Curage des berges ou comment cultiver la
renouée (fallopia japonica)
Archive mais problème restant d'actualité
et même amplifié en 2008
photo, avant et après le jardinage au bull ça traîne
pas pour repousser (un mois après)
La solution actuelle est on ne peut adaptée!
Dans la région l'agriculture intensive se porte bien.
Tout le méthane produit par les renouées lorsqu'elles
se décomposent l'hiver, au lieu de servir à faire tourner
des turbines à gaz va directement aider le C02 à faire son
effet de serre, mais des dizaines de fois mieux.
en jaune: fallopia japonica en automne
Si médite un peu, la CNR s'affaire indirectement au détournement
du gulf stream pour que l'on puisse plus tard faire des courses de chiens
de traîneau sur le canal. Personnellement j'aime mieux l'aviron.
Comment offrir à fallopia japonica une vie de rêve?
En lui donnant force limon épais pas lavé: pour cela faire
l'inverse de ce que la nature fait d'habitude:
la transition d'un débit de plein bord (moyen 500-700m3/s à
un "étiage" minime de l'ordre de 25 ou 60m3/s se fait sans transition:
en quelques heures au lieu de plus d'une semaine le fleuve passe de "fortes
eaux" à "boutasse d'eau stagnante": normalement la descente de l'eau
après une crue se ralentit de plus en plus au fur et à mesure
que l'on s'approche d'un niveau d'étiage, et cela prend plus d'une
semaine, avec la logique des barrages c'est presque l'inverse, on tombe
de 60 cm par minute.
Très important: normalement l'eau s'éclairci AVANT le
retour à l'étiage minimal, ici c'est le contraire, comme
on retourne à un débit dispensé minimum alors que
le débit réel total est encore le double de la valeur moyenne
du fleuve entier, on voit couler faiblement de l'eau boueuse: de ce fait
non seulement
- le limon déposé n'est pas lavé au cours de la
descente de l'eau AVEC éclaircissement: ce qui est inondé
exceptionnellement, fond d'ancienne lône, et plancher des îles
s'élève en altitude et est de plus en plus inaccessible à
l'eau. la couche de limon est si épaisse que le renouée seule
y est adaptée.
- le courant devient faible AVANT l'éclaircissement de l'eau:
les fond des mouilles s'envasent...
alors les berges s'envahissent de renouées, mais alors on essaie
de lutter contre en l'arrachant: méthode infaillible pour la jardiner
encore mieux!
Cela consiste à utiliser un authentique Carterpillar et à
griffer, en fait labourer toutes les gravières,
comme ceci:
c'est beau? hein?
2007. les saules visibles à droite de l'image ont été
rasés
cette opération pour la renouée tombe bien: bouturage,
et multiplication des racines, dispersion des graines, le tout prêt
à s'offrir une croisière au lâcher de barrage qui ne
saurais tarder: l'époque est bien choisie, en automne.
Après le curage l'ensemble gravier-renouée-terre qui
fut une berge devient si meuble que on enfonce carrément lorsqu'on
y passe à pied: la cohésion des gravières ainsi labourée
étant très faible, la moindre crue entraîne des déplacements
importants. Comme les crues sont une grossière caricature d'une
crue naturelle, avec en particulier une hausse subite de l'ordre de 2 à
5 mètres, et, ce qui est bien particulier une descente subite (en
quelques heures au lieu d'une semaine), le transport de matériaux
est très différent de ce que l'on pourrait observer dans
un fleuve naturel!
De ce fait, les graviers descendent de quelques mètres, et la
terre qui y était mêlée est rapidement emportée
et se dépose en grande quantité environ 2 à 3 mètre
au dessus de la ligne d'eau normale des débits réservés,
ce qui accentue le "perchement" des berges au dessus de la ligne d'eau,
ce qui remonte le fond de ce qui fût lône à une altitude
telle que l'eau y accédera de plus en plus sporadiquement, juste
comme il se doit pour que les moustiques un peu exotiques (Aedes) aient
le temps d'y grandir, bien à l'abri de l'évaporation et des
rafraîchissement nocturnes, comme en asie, sous les feuilles de renouée...
bref. La terre est on peut dire un "ciment" de terre plus graine de renouées
plus tiges qui font barrage, idéal pour faire des massifs là
ou des troncs gênent le passage.
L'eau baissant brusquement la terre est laissée sur place et
ce SEULEMENT à l'altitude 2m à 3m au dessus de la ligne d'eau,
et coté graviers, les fines ne sont pas déposées et
les galets pas lavés: le tri de galet n'est pas fait, galets gros
et petits, avec la terre restent là ensemble, ce qui est une condition
propice à la végétalisation: gravier sable et terre
mélangées. La dessus s'échouent les graines d'impatience
et de renouées, quand ce n'est pas carrément des plantes
entières qui lors de leur voyage ont carrément déjà
fait leur racines à partir d'une tige arrachée et se tiennent
dans le courant la tête haute.
Il y a une certaine gaité qui émane de ces plantes lorsqu'elles
poussent directement dans l'eau, exhibant des feuilles toutes fraîches,
pimpantes et bien droites, ne perdant pas de temps et poussant directement
dans l'eau, pourvue de racines de 15 cm déjà, sans même
manquer de nourriture grâce au limon en suspension!
Pensez donc: un déterrage juste quand il était temps
de déménager et que les voisins devenaient encombrants, un
voyage gratos fourni par la CNR (lâcher de barrage) avec plateau
repas s'il vous plaît (limon en suspension), et une arrivée
à quai bien organisée dans un pays où tout le terrain
a été amoureusement préparé (les berges qu'on
a labouré), libre de toute concurrence: c'est le sort de la renouée...
On s'y plairait, et mieux qu'en asie!
Et si on pouvait faire pire encore? car faire pire est possible.
labourer, à répétition en allant avec le
bull, non pas parallèlement au lit du fleuve, mais perpendiculairement:
ainsi le bulldozer fini par pousser un talus constitué d'un ciment
terre-+ racines de renouée entre les premiers troncs d'arbres de
la forêt alluviale qui se serait bien passé d'un tel jardinage!
Pensez bien que une fois ces tas de terre entre les arbres, il est guère
pratique de y enlever, c'est trop exigu pour le gros bulldozer large de
4m, et à chaque fois on en pousse encore sans faire exprès
on pousse le tout un peu plus profond dans la forêt: il se constitue
alors un barrage de renouées fièrement dressées sur
un piédestal coincé entre les troncs d'arbres des vieux saules
(qui ne peuvent plus héberger leur descendance) de sortes qu'elles
finissent par rivaliser en hauteur avec les autres arbustes, et elles ont
l'avantage de la protection de la forêt tout en ayant la lumière
de la lisière, à chaque crue elle invitent leur copines en
voyage à s'y installer, en leur barrant la route, et avec place
au soleil s'il vous plaît: le bull manque pas d'envoyer en voyage
leurs progéniture installées sur la gravière en contrebas
quand ayant grandi elle commençait à prendre de la lumière.
Mais ça tombe vraiment bien, c'est le cas de le dire, quand en septembre
octobre elles ont des grappes de graines qui tombent par terre lors du
curage, prêtes pour le voyage.. oui! ça tombe, bien: il pleut
de la graine de renouée.
Les renouées coincées dans la lisère de la forêt
peuvent faire des cannes de près de 5 cm de diamètre et 5m
de haut, s'étaler de tout leur long en automne, et voyager par marcottage
dans la forêt, bien à l'abri du bull.
Que c'est beau l'asie. Allez y vous dépayser la dedans vous
aurez des sensations d'asie, surtout sur les jambes (moustiques)...
On a donc une culture intensive de renouée.
Sur les berges: la pépinière: permet de multiplier en
grand nombre,
En guise de livreur: un fleuve qu'on lâche de temps en temps.
Des terrains régulièrement labourés, toujours
plus grands puisque l'eau en se creusant un chenal de plus en plus étroit
laisse la place à des gravières en veux tu en voilà!
Et pour avoir des spécimens de grande taille les forêts
alluviales avec une butte de terre inviolable en guise de piédestal...
*document PDF sur cette plante
../doc/renouee.pdf liens sur
renouée du japon
http://assoc.wanadoo.fr/echel/saeve/rj_carto.html
http://assoc.wanadoo.fr/echel/saeve/index_renouee.html
http://fallopia-japonica.chez.tiscali.fr/
autre doc
../doc/guide_foret_alluviale.pdf
origine: http://perso.wanadoo.fr/natura2000.rhone-moyen/doc_a_telecharger/guide_foret_alluviale.pdf
../doc/plantaquafr.pdf
http://www.cemagref.fr/Informations/Presse/DossP/plantaquafr.pdf
../doc/nomlatin.htm(vient de http://les.arbres.free.fr/nomlatin.htm
)