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Le Site du Vieux Rhône.
Débit entrant
Le débit qu'aurait le rhône naturel sans barrage.
La solution la plus belle serait de reproduire ce cycle de variation
des débits dans les vieux rhône. Par exemple le débit
envoyé au vieux rhône suivrait une courbe identique, à
celle d'un rhône naturel, les débit dans le vieux rhône
seraient simplement égal à un pourcentage du débit
total naturel.
Mais cela n'est pas si simple: l'artificialisation du rhône a
été tel que même cette logique de variation de son
débit, il l'a perdu tout au long de son cours, et ce depuis Genève!
En effet, Le débit passant dans le rhône aménagé, à cause des barrages de retenues est oscillant entre une valeur de nuit: (on stocke l'eau) et une valeur de jour: on turbinne à Versoix, et à Génissiat, ce qui augmente le débit en aval, alors le débit augmentant partout en aval on turbinne plus le jour que la nuit: cela permet donc de moduler l'hydroélectricité pour concentrer la production sur heures de travail des jours de la semaine. Ainsi on observe des phénomènes de marnage dans les retenues et la variation quotidienne de la pente de l'eau dans les canaux de dérivation: en amont des canaux de dérivations l'eau monte (le marnage tend à suivre donc un cyle inverse par rapport aux retenues) et en aval elle descend, quand le débit total est augmenté, car la turbinne tire plus. Il existe en théorie des points neutres où le marnage est neutralisé par la combinaison des pentes de l'eau et de l'effet des retenues.
Normalement, un de ces point neutre serait au lac de Lavours-la Palière.
Mais en pratique cela n'est pas vérifié: il peut donc
exister un marnage qui affecte le débit du vieux rhône quand
le déversoir est ouvert...
(Il semble aussi qu'il faut que le débit du rhône soit
au total entre 200 et 400 mètres cubes environ, grosso modo, à
vue de nez. On retient la nuit pour avoir dans les 700 mètres cubes
de jour... pour produire à plein rendement dans la journée:
Durant cette période le niveau monterait entre 8h00 et 18h00 heure
légale (en été 6h30 et 16h30 heure solaire).
(voir en détail ce qui se passe
alors)
On le voit: il n'est pas façile, techniquement de reconstituer
des débits pseudo naturels, et on comprend bien maintenant pourquoi
des comité de pilotages, des études de compromis en viennent
à immaginer des débits réservés revues à
la hausse mais fixés à quelques paliers alternés tous
les 3 mois, au lieu de conclure à redonner vie au fleuve en les
faisant suivre les variation de débits naturels: en effet, le rhône
aménagé, et ce dés Genèves n'à même
plus un cycle de débit naturel. On peut immaginer alors que pour
reconstituer un débit naturel dans le vieux rhône, on turbine
plus ou moins de l'eau à lavours, entre 30 et 150 mètres
cubes, en suivant une courbe de variation de débit recalculée
à partir de la moyenne hébdomadaire du débit du rhône
au total...