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Vers une restauration prochaine?
Les Berges.
En résumé elles souffrent actuellement de
- un rehaussement de 1 à 2m voir plus par rapport à la
ligne d'eau.
- Un profil abrute ou en escalier, donc une faible surface de la partie
proche de de l'altitude de l'eau (conséquences des débits
calibrés).
Une invasion par des espèces d'origine
étrangère qui finit d'éttouffer les plantes indigènes
affaiblie par la baisse de la ligne d'eau et la rareté des innondations.
- Des innondation rares mais très brutales (lachers de barrages,
uniquement si débit entrant >700 m3/s, en dessous, le vieux rhône
est maintenu au débit réservé minimum et subit, à
la place de périodes de moyennes et fortes eaux, un étiage
minimal avec supression des variations de débits même en "plus
petit"
- Un entretien brutal de la part de l'homme: en effet pour que le vieux
rhône garde sa capacité d'évacuations de crues, la
CNR y organise des descentes au buldozer pour raser toute la végétation
qui tente de coloniser certaines gravières et lônes: de ce
fait le sytème fluvail ne peut se reprendre un nouvel aspect "naturel"
adapté aux nouveaux débits (si on laissait faire cela deviendrait
une "charmante" petite rivière de 1ere catégorie, mais d'aspect
naturel)
Il s'ensuit de ces descentes mécanisées,
une perturbation des transports de charge: les gravières ainsi raclées
sont déstabilisées et descendent le courant à chaque
crue (lacher de barrages brutaux avec supression du dépôt
de fines (le débit étant ramené à une valeur
basse trop brusquement), il se produit alors une accélération
des phénomènes d'érosion à sens unique
tel que basculement du lit (creusement en amont comblement en aval) avec
perte d'altitude de la ligne d'eau en amont de lucey (proche de 1m depuis
15 ans)
Certains acteurs de la restauration du Rhône ont
même essayé de nous faire avaler que ces énormes gravières,
d'une conformation qu'on ne voyait pas avant 1980 étaient... naturelles!!!
- une moyenne des rapport débit moyen débit de crue passé
de 3 à 30 (avant moyen 400m3/s crues 1200m3/s) maintenant 40m3/s
crues à 1200m3/s également (le canal ne réduit pas
le débit de crue, en cas de vraie crue il tente de remplacer plus
ou moins bien la fonction de stockage que procuraient auparavant marais
et lônes (voir les_crues.htm#Surprenant)
En image ce que l'on voudrait revoir comme type de
berges
dans la portion "vestige" de Groslée-Évieu
vestige 3km aval Culoz
le même genre de berge après la descente de 1 à
2m de la ligne d'eau, invasion d'espèces végétales
à peine enrayées par les buldozers, rehaussement du à
l'enfoncement du lit.

vegetation.htm
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autre exemple, les lônes, on aimerait bien voir ceci:
une
vraie lône (Groslée Évieu)
des
recoins à grenouilles, des frayères à poisson...
au lieu de ça
lône
assèchée à 1km amont lucey permettant la prolifération
d'espèces végétales au dépend des autres, devenant
bois si non entretien ou alors devenant chantier inesthétique si
entretien...
pas
beau....