mis à jour 04/03/2005
si cn'est pas fait: Affichez le Sommaire
Naviguer sans moteurs?
Ce canal connait avec les moteurs 3 problèmes typique:
l'érosion
les berges sont faite de gros caillous entre léquels la vase
s'accumule ce qui donne naissance à des berges avec roseaux et vie.
Mais qu'il passe seulement 2 ou 3 canot à moteurs soulevant des
vagues, et ce limon est lavé: les berges sont doonc très
pauvre et présente une rangée de pierres mis à nu.
La solution serait d'éliminer le problème numéro
1: les vagues. les bateaux à moteurs devraient ne pas aller trop
vite mais aussi avoir des coques de type catamarant.
L'insécurité
Les bateaux à moteurs ont un comportement d'automobilistes:
ils sont isolés: on ne peut communiquer avec eux, et ils génèrent
des nuisances dont ils ne mesurent pas les conséquences. Leur survenue,
même si elle n'est que potentielle insécurise fortement ceux
qui s'essaie à apprendre le kayak ou l'aviron. Ils mettent aussi
en danger les bateaux d'aviron en envoyant des vagues qui en remplissant
la coque peut endommager les bateaux à 4 en particulier, et tout
cela sans le savoir et s'en qu'on puisse leur dire.
La pollution
Un bateaux à moteur dispense 1/4 à 1 litre de carburant
par km, mais il ya plus grave, il génère les gazs d'échappement
dans une couche d'air piégé au niveau de l'eau (par la différence
de température). il suffit du passage de 3 ou 4 bateaux à
moteur (= 12 à 20 gros quatres quatres) pour respirer comme dans
un tunnel les jours où il n'y a pas de vent. Cette pollution, constatée
aussi avec les nouveaux moteurs à pôts catalytique qui sentent
le chlore est impressionante. l'odeur persiste parfois plus de 20 minutes.
D'autre bateau lachent des fuites ou du gazoil, et en été
il est fréquent d'avoir des plaques d'hydrocarbure.
La pollution aurait sa solution aussi: avec des coques exprès,
la puissance pourrait être réduite à 500 ou 1000 watts,
ce qui ne ferait pas l'équivalent comme actuellement de 5 gros quatre
quatre par bateau.
Rappel: La vitesse sur le canal de Brens à Belley est limitée à 18km/h (jamais respecté). Rappel: le jet ski y est strictement interdit ainsi que le ski nautique (non respecté entre les écassaz et Brens), le ski nautique également (non respecté cet été vers l'écoinçon et les écassaz).
photos du canal
http://photos.du.rhone.free.fr/photos_rhone_artificiel/canal_chanaz_massignieu.html
Entre Lyon et Genève, on a zone de miribel: toute
activitée et aviron miribel avec en particulier le pôle
d'entraînement des athlètes de haut niveau: ceux que vous
avez vu à athène sont passés par là!
Niévroz: club de barque.
Vallée bleu, zone envahie de hors bords
Murs et gélinieux; moteurs et jets skis
Brens Belley: aviron, plaisance limitée à
18km/h. C'est la partie de canal la plus propice à l'activité
sans moteurs: base de loisir du lit au rois: pédalos, ondulos, peut
être barque et joutes bientôt, Aviron de Brens à Chanaz
(Base "APP" aux écassaz. La propulsion musculaire est déjà
bien implantée: plus de 100 rameurs dont certains sont en compétition,
un kayakiste de course en ligne, les scoutts (environ 15 kayak initiation).
Canal de savière: plaisance limitée à
6km/h: jusqu'à un canot moteur par minute: l'été rien
d'autre n'est possible, ne serait ce que à cause de la fumée
des moteurs invalidant l'excercice physique au ras de l'eau.
Lac du bouget envahi de hors bords. environ 40 bateaux
simultanéments pleins gazs (pour avoir ce chiffre, compter depuis
le colombier avec des jumelles le nombre moyens de sillages blancs): l'été
le batillage rend impossible la pratique de l'aviron de compétition:
les clubs déménagent à aiguebellette pour faire du
bateau de compétition
LA BARQUE
la barque traditionelle en photo est établie naturellement entre
Lyon et Marseille (club le plus en amont à Niévroz). Il serait
évidemment intéressant d'étendre l'aire de nidification
de cette espèce de barque jusqu'à Belley Culoz... Elle est
la base de nombreuses activitées dont les principales sont la joute
et la vitesse sur des distances variées.
Bien sur, on y rame dessus
à la bourrin en s'usant le popotin... comme en aviron en coulissant
sans la coulisse, pour utiliser la poussée des jambes le Q coulisse
en frottant le banc (qui par ailleurs n'est pas assez large), en érodant
assez gravement les couches de tissu que l'on prend soin de placer en épaisseur
maximale entre son postérieur et un banc pourtant poncé et
poli au maximum...
c'est une embarcation traditionelle qui s'avère très performante: elle avance avec un rameur seul à 8.4km/h avec deux rameurs et deux enfants à 8.6km/h, et avec deux rameurs en compétition à 9.7km/h de moyenne sur 4km avec des pointes possible au dessus de 10 soit la vitesse habituelle d'un footing chez le sportif ordinaire, c'est remarquable pour un bateau pésant quasiment à vide le poids de 2 rameurs. Seul des bateaux plus instables et bien plus légers que leurs équipage affichent des performances supérieures, ou seulement égale avec même pas autant de maniabilité.
Il est diffiçile de faire mieux pour une embarcation maniable
(fait demi tour en 5 secondes voir moins), et stable, apte à sécourir
des gens sur un fleuve en crue. dans les portions non artifiçialisés
où cette barque est naturellement traditionelle, la vitesse de l'eau
dépasse très rarement 8km/h et rarement 5 près du
bord, de ce fait, une embarcation capable de dépasser 8km/h passe
partout!
Ces barques étaient, et pourrait redevenir en temps de crise
économique, un moyen de sauvetage efficace, le savoir faire étant
conservé sous forme d'une activité de compétition
- joute
- course individuelle ou à 2
- course à 4 avec relais (2 rameurs qui se relayent)
les courses sont sur des distances variées de 1000m à
10km
enregistrement de l'évolution de la vitesse d'une barque avec
2 bourrins dedans, sur un 3.8km: l'auteur du site (75Kg 300w en endurance,
315w sur 34'31 10km ergomètre-aviron) et un coequipier de 85Kg 330w
en endurance, plus musclé, lors de la course de St-Fond. Il fut
ramenené une coupe en 23'46", c'est donc un chrono gagnant sur 20
équipages, il ya des creux dans la courbe de vitesse, c'est au moment
de tourner les bouées. à noter quand même que des gens
courrent moins vite que ça lors de lors footing.
Le skiff
Ce skiff, à raison de 2000km par an environ, a parcouru donc
plus de 5000km, une distance correspondant à un ordre de grandeur
de 2500 litres de carburant pour un petit hors bord, soit 2500 euros de
frais minimum (à supposer que amortissement, frais induits soits
négligés).
je crois que en payant 75 euros la coque et 300 euros les rames (vrais
rames de course), mon bateau est plus qu'amortit!!! en frais induits ils
me coute guère plus que 50 euros/an d'entretien, un prix dérisoire
à comparer au budget chaussures d'un coureur à pieds ou du
budget transmission-pneus-freins d'un cycliste.
même l'adésion à un club (pour 120 euros/an) reste
intéressante étant donné le prêt de matériel
qui n'est pas de rigueur dans les autres sports d'endurance (en vélo
ils viennent avec leur matériel)
à mon grand éttonement l'aviron est un des sports les
moins chers... dérrière la barque (20 euros/an + ... les
frais de fonds de pantalon) et la course à pieds pieds nus.
Avec un vieux clou lourd mais solide 7 à 10% moins rapide que
un skiff réellement compétitif je parcours la portion de
canal de l'usine de Brens à Culoz, le club Aviron Plaisir Passion
évolue entre l'embarquement et le siphon, parfois chanaz. Cette
portion de canal ne pose pas de problèmes de navigation mis à
part le passage parfois délicat, à cause des remous, du lit
au roi. Une fois la technique acquise, le plus fort des courants de crue
n'empêche cependant pas le skiff d'y remonter encore à
6 km/h sans forcer.
dans le pire des cas: courant maximal, la descente se fait entre 16
et 18km/h, la remontée entre 9 et 11km/h sauf le passage turbulent
à 6 km/h
carte pour situer le club d'aviron.
un skiff intermédiaire, plus stable allant à 11km/h au
lieu de 12km/h, mais plus stable et conçu pour supporter les vagues
pourrait être un engin de très grande croisère (randonnées
de la méditéranée au bourget avec le rhône navigable):
en version à 4 c'est la yolette
Copyright
IGOR MEIJEN FFSA
courbe de vitesse d'un skiff, montée puis descente du canal
visible dans http://photos.du.rhone.free.fr/photos_rhone_artificiel/canal_chanaz_massignieu.html
Il apparait que le skiff en endurance permet des moyennes de l'ordre
de 12km/h et en y allant fort 14km/h. (typiquement j'ai une FC de 140 à
12.7km/h,). sur des distances courtes la vitesse peut dépasser 16
avec un skiff de compétition. La coque intéragit un peu avec
le fond (ralentissement) si celui si est moins profond que 4m, à
2m la vitesse est réduite de 10%., voici un exemple de relevé
de vitesse en remontant le canal entre lit au roi et Lavours puis en le
redescendant, la vitesse du courant dans le canal apparait donc égale
à 1km/h environ ce jour là
pour un effort beaucoup moins violent le skiff va à peine moins
vite: des vitesses de 10 à 11km/h nécéssittent véritablement
très peu d'effort. c'est donc une embarcation très économique
vers 10km/h
Le kayak de randonnée, moins rapide, va à la vitesse comprise entre 9.4 et 10.0 km/h, en sprint jusqu'à 12, sur du demi fond à 10.5 voir 11km/h. par contre c'est le seul truc pratique qui se prend sur l'épaule pour passer dans le vieux rhone, la courbe de vitesse est faite en remontant le canal puis en redescendant le vieux rhône. évidemment en descendant le courant et en pagayant la vitesse monte à des valeurs assez impressionantes. habituellement la vitesse de 9km/h est obtenue avec une fréquence cardiaque de 100, c'est à dire un effort très faible. c'est la musculation des bras qui limite la puissance maximale, située alors en dessous du métabolisme maximal, vers FC= 160 sur du demi fond (contre FC= 190 pour le skiff).
Le kayak de course en ligne avec un gars de 75Kg faisant tirades et "pompes" presque au double de son poids (120 kilos) maintient une vitesse de 12km/h en endurance (coeurr à 145 chez Jérôme), mais ce dernier style de kayak est aussi instable qu'un skiff: retenir que la vitesse est 20% de plus à puissance égale, et qu'en plus, compte tenu du rapport couple cadence, musculation du pagayeur stabilisé, que la puissance est égale à la puissance maximale du métabolisme: en niveau mondial, le kayak dépasse 16kilomètre heures sur 1000m, 3'30 au 1000m= 17.14, le skiff atteint sur 2000m en très haut niveau 17.5km/h pour des puissances de l'ordre de 600 watts: une telle puissance implique une disproportion des bras)
vitesse d'un kayak de randonnée, en remontant le canal puis en
redescendant et remontant plusieurs fois une prtion du vieux rhône.
si le kayak va 9 à 10km/h, il apparait que dans le vieux rhône
il ya des zones ou le courant dépasse 10-20.5= 10.5 km/h
Enfin, une nouvelle embarcation devrait voir le jour prochainement après
avoir testé sur des coques batardes un système de propulsion
inédit
voir ondulo.html