Vers une restauration prochaine?
Les Plantes.
Cette plante au grandes feuille pousse très rapidement, les pousses
sortent vers mi mars et atteignent leur grandeur définitive (jusqu'à
3m) avant mai. Les tiges se renforcent ensuite en devenant comme d'un bois
cassant et fin, en outre cette plante repousse rapidement même en
fin de saison (deuxième photo prise après une razzia buldozéritionée
menée en septembre
Avant la mise en bois la tige est facile à couper, après
que la tige soit en bois, les cannes obtenues sont difficilement putrescibles
et restent en place 2 ou 3 ans, protégeant les futures pousses.
Répartition: cette plante connaît les plus grandes concentrations là où le rhône subit des crues rares mais avec des débits importants, en fait là ou le rapport débit moyen et crues sont le plus élevés, ainsi on trouve cette plante en chautagne, dans la portion de Belley, Brégnier Cordon, mais dans la portion de Groslée à évieu cette espèce n'est pas encore devenue "une peste végétale"
Peste végétale: cette plante est un véritable désherbant total.
Une fois introduite elle empêche toute autre espèce végétale d'exister, y compris les pousses de saules et autres arbres, à terme elle pourrait même menacer la forêt de ne pas se régénérer. Ainsi, si on entreprend d'éradiquer localement cette espèce là ou elle s'était implantée depuis quelque temps on retrouve un sous bois dégagée de toute autre végétation: pas de ronces, presque pas d'orties, rien d'autre.
Éradication (ou du moins tentative de limitation de l'emprise
de cette plante)
L'île des suisse à vu une expansion soudaine de cette
plante suite aux crues de l'année 2001... celle ci à en effet
totalement envahi les sous bois au sud.
Pour réussir l'éradication il faut couper cette plante
à raz régulièrement (1 fois par semaine) comme on
le fait avec les orties, les pousses sortent de moins en moins vigoureuses.
Avec un sabre à canne (aiguisé des deux cotés) on
peut couper 3 mètres carrés par minute de plantes fraîches
mais avec les cannes sèches il faut compter plusieurs minutes par
mètres carrés, la progression étant gênée
il faut en effet briser les tiges sèches, avec une goyarde on peut
atteindre 5m carrés/mn, et même avec des cannes sèches
il est possible de couper plus de 3 mètre carré par minute.
à ce rythme là un hectare prendrait entre 30h et 50 heures
pour être fauché.
L'auteur réalise cette expérience dans la partie sud
de l'île des suisses. Dans une autre partie (partie ouest) rien n'est
touché)
Il serait intéressant d'introduire des animaux prédateurs
de cette plante, peut être des herbivores pourraient être tentés
de manger les pousses au printemps et gêner la reprise de cette plante
entre deux fauchage manuels
comment cette plante aggrave l'érosion.
Elle empêche toute autre espèce végétale
de vivre en été, en particulier l'herbe, mais en hiver, elle
disparaît quasi totalement, en laissant donc la terre à nue,
cette terre est emportée en cas de lâcher de barrage. De plus
cette plante à l'état mort fait des cumuls de tiges creuses
s'accumulant et créant de véritables barrages flottants entre
les troncs d'arbres, ce qui a pour effet de dévier les courants
et les concentrer à d'autre endroits.
Les lônes, on aimerait bien voir ceci:
une
vraie lône (Groslée Évieu)
des
recoins à grenouilles, des frayères à poisson...
au lieu de ça
lône
asséchée à 1km amont lucey permettant la prolifération
d'espèces végétales au dépend des autres, devenant
bois si non entretien ou alors devenant chantier inesthétique si
entretien...
pas
beau....