site ouvert le 11 août 2000
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Le  Vieux Rhône (et environs).

La pollution sonore:
Ouil je sais! c'est pas bon pour le moral de râler mais il faut quand même le faire un peu pour éveiller les consciences sur un problème...

Après la création du disque "printemps dans le Bugey" réussi avec la collaboration involontaire d'air france (grèves du traffic aérien en mai 1999 qui ont permis les enregistrements matinaux), je voulait créer un disque "printemps dans les zones humides du Bugey", j'ai du abandonner. Le disque ne pourrait pas être une réussitte esthétique, il sera simplement resté à l'état de fichiers d'études sonore: il n'est pas comerçialisable car personne ne voudrait acheter un disque qui fasse entendre le bruit des routes, des avions, des concasseurs, des tondeuses, les bruits industriels et agricole (nature précise de l'origine des bruit censuré),
Même faibles les bruits, couvrent les ambiances lointaines si belles comme l'écho des grives contre la roche de vétrier.

Année 2002. Un nouveau bruit a fait irruption d'une manière brutale: les tondeuses à gazon! cela est due à un changement du mode devie: on passe de la coure de ferme avec poules qui désherbent et canards qui pateaugent à pelouse nickel et rondup... car au lieu de s'occuper des chèvres, des vaches, des lapins, des poules, des oies, des pintades, on saute dans sa voiture, on passe la journée à sa boite et on s'écroule le soir devant la télé. le week-end, on part en guerre contre la nature envahissante avec les grands moyens... ça ne se fait plus tout seul avec les cânard..
L'utilisation du roundup a été une véritable mode qui pris fin brutalement le 11 mars 2008 (la date de la révélation du scandale par la chaine Arte)

Voir aussi
http://pourlaterre.free.fr/tondeuses_a_gazon.html ou je décrit une alternative.

il faut à peu près 20 heures de prises de son "pures" pour réunir de quoi faire un disque, or il n'y a en moyenne qu'une minute environ de son pur par heure, faire un disque demanderait donc 2000 heures de tentatives d'enregistrement!!! j'ai donc abandonné l'idée de réaliser un disque commercialisable et authentique pour le vieux rhône pourtant si exeeptionelle en richesse sonore: Je ne connait guère d'endroits d'où l'on peut entendre simultanément des grives, des canards, des fauvettes, 5 rossignols à la fois, des rouserolles, des goélands, des cygnes, des grillons à la fois des zones humides et sèches, et même des cigales.
Reconstituer une telle ambiance par montage ne marche pas: en effet, les oiseaux intéragissent entre eux et sont dans le même rythme. un enregistrement factice ou l'on rapporte bout à bout des enregistrements de lieux différents sonne toujours faux car l'harmonie n'y est pas. Pour mieux comprendre: immaginez que vous enregistreriez des percussions différentes dans plusieurs villages africains et puis que vous mélangiez le tout: les rythmes ne seraient pas en place...
Ainsi les rossignols se mettent en place pour respecter un rythme. Un enregistrement 20020512_2200_jn25vsih de rossignol se callant sur un rythme joué aux claves le démontre.
je détaille ici ce qui compromet l'enregistrement de qualité sur le rhône de Belley.
Le rhône de Groslée Évieu lui est plus propre et il serait possible de faire un disque en moins de 500 heures de présence, ce qui est bien diffiçille et trop cher si l'on compte le nombres de trajet (60km en voiture par tentative, compter 1 euro tous les 4km en frais).
réunir autant d'heure de présence signifient emporter tout ce temps le magnétophone DAT et son micro, assez lourd et surtout n'aimant pas trop l'humidité!!!
j'espère réussir l'été des prises de chants d'insectes, mais l'intérêt de la population pour ces bestioles (pour cause, seulement 1 personne sur 8 entend les extrêmes aigus et n'entendent ici alors que  3 espèces de grillons (oecantus pellucens, némobius, et grillons champètre): un peu monotone à coté des 20 sortes de sauterelles qui les cotoient, au dessus de 12khz) ne permet pas de financer les travaux, c'est juste à mes frais pour mon plaisir!
 

la pollution sonore est actuellement en explosion (une explosion ça fait du bruit en effet)
En voici les causes: sur la route
-augmentation de la vitesse moyenne, généralisation des pneux taille basse, doublement en 10 ans par près de 1.7 du poids des voitures (1 tonne à 1.5tonnes pour les modèles courant)
revètemment "anti verglas" en gravillons grossiers des routes, accottements désherbés et élargis, (il s'agit d'une évolution récente, avant on fauchait les accottements une fois ou deux par ans, juste pour les ronces!) quintuplement de la circulation des camions (fermeture du tunnel du mont blanc, et surtout du tunnel du Chat), les camions sont sétournés sur la D992 et d921 qui bordent le Rhône. Ceci augmente "le grondement ambiant", en 2007 des nouvelles routes on été granulosées, la route de Yenne à Massignieu par nattage, et la route de chindrieux à portout.
2007: la route de nattage a été dégradée, recouvert de gravillons rendant la royte quasi impraticable en vélo mais surtout multipliant le bruit des voitures.
- Dans les champs: remplacement des faucheuses à lames croisées par des faucheuses à lames tournantes (le bruit "tac tac tac" est remplacé par un rugissement constant), même évolution chez les tondeuses (faucheuses à lame croisées devenu vulgaires tondeuses décapiteuses de taipinières)
- Sulfateuses à turbines (bruit de sirênes portants à des kilomètres, remplaçant les rampes tirés par des tracteurs et les sulfateuses à dos dans les pentes sévères ou l'hélicoptère).
Cette alternative à l'hélicoptère dans un cadre de productivisme entraîne encore plus de nuisances! (avec l'hélico c'était fait en quelques minutes, désormais c'est des journées entières)
Le bruit est d'intensitée comparable mais dure plus longtemps, La précision est moindre, car l'hélicoptère vole au dessus des vignes, n'en est donc jamais vraiment éloigné, le canon à sulfate lui arrose à des distances impressionante les vignes depuis une route en contrebas et le produit retombe partout autour (sur les maisons, les bois...)
Une fois les traitements finits cela s'entend, par le silence: à la place des concerts de grillons, rien, comme en hiver, en plein été, un tel fait est choquant dans une autre région: les vignobles des contreforts des pyérénés: j'y suis aller avec mon magnéto: rien: ambiance sonore d'hiver (en septembre!!!).
Cela va se calmer; ils auraient en effet tous pris... le cancer (de la prostates en particulier)

Maisons individuelles. Une maison signifie habituellement 3 à 6 heures de tondeuse par semaine durant toute la saison végétative, il suffit d'un groupe de 10 maisons à moins de 3km pour que l'on entende plus ou moins loin le ronronnement d'une tondeuse, garantit le soir et le week end: L'année 2002 il ya eu environ 20 à 30 heures/semaine de bruit de tondeuse: en fait 6heures/jour_de_non_pluie
Le mode de vie "périurbain" a en effet supplanté le mode de vie rural. Peu de gens se contente d'un pré passé à la faux (l'herbes n'est pas assez coupée rase), moins encore savent taper leur faux. Il est très dur de faucher avec une faux mal tapée, du coup l'entretien de son carré de verdure paraît vite imposer systématiquement l'emploi d'une tondeuse, une tondeuse ne fonctionnant pas dans de l'herbe un peu haute, les passages se répètent alors parfois 3 fois par semaine. L'emploi d'une faux permettrait de réduire le passage de la tondeuse à une fois par mois (ou pas du tout si l'on accepte une herbe haute de 10cm).
Prise de but au carré:
Pire encore, hé oui, l'année 2002 s'est terminée en beauté par la vente de tondeuses bon marché en promotion (en dessous de 100 euros) ou par le don d'une tondeuse supplémentaire pour achat d'un tracteur tondeuses: à 150m le bruit que vous entendez est celui d'un avion de tourisme volant à basse altitude mais faisant du surplace, ce bruit est sufisemment fort pour gêner le regardage d'une télévision toute porte fermée, et dehors il faut hausser la voix pour se parler... Immaginez que vous entendiez un avion qui bouge pas durant 2h30: c'est cela les nouvelles tondeuses.
Ces tondeuses ne semblent pas être aux normes de bruit (elles font tout simplement 5 fois plus de bruit (environ 7dB de plus) qu'une tondeuse classique achetée dans les années 1990), elle sont moins efficaces, et leur promotion a réussi la chose suivante: même les paysans en ont acheté!!!
Par exemple ont acquis une tondeuse de ce style: les suisses (à 100m du fleuve), Le paysan (à 200m du fleuve), Des ouvriers (à 300m, tondeuse qui s'entend jusqu'au sommet de la charvaz), et les voisins du paysan... Sont nouvellement arrivé, donc nouvelles tondeuse: 4 maisons à la Tuillère, 2 nouvelles maisons+1 restaurée à Glaise: 6 ou 7 nouvelle tondeuses en 2002
2003: 8 nouveaux permis de construire en villa donc 8 nouvelles tondeuses...
au rythme de 7 maisons/an durant 5 ans, cela donne 35 nouvelles tondeuses fonctionnant 2 à 6 heures/semaine: voila l'évolution de la pollution sonore en 3 ans.

Là où les bruit de tondeuse domine (pale), et les foyers infectieux (rouges fonçé)

autres cartes, carte 2
censuré (bruits d'usines, de particuliers), l'un de ces bruit d'usines couvrait à elle seule une zone de 5km de rayon
Carte 1: Le bruit des routes hors saison (en saison touristique (colorier le lac du Bourget en rouge, le canal de savière en plus (bateaux à moteur:
En vert: là où il est possible d'envisager des enregistrements sonores de qualité avec un taux de réussite meilleur que 30% (bruit même lointain seulement 70% du temps), ceci est possible uniquement si il y'a moins de 10 voitures d'audibles par heure, ce qui permet de pouvoir enregistrer entre 2 avions... Ceci ne reste possible que le mardi et le jeudi ou en cas de mauvais temps.
En jaune: la prise de son de qualité n'est plus possible, mais le bruit routier, reste relativement diffus, permet quand même l'écoute de la nature (oiseaux proches, insectes).
En rouge: le bruit de la route est constant, fort, constitue en tout cas une gêne: on ne peut guère apprécier la nature dans ces conditions




Les avions: violets ULM, rose, avions de tourisme à hélice.
Ceux ci survolent la région au rythme de 5 à 10 par heure, j'ai tenté ici de cartographier leurs zones de prédilection: Les avions de tourisme aiment survoler le marais et le Grand colombier ainsi que le lac du Bourget. Le grand colombier fait l'objet de centre d'exercices: un avion y est souvent en train de faire des heures durant des virages à fortes inclinaison.
Les ULM suivent le Rhône, vont voir les marais, mais ils n'ont pas droit de survoler le colombier et le Lac du Bourget: il y a une base près de Lavours, une autre à Yenne. Le lac de Barterand (non visible sur la carte, car trop petit), près de Cressin constitue un pôle d'attraction pour ULM. Dans ces zones l'ulm passe jusqu'à 10 fois par heure et le niveau de bruit est celui de la parole (heureusement ce n'est que le week-end et les vacances d'été). Les ULM se font de plus en plus troubleur du calme du vieux rhône, en effet il suivent le vieux rhône pour faire leur raddadda (tours de pistes avec simulation d'attérissage), sur la digue entre lavours et cressin, ces raddadda entraînent des passages répétés, rapprochés et très bruyant puisque que l'ulm remonte moteur à pleine puissance après s'être entraîné à attérir (le raddada consiste à tenter de survoler la piste en maintenant une altitude de quelques centimètres)








La pollution sonore est en explosion!

Nous pouvons dire sans hésiter que les année 1980-2000 sont la date d'une révolution: l'omniprésence du bruit humain où que ce soit dans la nature: Bruit routier très intense, bruit aérien omniprésent.
Pourquoi?
Parce que:
Les tondeuses
Le phénomène de lotissement selon le mode périurbain et rurbain font que de mars à fin septembre, le concert d'une ou plusieurs tondeuses est quasiment garantit, chaque jours de beau temps au moins 2 heures par jour (année 2002)
Le bruit d'une tondeuse porte à plus d'un kilomètre.
Les pneus, qui sont responsables du bruit entendu a des kilomètres sont plus bruyants que le moteur, passé 50 km/heure.
la largeur des pneus de voitures a augmenté (à partir de 1990) ce facteur augmente à lui seul le bruit d'une voiture de 1.5 fois
Le poids des voitures à presque doublé (à partir de 1985-90), de 800 Kg, la moyenne est passé à 1300 Kg, ce facteur multiplie à lui seul par deux le bruit): à vitesse égale, vers 100km/heure, une voiture de 1.5 tonnes émet donc près de 3 fois le bruit d'une petite
La vitesse a augmenté, en 1980 comprise entre 80 et 100 km/h sur grande routes, entre 30 et 60 km/heures sur petites, en 2000 la fourchette est entre 110 et 160 (sur la route Culoz Belley), entre 90 et 130 sur les grandes routes en général, entre 60 et 90 sur les petites routes. Le bruit des pneus double pour 25% de vitesse supplémentaire:
Le bruit émis par les pneus a donc été multiplié par 12 (ceci correspond à près de 10 dB), ceci correspond à l'évaluation du niveau de pollution sonore basé sur des comparaison d'enregistrements datant de 1990.
Le moteur avant principale source de bruit est largement masqué par le bruit des pneus. Le bruit routier a donc changé de nature dominante: jadis on entendais le moteur, maintenant on entend les pneus. Ce bruit ressemble à un rugissement.
La circulation a dans la région bien plus que doublé: elle a été multiplié par cinq environ en 20 ans. Les voitures sont en général grosses (safrannes, xantia, peugeots 406...). La circulation s'est intensifié encore plus sur les petites routes: la population rurale étant peu à peu remplacé par une population citadine couchant à la campagne: une maison représente alors 8 passages de voitures par jour environ, parfois beaucoup plus.

L'aménagement des routes à révolutioné la pollution sonore: les routes ont vu leur linéaire augmenté, elles permettent plus de vitesse, mais aussi,
tous les platanes ont été coupés, ceux ci avaient en effet tendance à se jeter sur les voitures sans avertir, entre le pont de Massignieux et Culoz: le bruit émis n'est plus absorbé par les feuillages, en été il fait chaud, on roule plus vite pour se faire du vent.
Les accotements ont été élargis, et surtout désherbés: le bruit des pneux surtout a donc le champ libre, la végétation se trouvant à plus de 3m du bord de la route; les routes ont aussi été surélevées (D992 Lit au roi à Culoz, suite aux travaux du canal, ainsi le bruit est émis légèrement en hauteur et se propage mieux bien mieux.
Le revèttement a été refait (route de Chanaz, suites à de nombreux accidents (deux voitures, toutes les deux  rouges, entre autres ont sauté dans le rhône, on en voit d'ailleurs les vestiges à jn25vsjm et jn25vsjl, curieux la voiture qui j'avait vu sauter en 1998 dans le bras de Benjoin à Cilaos était rouge également, ça fait 3, les voitures peintes en rouges sont donc comme les grenouilles, elles sautent à l'eau)
Pour que la route tienne mieux les voitures qui ne tiennent pas la route elles mêmes, l'asphalte lisse est maintenant remplacé par du gravier concassé de 15 à 30 mm de granulation, donc très sonore (et casse couilles en vélo heu?! oui, où alors si on met la selle plus en avant ça talle le cul:-) Depuis, je roule sur un VTT de route équipé d'amortisseurs, mais avec un guidon de vélo de course)
Le nombre de camions sur la D992 a doublé avec la fermeture du tunnel du mont blanc, puis presque quadruplé avec la fermeture du tunel du chat.
Le nombre d'avion a augmenté: Les années 1990 on vu l'explosion des ULM. Il y a trois bases (Angleford, Lavours, Yenne) qui ont une activité intense et concernent la région.
Le nombre d'avions de ligne ou tourisme est passé de 3 par heures à 13 par heures environ Cette augmentation est encore plus marquée au printemps (ajouter 10 avions par heures qui attérissent à Chambéry, on arrive désormais sans peine à 40 avions par heure)