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Le Nouveau Rhône.
Le Rhône aménagé

Le Marais de Cressin, jadis zone de repos des oiseaux migrateurs... On
a pensé à eux, on leur a laissé une île, Cette
île et la différence avec chautagne de l'aménagement
révèlent qu'en 1980 on avait fait des progrès en écologie,
en 1979, en chautagne: trajet rectiligne et digues béttonées...
mais il restait le débit très bas dans le "vieux" rhône
et la destruction des zones de tressage dont souffre le "vieux" rhône
(c'est la CNR qui a collé l'adjectif Vieux devant ce qui fut le
Rhône... 1985, cela a été amélioré avec
breggnier cordon (3 fois plus de débit dans le Vieux rhône)
mais aussi d'autres dégats encore: destruction TOTALE des vestiges
entre Brens et Champagneux.
En 2006, cette île est adoptée par les cygnes et goelands.
le plan d'eau réserve des jolis paysages en certaines situation,
mais est très rarement exempte d'un bruit de circulation énorme
due à une grande route qui le borde. depuis 2002 on y navigue le
plus souvent à la rame (club d'aviron http://avironplaisirpassion.free.fr
).
copyright Igor Meijen FFSA
Le lac artificiel a été d'abord recouvert de planches
à voile (espèce qui a quasiment disparue et qui maintenant
est sporadique), puis est devenu une piste de vitesse pour bateaux à
moteurs l'été, et même des jets ski à palière
dans les années nonante, phénomène qui se réduit
heureusement avec le coût du pétrole à partir de 2005,
Ces bateaux posent un grave problème: ils empêchent la vie
de se fixer sur les berges, et remuent l'eau d'une façon telle que
elle reste boueuse tout l'été (alors que l'eau dispensée
dans le rhône est normallement claire, surtout en aout), le dépot
d'hydrocarbure est tel que la peau en est souillée si on touche
l'eau, la présence d'une pelliculle d'huile est bien visible en
lumière rasante et est belle est bien en corrélation avec
l'intensité de la circulation des hors bords: les plus polluants
sont évidemment les moteurs 2 temps qui tournent 3 fois par été
et sont tous déréglés après avoir passé
l'hiver dehors à l'humidité!
heureusement ce peut être un lieu où ramer en aviron,
finalement, c'est même maintenant cette espèce là de
bateau qui dominent, été comme hiver.
yolette loisir qui passe devant l'île aux oiseaux...
mais la pratique de ce sport m'a révélé un autre
problème: le lac du lit au roi par exemple est quasimment envasé,
jonché d'embacles (à repérer absolument avant de ramer
pour éviter une collision), dans toutes sa partie sud-est, (fichier
GPS embâcles) il fait rarement plus d'un mètre de
fond. Pour la faune c'est bien: perchoirs à goéland leucophés
et à mouettes rieuses, dortoirs à foulques. Pour la CNR c'est
grave: la restauration de ce lac appellé à devenir un marais
couterait presque aussi cher que sa construction, de plus l'envasement
du canal réduit le rendement des barrages car à débit
égal, la pente de l'eau, donc la chute de niveau en amont des barrages
diminue la hauteur de chute.
Il est à souhaiter pour la faune qu'à l'avenir ce lac
s'envase encore et devienne ainsi un lieu plein de roseaux, de limon et
riche en vie.
À gauche la route D992 jadis sous un tunel de platane est devenu
aussi une piste de vitesse ou un quart des automobilistes dépasse
le 130, avec de plus un camion par minute certains jours. Question ambiance
sonore donc ça laisse à désirer car l'air refroidit
au dessus de l'eau fait guide sonore et sur tout le lac on entend la circulation
comme si on était à 30m de la route...
L'eau est polluée en été, la baignade y est déconseillé
(Bactéries E. choli), mais ça s'améliore depuis une
meilleur application des précautions.
Ce lac est encore pour le moment un lieu extrêmement bruyant
(route au bord), qui nuit au charme et au pittoresque qu'il pourrait avoir,
malgré son aspect artifiçiel sans rapport avec la nature
originelle.

Le vieux Rhône est contre la montagne à droite.
Si vous voulez coucher dans le camping allez voir sur, http://www.camping-savoie.com
(ça c'est gonflé quand même, le camping n'est même
pas en savoie!) vous pourez quand même vous baigner: il y a
une piscine, mis à part la route en face, c'est calme (millieu agé)...
On s'aperçoit en réfléchissant un peu que le haut
rhône a été victime d'un véritable gachis: en
effet la centrale de Crey malville n'a pas réellement fonctionné,
et le peu de production suplémentaire des 3 barrages, Chautagne,
Belley, Bregnier auraient pu être largement compensée par
une politique d'économie d'énergie: ces 3 barrages représentent
en effet 0.1% environ de l'électricité française,
nous aurions pu sauver le haut rhône en économisant 0.1% d'électricité!
une telle économie est loin d'être utopique! Actuellement
au contraire on s'ingénie à gaspiller de l'électricité
en installant des lampes qui nous occultent le ciel nocturne de la campagne
comme si on était en banlieue (la galaxie M31 servant de repère
est devenue rarement visible, même en vision infrarouge, on peut
aussi compter le nombres d'étoiles visibles dans les pléiades).
Pourquoi avoir fait un canal?
Ce n'est pas pour amoindrir les crues! (en fait depuis le canal la
crue qui était centenalle se produit désormais tous les 10
ans (1990 et 2002), les petites crues bénéfiques, elles seules
ont été supprimées, causant une fausse impression
de sécurité!)
Raison offiçielle: pour faire de l'électricité
hydraulique.
On peut s'intérroger à l'époque de Crey malville
et du Nucléaire, en 1980 pourquoi avoir fait autant de travaux pour
l'hydraulique alors que l'électricité produite par 3 chutes
de 15m de haut environ est, à comparer négligeable.
C'est pour le nucléaire!
En fait la centrale de Crey Malville ne pouvait pas fonctionner dans
des conditions de sécurité satisfaisantes si la quantité
d'eau disponible pour le refroidissement était insuffisante: il
fallait au minimum prévoir une disponibilité de 250m3/s (information
fournie par F1MGP, ingénieur EDF retraité)
Un rhône resté naturel ne pouvait pas, en été
fournir ce débit: pour l'obtenir il fallait ouvrir génissiat,
et demander au suisses de lacher 250m3/s pour éviter une vidange
rapide de génissiat, mais là n'était pas le plus grand
problème: il faut en effet un certain temps pour qu'avec une vitesse
moyenne de 6km/ l'eau arrive: à peu près 10h00!!!
C'est aussi pour pouvoir encaisser les variations de la demande
d'électricité.
Nous aurions pu éviter la construction de l'ouvrage de Belley,
mais cela aurait beaucoup géné EDF car il y avait aussi un
certain intérêt à compléter la chaine de barrage
sans intérruption: pouvoir moduler le débit en fonction de
la demande électrique, et synchroniser tous les barrages (éclusées)
permet en effet de compenser le principal défaut du nucléaire:
la lenteur de manoeuvre, l'hydraulique est en effet modulable sur une échelle
de temps de quelques minutes. L'électricité des turbines
permet d'ajuster l'offre d'électricité à la demande,
le temps d'ajuster la production des centrales nucléaires. C'est
pourquoi le jour du lundi au vendredi il ya beaucoup plus de courant dans
le canal que la nuit et durant samedi dimanche.
Le nucléaire impose donc les barrages pour permettre la modulation
de la production.
L'enterrement des lignes, une conséquence du nucléaire?
Pourquoi donc les régions nucléarisées aiment
tant l'éclairage urbain dans les campagnes? Ici cette quantité
d'éclairage a été multiplié par 8 et l'enterrement
des lignes électrique a malheureusement été l'occasion
d'éclairer les campagnes comme les villes: suivent les nuisances
induites: les impôts locaux ont explosé: le budget électricité
de la commune étant supérieur! cambriolages (répérage
et pénétration plus facile quand on y voit clair), accidents
aux carrefours (car les automobilistes ne se voient pas à cause
de l'éclairage puissant masquant celui des phares, mais toutefois,
en raison de la couleur quasi monochromatique, l'éclairage ne donne
pas une bonne vision des couleurs, une voiture y parait peinte de la même
couleur que le paysage, comme le serait de jour un véhicule militaire
peint en camouflage!)
Le vrai rôle de toutes ces lampes est en fait de charger les
centrales nucléaires durant la nuit: ainsi de l'électricité
qui serait gaspillé est vendue. En montagne on fait tourner les
barrages à l'envers: on remonte l'eau, via des canalisations traversant
des massifs alpins entiers, d'un lac de barrage à d'autres plus
élevés.

Le séran: dirigé vers le Rhône (ou du moins ce qu'il
en reste), passe sous le canal via un siphon.
Il semble que le seuil d'étiage imposé par le siphon
à 3m50 est trop bas, ainsi, le séran est enfoncé entre
deux berges de terre verticales et la nappe phréatique du Marais
de Lavours aussi, rehausser le seuil au niveau du Siphon serait une bonne
chôse, il y existe peu être des contraintes techniques ou financières
qui expliquent que cela ne soit toujours pas fait...
Le raccourcissement de 2.5km du cours du séran, et la stabilisation
du niveau au siphon font que la vitesse du courant lors des crues est augmentée,
et les berges plus facilement erodées.
Le séran où frayaient les ombres du Rhône était
jadis très poissonneux et plein de barques de pêche. aujourd'hui
il est totalement délaissé, et paraît sans vie, le
flux et reflue du au rhône a quasiment disparu, et les polluants
se concentrent plus qu'avant, dans la partie aval, de plus, le rhône
innondant rarement la plaine, c'est les engrais chimiques qui rempaçent
le limon.
Je vois mal comment les poissons passent le siphon (et si on l'éclairait?!)
De ce fait, les coups de queue du "gros" sous le kayak, si nombreux
qu'ils en étaient gênant ne sont plus qu'un lointain souvenir,
de plusieurs coups de queue par quart d'heure, la rareté des coup
de queue est inférieure à un par jour...
Un contre canal.
voir aussi rhone_amenage.htm