il semble question, actuellement d'augmenter prochainement les débits
réservés. ça n'serait pas trop tôt.
#autres_considerations
EN BREF
ce qui était retenu en mars 2000
une solution minimaliste de ce genre (le débit réservé
maximal reste en effet inférieur au débit minimal d'avant
l'aménagement qui était de 160m3/s 10j/an lors des sècheresses
estivales)
EXPLICATION
de mars à juin il a été établi une
courbe "pixélisée"
correspondant à l'hydrogramme moyen (courbes naturelle des débits
en fonction du temps) du rhône "d'avant" avec division par 6 environ
du débit naturel, sur ce point là le projet est le plus
réussi, en forme, (mais pas en quantité), il reproduit la
partie de l'année durant laquelle jouent surtout la fonte des neiges
et des glaces (composante glaçio-nivale) malgré tout on n'atteint
même pas 160m3/s ce qui était avant l'aménagement seulement
le minimum que le rhône atteignait en basse eaux seulement 10j/an.
Le seuil de suffisance semble après mure réflexions,
1/3 à 1/2 du débit d'origine avant de revoir réellement
vivre le fleuve (évidemment ça coûterait plus cher,
mais est ce un coût supplémentaire? restaurer insuffisemment
n'est que reporter et gonfler la facture de nouvelles restauration futures)
De juillet à septembre, on sort de la reproduction "en
petit" de l'hydrogramme: la composante "glaçiale" imposerait sinon
un débit constant et soutenu, or on introduit au contraire un marnage
qui devrait faire varier la ligne d'eau de 40cm dans le but de lutter
contre l'eutrophisation estivale, ce qui est discutable et probablement
erroné même si c'est mieux que rien: voir #40cm
Enfin le reste du temps, on gère le fleuve comme actuellement,
c'est à dire en abbération totale, mis à part que
le débit devrait être 60m3/s au lieu de 25 (en moyenne 35
cm de plus d'eau (une largeur de pagaïe),
ce palier est très regrettable: il ne doit en aucun cas être
accepté: on aurait du au moins tenter de reproduire l'image
de l'hydrogramme moyen durant le reste de l'année, en particulier
il manque le creux automnal (octobre) et les petites crues de fin hiver
(novembre descenbre), et ce bien entendu même en restant dans l'option
minimaliste pro-CNR.
le creux automnal et le pic de novembre sont évidemment importants
pour l'état des gravières.
maintenir un palier entraîne des problèmes de "calibration"
des berges, des phénomènes de chenalisation, une monotonie
artifiçielle dans la vie du fleuve, la ligne d'eau ne fluctuant
pas assez. Le niveau, trop stable perturbe également la faune et
les hommes (excès de confiance)
À la place peut être que ceci aurait été
déjà mieux, en ne coutant pas plus d'eau turbinable (pertes
aussi minimales qu'avec le projet décennal actuel), mais simplement
en imposant "un réglage" 2 fois par mois toute l'année au
lieu de 6 mois...
même ainsi les marches d'escaliers restent grossières,
les contraintes techniques sont t'elles si importantes, il est techniquement
possible en réalité de faire varier le débit par paliers
de 5m3/s, on devrait pouvoir arrondir les angles!
la dessus la nature devrait pouvoir dire son mot: il devrait y avoir une transmission des composantes naturelles, en particulier pour éviter un désaccord hydrologique entre le Séran (un affluent à hydrogramme naturel) et un rhône a hydrogramme programmé. On devrait prévoir que en cas d'une période de pluies faisant gonfler le séran, le rhône suive (sinon problèmes d'érosion et de pente trop fortes de l'eau!!!)
autres considérations
débits réservés actuels
ce que "ils" prévoient
restauration des débits, que faudrait
t'il plutôt faire?
le lac du bourget, aussi
#debits
#ce-que-l-on-devrait-prevoir
#mais_pourquoi_ces_affreux_escaliers
#lutter contre l'eutrophisation
#induire une composante_naturelle?
#le Séran
Si on pouvait tout demander:
On détruirait les barrages... ça ce serait cool.
Ou avec un degré plus important de compromis: On transmettrait en plus au moins une fois par mois, à chaque période de pluie en fait des pointes de débits allant jusqu'à 500-600 mètres cubes, pour recréer fréquemment des crues temporaires. On les ferais durer au moins 3 jours, en suivant une vitesse de fermeture des vannes très lente.
Avec un degré un peu plus important de compromis: on ne laisse passer des pointes de débits que quand le barrage est "saturé" (maximum turbinable 700 mètres cubes) cela arrive parfois, mais dans ce cas, on referme très lentement les vannes pour prolonger la crue.
Avec un dégré supérieur de compromis on arrive au projet actuel (qui n'est pas, à en croire l'incohérence des documents, définitif), il ne semble pas prévu de diminuer la vitesse de fermeture des vannes....
Le pire aurait été d'adopter un débit constant
toute l'année.
Le plus que pire est qu'en plus ce débit aurait été
faible..
source du document: "Impact des aménagements
hydrauliques sur l'écosystème Rhône" FRAPNA page36
en bleu la portion de rhône ici concernée
Nom des
aménagements |
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dérivé |
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Chautagne |
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Belley |
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Brégnier-Cordon |
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Sault-Brénaz |
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Cusset |
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Pierre-Bénite |
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Vaugris |
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Page de Roussillon | 10 |
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Saint-Vallier | 5 |
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Bourg-Lés-Valence | 10 |
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Beauchastel | 10 |
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Baix-Logis Neuf | 10 |
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Montélimar |
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Donzère-Mondragon |
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Caderousse |
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Avignon |
5 bras de Sauveterre |
(1600+800) |
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Vallabrègues |
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Palier dArles | Pas de court-circuit |
Tableau II - Débits réservés des sections court-circuitées pour les différents aménagements en service sur le Rhône (d'après Bravard, 1987 pour le Haut-Rhône et Cahiers des Charges des aménagements pour le Bas-Rhône, documents CNR)
il semblerait que plusieurs solutions à coût identiques
soit concurrentes.
1)° augmenter les débits réservés
mais en programmant en fonction de la date des débits calibrés,
comme ceci
2°) laisser passer un pourcentage fixé du
débit total: le vieux rhone suivrait en plus petit les variations
de débit du total
3°) un compromis entre les deux, pour annuler les
perturbations d'hydrogrammes subies par le rhône entier du fait du
contrôle de débit par génissiat et le Léman...
4°) y a t'on pensé? améliorer le
projet 1 qui est encore inaceptable, pour la faune, l'hydrologie
et autres caractéristiques de la vie du fleuve: arrondir les paliers,
supprimer les paliers trop longs; respecter l'étiage d'automne,
introduire un hydrogramme naturel; commander les fluctuations du rhône
en mesurant celle des affluents (ce qui introduirait une composante niveaux=
fontes neiges (séran) plus pluie (séran-furan-flon), ceci
permettrait en outre d'éviter ceci: des affluents gonflés
se jettent dans un rhône trop bas (érosions et pentes d'eau
trop fortes), des oiseaux nicheurs surpris par une ligne d'eau bougeant
brusquement après un palier de plusieurs semaines voir plusieurs
mois. l'hydrogramme obetnu à connotation pluviale s'ajoutant
à la composante glaçio nivale déjà introduite
par le projet 1 serait plus proche de ce qu'on observerait dans la nature
dans un fleuve coulant le tiers du rhône d'origine en débit
moyen, mais connaissant parfois des crues parfois aussi importante (plus
que 1200m3/s)
c'est la solution 1 qui aurait été retenue
l'auteur plaide pour la solution 4 décrite en détails
compter dans le vieux rhone 0.8 cm de hausse de niveau par m3/s
supplémentaire.
lacunes du projet 1 immédiatement sautantes
à l'oeil:
ce projet ne résoud pas les conflit hydrologiques et l'exagération
des pentes de l'eau aux affluents (le séran surtout) car il ignore
les épisodes de redoux et de pluviosité, sauf si le canal
est surchargé et que l'exécedent est déversé
dans le vieux rhône (>700m3/s)
un plus cependant est qu'il a enfin quand même été
tenu compte d'une période de forte eaux au printemps et de fluctution
pour éviter l'eutrophisation. Il n'en reste pas moins un regrettable
palier qui peut durer de septembre à mars. L'auteur souhaiterait
voir plutôt ceci en moyenne (en marron), dans un cadre encore "minimaliste"
Cette courbe en maron comme valeur moyenne
des minimum, avec supression ou adoucissement de la pente desvariations
(du
moins pour les débits faibles, voir remarques)et avec
possibilité supplémentaire de fluctuations: voir
restauration type 4 à souhaiter
avantages solution des paliers | inconvénients |
On "sait" à l'avance quel niveaux aura le rhône.
on se garantit en principe un débit minimum. Le débit est par nature programmé, donc ne varie pas comme le rhône au total. Pour le tourisme, la ligne d'eau moyenne ne variant pas, il est simple de faire des aménagements (pontons) |
mauvaise sécurité: si le rhône au
total coule à 700m3/s (limite de la crue) le vieux rhône reste
en étiage (débits minimums). si quelques heures après,
le débit total passe à 800 m3/s, par exemple, alors le débit
du vieux rhone augmente de 100m3/s, ce qui est énorme par rapport
au débit réservé de60m3/s. On a donc un étiage
trompeur en période de forte eaux et de fluctuation brutales qui
peut inciter à l'imprudence.
Débits en paliers: on obtient des berges en escalier et de surface réduite. Seul des crues trop violentess et trop courtes troublent les animaux qui sont "trompé" par la régularité rassurrante de la ligne d'eau, qui ne varie pas d'un cm pendant parfois des mois. le passage d'un débit à un autre se fait brutalement avec des vitesses de montée descente de l'ordre d'un cm par minute |
2°) laisser passer un pourcentage du débit total, la "nature"
decidant du débit total du rhône, une fraction de ce débit
est cédée au vieux rhone (débit entrant)
avantages solution du débit entrant | inconvénients |
Sécurité: la ligne d'eau variant petit
à petit (à des vitesse de l'ordre de 2 à 5cm par heure
maximum) informe si on est en période de monté des eaux car
le débit relativement les périodes de fortes eaux, ce qui
incite à la prudence aux voisinage des débits de crue (au
dessus de 700m3/s au total), après des pluie ou surant un redoux.
Fleuve vivant suivant une logique naturelle, même en plus petit, qui suit la logique naturelle: temps humide beaucoup d'eau, temp sec peu d'eau, temps chaud beaucoup d'eau (fonte des glaçes) Moins de conflits avec les affluents, la ligne d'eau montant avec ceux ci ce qui évite l'érosion (en particulier le petit rhône aval siphon séran!) moins d'algues filandreuses car celle ci ne peuvent compter sur une ligne d'eau stabilisée artifiçiellement. On reverrait enfin des gravières propres propices aux salmonidés. |
La période de basse eaux tombe en aout-septembre, c'est
pas bien pour le tourisme.
Difficulté de conserver un hydrogramme naturel: en effet celui-ci n'existe plus, lors des stockage déstockages artifiçiels des retenues de Génissiat et du léman, décalant les périodes de forte eaux par rapport à la logique naturelle, risques de non compensations des marnages quotidiens et hebdomadaires (éclusés de GÉNISSIAT) (c'est ce que subissent les portion de rhône libres d'aménagement: un étiage chaque nuit et week end le débit tombant de 700 à 150m3/s!!! |
débits réservés
actuels
remonter au tout début
#debits
#ce-que-l-on-devrait-prevoir
#mais_pourquoi_ces_affreux_escaliers?
#lutter contre l'eutrophisation
#induire une composante_naturelle?
#le Séran
Lieu Séran-pk129av à pk125
(prochainement: page sur la restauration chanaz pk129av)
Problèmes actuels
Maintenant, ce
qui serait prévu, ce
que l'on devrait prévoir, en ajoutant une
fluctuation naturelle
maintenant
Rhône et petit Rhône (photo)
Il est actuellement prévu ceci (solution 1)
Je plaide pour adapter ce projet selon la solution
la solution 4 augmenter
les débits réservés composante glaçio nivale,
ajouter une composante pluviale déterminée localement: C'EST
À DIRE
CORRIGER LES LACUNES DU PROJET actuellement retenu (TYPE 1)
ce qui aurait été retenu officiellement: la courbe
en noir épais (débit actuel noir fin, si ils étaient
respectés, en réalité il ,'y eu parfois que 60% des
débits minimum 18-20m3/s en automne 2001 au lieu de 25-28)
le projet qui est prévu (noir gras) est déjà mieux
que ce que l'on subi encore actuellement (noir fin):
-on tient enfin compte d'une période de forte eaux fluctuante
au printemps
- on essaie d'éviter l'eutrophisation estivale en provoquant
un marnage de 70 à 90 m3/s en été, le niveau pour
réussir cela doit varier de 40cm.
Mais...
il reste une abbération éttonante et des lacunes:
- un palier de septembre à octobre. Ce palier sucite
l'éttonement, il aurait été préférable
de prévoir avec des pertes d'exploitation identques au moins une
oscillation (en alternant 60-40-60-80-60-40 ce qui éviterais
au moins le palier et "enrichirait" l'hydrogramme.
À propos des paliers il y a sans doute une raison qui fait qu'à
la CNR qui vend l'électricité à l'EDF ils "veulent"
utiliser des marches de 20m3s au lieu de transiter progressivement d'une
gamme de débit à l'autre, il y a aussi une réelle
volontée à "arrondir les m3/s"
MAIS POURQUOI DIABLE FAIRE UN DÉBITS EN ESCALIERS??? that
is a question, man...
faute d'explications (on ne l'a jamais pu me l'expliquer!!!) j'émet
l'ypothèse suivante:
le débit du rhône au total (canal plus "vieux rhône")
est déja calibré, en effet il y passe un débit déjà
choisi lors des périodes d'éclusées de génissiat,
débit déterminé par les turbines, que l'on choisi
purement et simplement en "décidant" soit de vider le lac de retenue
(à des débits choisis justements par paliers!), soit à
le laisser remplir (les variations induites par le fier et les Usses sont
rarement significatives)
Pour optimiser le "pas" des groupes hydrauliques, la CNR "aime" bien
avoir des chiffres "ronds" et stables dans le temps pour le débit
du canal, et comme on a déjà calibré le débit
du canal, le fait de faire fluctuer le vieux rhône, du fait que cette
eau est "soustraite au canal" entraîne quelques complications dans
les calculs et l'optimisation des turbines, ça fait "bosser" le
personel de réajuster les turbines pour avoir 99.9999% du rendement
maxi.
Chaque marche d'escalier du débit du vieux rhône est alors
perçu comme "un boulersement" des réglages, alors pensez
vous si on augmente le nombre de marches tout le temps... ça les
fait râler...
c'est sans doute ça qui explique cet abbérant palier
de septembre à mars, "ils zon" voulu continuer à se la couler
douce (l'eau du rhône) ces 6 derniers mois.
il semble donc compréhensible que lorsque ques les acteurs de
la restauration du rhône demandent des variations de débits,
non content déjà de perdre de la bonne eau turbinables, la
CNR tente de tirer la couverture de son coté en accordant seulement
des gros paliers tous moches et affreusements carrés!!!
Est ce vraimant un problème?
Le fait de stabiliser trop longtemps la ligne d'eau: oui!!! il ne
faut pas accepter que le débit réservé ne fluctue
pas de septembre à mars: le fait de stabiliser un débit
est une situation artifiçielle
Les variations en escalier
Après réflexions
il est problématique pour des raisons techniques de ne pas ajuster
le débits par "marches d'escaliers".
Il faut éviter pour la vie du fleuve que les marches soient
relativement grandes par rapport au débit en cours: quand sauter
d'une marche à l'autre représente une augmentation relativement
importante du débit par rapport au débit précédent,
ou encore une variation de niveau importante par rapport au niveau moyen.
ainsi on devrait prévoir "des marches":
de 5m3/s pour faire évoluer le débit entre 25 et 40m3
chaque marche fait en niveau entre 3 et 5cm
de 10m3/s entre 40 et 80m3/s (marches de 4 à 8cm)
Au dessus de 80m3/s on peut considérer que faire des marches
de 20m3/s est correct (marches de 8 à 15cm).
Vu que les débits ne devraient jamais descendre en desous de
40m3/s il ne serait nécéessaire de faire des petites marches
de 10m3/s que pour recréer le "creux automnal". Le reste du temps
il faudrait espérer que le débit soit au moins de 60m3/s
(dans un premier temps car 60m3/s n'est pas suffisant).
Bien entendu on est là dans le cadre "minimaliste".
Une réelle restauration laisserait pour un débit moyen
de l'ordre de 200m3/s une gamme de débits minimals entre 80 (rarement)
et 150m3/ (moyen), là des paliers de 20m3/s serait sufisemment "petits"
pour passer comme négligeables
Un projet incomplet? ça date de mars 2000, il s'est peut être tramé autre chose, mais bigre, pourquoi avooir immaginé de stabiliser ainsi 6 mois par an la ligne d'eau???
il y a semble t'il eu un accord à 50% pour contenter encore mieux
la compagnie...
OK on fait un effort de mars à septembre on s'accorde à
adapter nos réglage 2 fois par mois car il le faut vraiment
de septembre à mars, on s'la coule douce, on garde nos vielle
habitudes c'est bel et bien un accord à 50-50... 6 mois sur
douze.
ce qui donnerait ça...
à part ce détail de gestion cette sugestion (exemple),
par exemple ne couterâit pas plus cher en perte moyenne d'eau turbinable,
et éviterait le palier "hivenal" et préserverait 3 courtes
périodes d'étiages
(gros trais vilain moche= ma proposition)... ça vous inspire???
Lutte contre l'eutrophisation
- L'oscillation estivale prévue d'amplitude
20m3/s n'entraînera pas une variation de 40cm qui serait nécéssaire
pour juguler l'eutrophisation mais seulement de 10 à 25: par exemple
au pk127800 le fait de passer de 25 à 60 m3/s fait passer l'échelle
de 15cm à 40 soit un ratio de 25/30=0.83 cm/m3/s qui est un ratio
presque maximal ormis l'exception de l'aval seuil de lucey, en amont des
seuils le ratio est plutôt 0.5cm/m3/s, là ou justement l'eutrophisation
se fait le plus sentir! il s'agit donc d'une erreur d'ordre de grandeur
assez curieuse qui aurait fait échouer un des points forts de ce
projet: l'eutrophisation pourra donc très bien se poursuivre sauf
dans quelques rares "rapides".
De plus ces ratios là sont dans le cadre de faibles débits,
les variations pour des débits "corrects" de l'ordre de 100m3/s
sont encore moins fortes: dans cette game de débit le ratio dépasse
rarement 0.5cm/m3/s, pour faire varier la ligne d'eau de 40cm la variation
de débit devrait être de l'ordre... de 80m3/s soit quatre
fois plus que ce qui est prévu!!!
De plus il n'y a que deux sortes de débit (70-90), il
aurait, au moins été préférable d'en faire
quatre en ajoutant des marches intermédiaires pour arrondir les
angles 60-70-80-90-100-90-80-70-60 avec une durée de chaque marche
de 45 heures en, moyenne, ceci augmenterait l'amplitude, d'une part, éviterait
les variations brusques. Des variations importantes et fréquentes
induites
par le séran pourront éviter l'eutrophisation entre avril
et juin
- un oubli "regrettable" l'étiage relatif d'automne si
important pourtant pour "nettoyer" les galets a été purement
et simplement oublié, 10 jours par ans le débit devrait être
très faible, comparé au débit moyen: un tiers seulement
du débit moyen: or, tel que le projet le propose, le débit
resterait identique entre septembre en mars, sans le creux automnal et
sans les pointes de débits des pluies d'automne et d'hiver, ce qui
serait bel et bien vérifié en pratique car il est très
rare que le débit entrant dépasse 700m3/s durant cette période:
on risquerais fort d'observer un palier ainsi maintenu à 60m3/s
près de 6 mois!
Il semble plus judicieux de tenter de suivre
comme moyenne des débits la courbe dessinées en marron.
Cette courbe représente une moyenne des débit incluant
les variations induites, en résumé, des variations de
débit "commandées" par le séran (périodes de
fortes eaux du séran), pour ajouter des petites crues aux
périodes pluvieuses avec période de décroissance douce
(si l'eau monte, elle ne redescend ensuite qu'en 3 jours). Le minimum de
débit devrait être la courbe prévue en noir épais,sauf
en septembre octobre ou on devrais prévoir une "sécheresse"
relative (en redescendant environ 10j/an à 35m3/s)
il serait nécessaire de redonner au rhône
environ 1/3 de son débit d'origine. les débits moyen devrait
alors être à l'étiage de 50m3/s seulement 10 jours
par an (entre août et octobre), en moyenne sur l'année de
120 m3, avec une période de forte eaux de mars à juillet
oscillant entre 150 et 300 m3/s en pointe, les minimum oscillant entre
la courbe en marron et celle déssinée en noir
Ajouter une composante naturelle
Tel quel le projet offiçiel propose des débits réservés:
ceux ci sont en fait les débit qu'il est prévu de déverser
sauf si et seulement si le débit total du rhône atteint 700m3/s,
alors à partir de là l'exédent est pirement et simplement
déversé dans le rhône: il s'ensuit les crues dévastratrices
surprenant la faune habituéer à un palier de débit
faussement sécurisant (par exemple au printemps tous les cygnes,
les canards et autres nicheurs pondent à 30cm au dessus de la ligne
d'eau)
je propose l'idée de se servir du niveau
du séran en amont du siphon pour commander ces variations supplémentaires,
ceci aurait comme avantage de
- restaurer une composante induite naturelle:
hausse en quelques heures, baisse en quelques jours, et ce avec une période
de retour suffisemment courte (quelques jours à deux mois en été)
surtout au printemps ce qui entretiendrait la vigilence de la faune, et
aussi permettrait d'éviter le conflit hydrologique actuel lorsque
que le séran en forte eaux se jettent dans un rhône en étiage
donc trop bas, ce qui augment localement la pente de l'eau tant et si bien
que le petit rhône devient un torrent dévastateur.
Séran: Avant le séran se jetait
à la tuillère, tout en bas de la photo,
remonter
Augmenter les débits jusqu'à atteindre un tiers du débit
d'origine ne résoudra pas complètement les autres problèmes:
Lac du bourget.
remonter au tout début
Le conservatoire du Lac du Bourget aurait demandé que le lac
varie de nouveau en hauteur:
cela explique la baisse observée cette année, sans précedents
depuis mémoire d'homme.
Le lac a perdu 40cm en novembre 2001, la population ne comprend pas:
c'est pour que les graines de roseaux puissent tomber à sec au lieu
d'être emporté par l'eau: ensuite le niveau du lac devrait
remonter plus que la cote des années précédentes,
les roseaux germeront ainsi sur les berges qui furent exondées plus
en profondeur.
Le lac ne varie plus que de 10 cm environ anuellement, cela ne permet
plus la germination des roseaux lors des étiages d'automne: c'est
une des cause de la disparition des roselières. Cette disparition
est aussi provoquée par le batillage des vagues (naturel plus bateaux
à moteur), toujours au même niveau.
Ce niveau par ailleur est trop bas e, moyenne; cela serait du à
la demande des cultivateurs de Maïs; on peut vérifier cela
en consultant au club d'aviron d'Aix les bains des vielles photos qui sont
affichées sur les murs!, (le nievaux est toujours plus haut que
celui actuel sauf en automne
Avant le lac varait ainsi, au moins de 1 m, avec des crues au printemps
et des étiages prononçés en automne.
Il serait demandé de reproduire une partie de l'année
de nouveaux de telles variations (40 cm environ).
Vu l'état du lac cela se fera peut être dans un avenir
proche. (un-2-3 ans)
remonter au tout début