente!, en fait il serait déjà "merveilleux" de pouvoir espérer 250 cm en valeur minimale d'étiage, au lieu de 175 actuel (printemps 2002)
pk129av 120 au lieu de 30
pk127800 140 au lieu de 15
pk125700 120 au lieu de 35
Remarque Le projet (minimaliste) actuel donnerait à peu près
pk129AV 60 à 80
pk127800 40 à 80
pk125700 50-70

en 4 et en 2(photo) le lit serait rempli (espaces herbeux actuellement raclé au bull), à gauche du 4 le marais actuellement asséché remi en eaux de mars à juillet, et la lône (actuellement à l'état de vestige boisé sous le 5 remis en eau
îles, la seule île restante est l'île des suisses (droite du 5) (il faut aller à 7km aval, à yenne pour voir l'autre l'île: l'île de marnix mais dont les berges sont artificialisées) à par ça c'est tout
avec une restauration réussie il y aurait 2 petites iles entre 2 et 3 et une île sous le 5 et même le retour à l'état d'île de "l'île de lucey entre 5 et 6

 
 
 

prochainement: page sur la restauration chanaz pk129av