Présentation de l'auteur.machin.truc.chose@free.fr? oui! c'est bien une adresse viable
me contacter autrement que par mail

J'espère combler par cette page ceux qui désirent me connaitre un peu mieux....

Moi... age 34ans

sur "mon" bateau (c'est le seul endroit ou je suis assis avec... des chaussures aux pieds!)

À table.

Mes centres d'intérêt.

Analyse et travail du son. Prises de son d'extérieur (ambiances) ou enregistrements de concerts que je reporte après travail sur des CD-audio, coté expérience je pratique ceci depuis l'age de 12 ans, d'abord avec des casserolles à k7, puis des magnétophones à bande au poële, jusqu'à l'ordinateur direct-to-disc: je voudrais en faire mon travail... j'espérerais en faire ma profession.
Observer et écouter la nature: Je considère un site naturel globalement: ce qui a à mes yeux (+ oreilles +nez) de la valeur est un lieu permettant aussi d'écouter, de sentir, de méditer et de s'isoler. Beaucoup de gens se sentent déjà dans la nature dans un lieu magnifique visuellement mais encore fréquenté ou perturbés par les bruits de route ou les odeurs de civilisation, pas moi... Je reste toujours ettoné de la prédominance du visuel dans notre société au point que la vision occulte les autres sensations. Je pense même que l'oreille "moyenne" de la population est si peu sensible que les bruits envahissants mais de niveaux faibles leur sont inaudibles: en effet, je ne partage les sensation auditives de la plupart qu'avec des protection auditives réduisant d'au moins 20dB le niveau sonore.
Observations de la physique.  je ne me lasse pas d'étudier le caractère "physique" de certains phénomènes, naturels ou non: vous en aurez un aperçu de tout ce que je "mesure" sur le rhône.
l'activité radio amateur me plaisait car c'est un domaine aussi de mesures, par exemple: si l'on connait la densité de l'air en étudiant les erreurs d'un altimètre (si altimètre sous estime variations, alors air moins dense car chaud et humide.. etc), on peut prévoir la propagation des ondes VHF avec les couches atmosphériques, si air chaud en altitude alors radio amateurs joignables à l'autre bout de la france sur 144MHz...
J'aime étudier comparer également dans le domaine du sport, en particulier l'aviron, qui me plait à 50% par ce que c'est un moyen de mesurer ses performances, le résultat vous pouvez le lire là http://aviron.aix.les.bains.free.fr/technique/index.html

Comportement.
je suis "bordélique": je ne sais jamais trop dans quelle direction vont s'orienter mes recherches et mes centres d'intérêts, ainsi je trouve par hasard des voies plus ou moins inexplorées, ou des méthodes nouvelles.
 

le sport:
c'est un "besoin", physique, besoin qui est même un handicap puisque si je ne fais pas mes 3h par jour je tombe en dépression (point que j'essaie de corriger par la pratique de la méditation), j'essaie de rendre utile l'accomplissement de ce besoin en faisant, par exemple le site du rhône lorsque que je fais du kayak.
Le vélo pour me déplacer (le vélo est de plus en plus diffiçille depuis que le coconing automobile rend les conducteurs insensibles à leur vitesse et leur nuisances, et depuis 2001 avec les nouveaux moteurs hdi qui me déclenchent des allergies)
L'aviron est un moyen de garder une forme d'athlète qui rend tous les autres sports plus façiles, mais aussi qui permet de passer moins de temps à faire du sport (car une heure de skiff valent comme 2 ou 3 heures d'autre sports).

le travail
je pensais travailler dans la bioacoustique, mais ça n'a pas marché, je me suis fais "exploiter" et je ne suis pas assez commerçial pour ce genre d'entreprises.
mon but était de faire des CD d'ambiances d'oiseaux ou d'insectes contenant des prises de sons authentiques et indexée (ce qui aurait permis de savoir à l'acheteur du CD la moindre des choses: où et quand exactement ont été fait les enregistrements (date, heure solaire, latitude longitude sont la moindre des choses à donner)
Je prévoyais de faire une sonothèque permettant aussi la sonorisation des films (un cinéaste aurait pu choisir les prises de son les plus proches en contextes de l'histoire du film)  pour éviter des bévues comme dans le dernier film fait dans la région Les enfants du marais :en fond sonore d'une histoire se déroulant au printemps des sons enregistrés en automne!!! (des oecantus pellucens ralentis par le froid, ça ne s'entend pas le premier mai!!! ceux ci ne chantent qu'à partir de juillet)
Ne supportant pas de travailler sur des prises de sons détachées de leur contexte et dans un but commercial au mépris de l'information "scientifique" et même de la logique (on peut très bien "mixer des prises de sons de savane sèche avec de la forêt humide de montagne, ou mélanger des prises de sons d'une saison avec une autre, puis inventer un baratin en se trompant de 1500km, ce qui ne gêne nullement certains éditeurs), j'était en conflit permanent avec mon employeur. Je désirait en effet conserver la "traçabilité" des prises de son mais les informations étaient déjà perdus sur les prises de son d'autres "bioacousticiens" et "le produit" qui en résulte est peut être joli à entendre, mais surtout: ne pas lire la pochette!!!
Je ne suis pas assez commerçial pour réaliser cette entreprise tout seul; en effet, il faut être très mobile et trouver des moyens pour voyager dans le monde entier à la recherche d'espaces sonores sufisemments préservés de la pollution sonore humaine si l'on veut pouvoir ensuite vendre ces enregistrements à un public autre que scientifique, et du coté scientifique, le son reste annexe et les méthodes rigides n'incluent pas cette fantaisie: les expéditions continuent à épingler dans des boites à coté d'un nom latin les insectes en voie de disparition tout en oubliant d'enregistrer l'ambiance sonore de leur habitat, même si tant pis on en entend des tas qu'on "ne sais pas ce que c'est". Un quart des insectes par exemple que l'on pourrait enregistrer maintenant disparaîtront à jamais dans 20 ans en ne laissant comme trace que leur carcasse mais même pas un enregistrement sonore complet d'eux même, et les ambiances sonores seront appauvries à coté de celles que l'on pourrais encore dés maintenant archiver en sonothèque faute de conserver la nature qui les produit.
Je n'enregistre pas un seul insecte (ou oiseaux ou batraciens ou tout ce qui fais du bruit) en cherchant à l'identifier, j'enregistre toute l'ambiance, en notant où et quand, ce qui n'empêche pas que si on enregistre un des insectes isolément sur le même site ou à au autre endroit un autre moment on puisse ainsi faire le parrallèle avec les prises de son, puisque où et quand est noté: donc pour moi, enregistrer sans savoir ce que c'est est quand même accumuler un document qui permettra plus tard d'apporter "de la matière".
J'aurais aimé travailler avec des entomologistes qui conservent leur méthode mais en apportant les élements sonores supplémentaires: l'archivage du son de l'ambiance sonore dans lequel  vivaient les animaux le jour de la capture ou du recencement, sans perdre de vue la beautée de cette ambiance, même chose pour la prise de vue... Tout est interdépendant: enregistrer  "une ambiance" du lieu est donc tout aussi important que simplement examiner et archivé des élements isolés: j'aurais aimé faire en sorte que tout enregistrement puisse être archivé avec indexation de chaque enregistrement par date, heure et lieu et puisse ainsi servir de base supplémentaire pour des études scintifiques ultérieures, mais aussi le cinéma et le plaisir d'entendre.
Enregistrer un insecte ou un oiseau seul est comme montrer une fleur en gros plan, il importe de montrer aussi le paysage qui est le contexte, sinon l'information est incomplète.
Ce qui me met mal à l'aise avec les scientifique c'est que ceux ci oublie l'interdépendance des phénomène, la globalité du tout et tendent à isoler, à pratiquer le réductionisme (par exemple on enregistre un grillon, un autre, un autre et on note F=4000Hz 21°, F=4300H 24°... mais on oublie le paysage sonore, le temps qu'il a fait hier, le lieu, le calcaire ou non, le reste quoi). Je vois dans le réductionisme une méthode incontournable pour dégager certaines lois, mais le danger de ce réductionisme est de considérer sans importance une foule de détails minimes, mais qui tous ensembles constituent le tout qui permet au phénomène étudié d'exister...
et puis pour vendre il faut faire tout un bordel de papperasses et de déclarations...
donc... je chôme... en attendant peut être de travailler avec des musiciens.
en france j'ai un peu abandonné l'idée d'enregistrer, le fond sonore de tondeuses, ULM et avions de lignes et routes et camions devient trop gênant. je me cantonne à enregistrer les insectes nocturnes.
puis même, comme finalement ça intéresse personne j'ai autant de plaisir à simplement les écouter sur place...