site ouvert le 11 aout 2000
accueil
contact vieuxrhone@free.fr

Les avantages dont je dispose:
J'ai du temps... j'habite à coté, j'ai une condition physique plutôt execptionelle (60 km en kayak, c'est courant, dans la journée, et à contre courant).
Je suis proche de la nature: Je suis sur place pour voir ce que les spécialistes abordent avec des moyens d'études poussés et autrement plus importants que les miens, mais sans y être eux mêmes bien souvent... La différence est notoire:
Si les spécialistes arrivent droit au but rapidement et ont une vision globale sur une grande étendue grace au cumul de documents, moi au contraire pinaille sur des détails et une petit portion, mais cependant je vois, et ressens, j'en suis persuadé, des choses qui leur échappent, des trucs bêtes, et ce aussi par ce que j'utilise des moyens d'accès différents: kayak, marche à pied...

Par exemple, le fond de mon kayak transmet les bruits, je découvre ainsi des transports de charges solides à des débits et à des endroits inattendus. La nature du bruit me renseigne directement sur ce qui est transporté (sables, galets).
Lorsque que je me ballade partout en trainant une sonde de température accrochée au kayak j'ai vite fait de repérer l'emplacement des résurgences ou autres phénomènes, avec des moyen minimums.
J'ai une aussi vision différente de l'aspect naturel même sur une petite étendue, du fait que plus qu'être présent de temps en temps, j'y vie et même m'y réfugie: je suis sensible aux sons inaudibles lorsque que je parcours le Rhône: inaudibles pour ceux qui y accèdent avec un zodiac ou depuis la route, ou en marchant avec des bottes. Entre autres je suis sur le fleuve à n'importe quelle heure, parfois la nuit et aléatoirement... Non uniquement pendant les heures de travail...
 

Je suis sans arrêts aux aguêts, en train d'admirer, renifler, et sruter l'espace sonore, parfois je me met aux affut durant deux heures sans bouger. Ma constitution physique et pshychique y est pour beaucoup et mes moyens de transports aussi (je marche pieds nus pour éviter les vibrations, je navigue en kayak...). J'ai le privilège de regarder boire les biches, admirer à 3m les castors, même en train de ronger, se voir se lover les couleuvres, nager les vipères, voir les oies cendrée qui remontent, des choses que bien des riverains vivant depuis plus longtemps que moi sur le Rhône n'ont jamais vu de leur vie.

J'ai des notion abstraites d'esthétiques, je repère facilement à l'odeur, l'ouie et à la vue les endroits ou quelquechose ne vas pas simplement par ce que l'harmonie globale est rompue. Par exemple un endroit magnifique ou il manque ou pullule au contraire certains insectes bruyants a une particularité, surtout, si par comparaisn on trouve que c'est rare ou similaire à d'autre milieux rares. J'inviterais alors aux compétences d'aller voir ce qui vas et ne vas pas (en supposant que celle-ci daignent m'écouter).Très subjectif peut être mais une forêt soumise à des espèces envahissantes même très jolie est moins belle dans son ensemble, une zone souffrant de marnage est vilaine, une zone ou l'ambiance sonore est très pauvre, par exemple, à sans doute intérêt à être étudiée...
Je trouve aussi, à l'odeur, les territoires des castors.
Je vois ce qui se passe lorsque que des gens passent à 800m de là et sentent si fort que moi même le renifle et que tout ce qui a un nez et quatre patte détale...
C'est l'odeur qui m'avertit aussi de certaines anormalités, ça pue, alors je vais voir...

etc...

j'invite donc ceux qui sont dans leur bureau à venir vérifier, à l'occasion, certains dires que j'affirme, en particulier lorsqu'ils sont en désaccord avec leur conclusions.

accueil