Débits réservés des sections court-circuitées pour les différents aménagements en service sur le Rhône (d'après Bravard, 1987 pour le Haut-Rhône et Cahiers des Charges des aménagements pour le Bas-Rhône, documents CNR)
 

Augmentation des débits réservé du vieux rhône de Belley,
le problème à corriger

soit le graphique

source "projet de réhabilitation du haut rhône", SIDPBRS, bibiothèque agence de l'eau Lyon
Remarque, le graphique ne correspond pas exactement aux valeurs chiffrée du même document, peut être sont ils de dates différentes.
débit appliqué maintenant depuis l'an 2006

Prions nos divinités, très fort, cela viendra peut être ensuite...


Ce que l'auteur désirerait voir dans le vieux rhône: cette courbe en maron comme valeur moyenne des minimum mais avec possibilité supplémentaire de fluctuations: ajout des petites crues à chaque période de précipitation (ajout d'un pourcentage du débit entrant et non comme actuellement déversement brutal de l'excédent au dessus de 700 mètres.cubes/s) avec décroissance progressive en 5 jours au moins (au lieu de quelques heures ou quelques minutes!!!!).
remarque: pas de palier horizontal entre septembre et mars, ce palier étant le plus néfaste à la morphologie des berges (érosion toujours exactement au même niveau) ne résoudra pas vraiment le problème actuel (conflits de niveau séran/rhône) et incision verticale du lit aux radiers
 

Impact de l'augmentation des débits réservés: insuffisant?
Rappelons nous que le rhône naturel ne descendait jamais à 160 m3/s que 10j/an et avait un débit moyen de 350 à 400 m3/s
Il est logique de penser que prévoir moins que l'étiage exceptionel d'avant (150 m3/s) pour des débits réservés est insuffisant, c'est déjà imposer au Rhône une sécheresse d'automne durant la majeure partie de l'année.
Avec des ouvrages correcteurs (seuils), on pourrait, à la rigueur accepter 100 m3/s de temps en temps...
L'expérience montre bien que le Vieux Rhône ne ressemble à un fleuve qu'à partir de 120 m3/s environ
En dessous, la morphologie du lit n'est plus adaptée à des débits trop faibles,: longueur d'onde des méandres, pentes de l'eau, vitesses aux radiers sont alors des éléments qui entrent en conflit avec le lit qui n'est plus adapté, creusement et érosion, comblement ailleur et disparition des lônes à terme...
C'est cette erreur qui a été commise pour le Rhône de Belley et celui de Chautagne...

Du meilleur au pire.

Si on pouvait tout demander:
On détruirait les barrages... ça ce serait cool.

Ou avec un degré plus important de compromis: On transmettrait en plus au moins une fois par mois, à chaque période de pluie en fait des pointes de débits allant jusqu'à 500-600 mètres cubes, pour recréer fréquemment des crues temporaires. On les ferais durer au moins 3 jours, en suivant une vitesse de fermeture des vannes très lente.

Avec un degré un peu plus important de compromis: on ne laisse passer des pointes de débits que quand le barrage est "saturé" (maximum turbinable 700 mètres cubes) cela arrive parfois, mais dans ce cas, on referme très lentement les vannes pour prolonger la crue.

Avec un dégré supérieur de compromis on arrive au projet actuel (qui n'est pas, à en croire l'incohérence des documents, définitif), il ne semble pas prévu de diminuer la vitesse de fermeture des vannes....

Le pire aurait été d'adopter un débit constant toute l'année.
Le plus que pire est qu'en plus ce débit aurait été faible..

Lac du bourget.

Le conservatoire du Lac du Bourget aurait demandé que le lac varie de nouveau en hauteur:
cela explique la baisse observée cette année, sans précedents depuis mémoire d'homme.
Le lac a perdu 40cm en novembre 2001, la population ne comprend pas: c'est pour que les graines de roseaux puissent tomber à sec au lieu d'être emporté par l'eau: ensuite le niveau du lac devrait remonter plus que la cote des années précédentes, les roseaux germeront ainsi sur les berges qui furent exondées plus en profondeur.

Le lac ne varie plus que de 10 cm environ anuellement, cela ne permet plus la germination des roseaux lors des étiages d'automne: c'est une des cause de la disparition des roselières. Cette disparition est aussi provoquée par le batillage des vagues (naturel plus bateaux à moteur), toujours au même niveau.
Ce niveau par ailleur est trop bas e, moyenne; cela serait du à la demande des cultivateurs de Maïs; on peut vérifier cela en consultant au club d'aviron d'Aix les bains des vielles photos qui sont affichées sur les murs!, (le nievaux est toujours plus haut que celui actuel sauf en automne
Avant le lac varait ainsi, au moins de 1 m, avec des crues au printemps et des étiages prononçés en automne.

Il serait demandé de reproduire une partie de l'année de nouveaux de telles variations (40 cm environ).
Vu l'état du lac cela se fera peut être dans un avenir proche. (un-2-3 ans)
La frapna a par contre, au lieu d'obtenir une baisse du traffic des hors bords, construit une digue artifiçielle et inestétique au sud du lac. Protéger la nature serait mieux si on préservait le paysage en même temps!