La lône de la Vielle île (petit Rhône
ouest île Piolet) baisse -elle?: pourquoi?
Tentative d'explication
Est appellé ici lône Béard ou de la vielle île,
la lône reliant charbonod au siphon du séran, pour être
plus exact, cette lône emprunte alternativement le lit de la lône
de la vielle île et de la lône béard, mais comme là
où il y avait deux lônes il y'en a plus qu'une, il faut bien
choisir un nom...
Alimentation de la Lône en réduction.
Première constatation,
une gravière s'est formée contre la digue de l'île
Fournier, coté Savoie: la digue est donc de perméable devenue
plus ou moins étanche: moins d'eau passe dans la lône Béard,
cependant il reste encore une partie perméable.
Deuxième constatation:
le niveau baisse par creusement du lit dans le cours principal du Rhône
(coté savoie), Ce creusement du lit se produit surtout entre le
seuil de l'île Fournier et le PK127.800, : il n'y a pas de nouveaux
galets pour compenser le départ des galets présentement roulants
vers l'aval, en fait, l'étude des lignes d'eau permet d'affirmer
maintenant que le niveau de l'eau au pk127800 a descendu de 40cm depuis
1984, de 40cm également au pk129av et peut être plus encore
au niveau de la digue de Fournier point d'alimentation de la Lône
Béard.
Phénomène qui se constate encore à chaque crue:
Échelle de référence: pk129am, en
amont d'un seuil la ligne d'eau reste stable dans le temps; entre mars
2001 et juillet 2001 les valeurs lues au pk129av et pk127800 accusent,
pour une même valeur lue au pk129am un creusement de la ligne d'eau
de l'ordre de 3 à 4cm et de 5 à 7cm pour le pk127800.
Il semble que l'on retrouve un niveau identique à juin 2000 au pk127800
qui fut un temps rehaussé après les crues de l'hiver puis
recreusé ensuite de nouveau
Ainsi il faudrait, pour
retrouver une alimentation identique par l'amont à celle de 1984
augmenter actuellement le débit de 50 à 60 mètres
cubes/secondes: là seulement une brèche dans la digue Fournier
permettrait d'apporter de l'eau du rhône dans la lône de la
vielle ile (1 mètres cube de plus égal à peu près
0.8 cm de plus dans cette portion), en été pour revoir la
lône couler comme en 1984 il faudrait donc 120 mètres cubes
au lieu de 60, cela confirme cette impression de déjà vu
un jour où il y avait ce jour ci observations/20000918.htm
Actuellement, lors des
débits réservés "d'hiver", même lorque que le
séran et au plus bas (par exemple juin 2001 l'eau qui passe par
dessous la digue de Fournier va dans le sens lône vers Rhône...
Il y a déjà très peu d'eau dans cette lône qui
ne bénificie que de l'apport du séran et en plus, il y est
soustrait encore de cette eau!!! On arrive alors à moins de 10cm
d'eau aux radiers actuellement (même un kayak y a trop de tirant
d'eau!)
Un an d'observations: quant est t'il en amont de cette lône?
au siphon séran
Siphon Séran aval: Les débits réservés hiver-comme été n'influent plus sur la lône de la vielle île.
le 20020401_1639_jn25vsht25 10.0° 183cm siphon séran
20020403_1601_jn25vsht25 11.0° 183cm siphon séran
recherche des précédents records
20010228_1525_jn25vsht25 siphon 185 7,3°
20010530_0918_jn25vsht25 siphon 185
20010703_1132_jn25vsht25 siphon 185
20010714_1332_jn25vsht25 siphon 181 valeur record trouvée
pour 58m3s vieux rhône
Donc: l'année dernière record hors période
estivale 185 période sèche avant la crue (cette année
183 et ça baisse encore)
record estival 181 l'année dernière.
Si cette année 181 est battu alors on pourrait
conclure à une baisse, mais par contre cette série
de mesures confirment que le rhône a désormais trop baissé,
de l'autre coté de la digue pour qu'une variation de l'ordre de
50m3/s entre 15 et 65m3/s a une incidence négligeable: influence
impossible par l'aval lône de vielle île (il manque près
d'un mètre d'eau pour cela, et faible par l'amont du fait de la
digue: le rhône est plus bas que le séran en étiage
complet pour les débits de l'ordre de 50m3/s (qui correspondaient
à l'équilibre l'année 2001), au niveau de la digue
fournier, vu le sens dans lequel l'eau passe entre les pierres.
le Rhône n'alimente plus du tout la lône
de la vielle île (seul le séran l'alimente).
L'apport de la lône
des luisettes est négligeable. (quelques litres par seconde)
les derniers documents permettent de constater que sans doute le Séran,
affluant du Rhône débite moins "qu'avant":
1°) le climat s'assèche en été aux dire des
relevés pluviométriques locaux, et donc le débit du
Rhône, moins secondés par le Séran compris entre Charbonod
et Brens accuse probablement une baisse non négligeable dont les
effet s'ajoutent aux autres phénomènes classiques de modifications
du lit du fleuve...
Ceci explique les assèchements estivals, encore plus marqués
2°) une quantité non négligeable d'eau du séran
provenait de la nappe phréatique du marais de Lavours: mais comme
cette nappe phréatique aurait baissé suite à l'amnénagement
du rhône, l'apport par infiltration l'été est devenu
semble t'il plus faible: le séran connait des étiage plus
sévère et l'eau est moins propre car seul subsite l'eau de
ruisellement ayant "pourrie" et peinant à dilluer les égouts
et épandages agricoles en amont
il est à craindre une baisse de sualité des eaux. La
station de mesure de la tuillère a été enlevée
lors des amménagements et les suivis de qualité de l'eau
du Séran se sont arrètée en 1980!!!
l'eau baisse de 10 à 15 cm par an? reste à quantifier
plus précisément cette baisse: en fait on peut parler de
quelques cm par an avec des fluctaution, même si le niveau ne baisse
pas dans l'absolu, l'apparition de gravières exondées
et de comblements accentue cette impression, et le résultat est
d'ailleurs le même: il y est stocké moins d'eau
voir
http://vieuxrhone.free.fr/photos/jn25vsii.html
Conclusions peut être hâtives mais à consolider.
Cette impression de baisse est aussi peut être (sûrement même)
exagérée par des
étés de plus en plus secs, relatifs au réchauffement
du climat peut être qui assèchent depuis 1996 le Séran
qui alimente la lône Béard, par le déplacement de bancs
de graviers qui colmatent les berges.
À propos du Séran.
Cette baisse se remarque aussi sur le Séran en amont du siphon:
c'est une baisse indépendante du Rhône car il est isolé
par le siphon, à moins que la baisse de la nappe phréatique
se ressent sur la ligne d'eau du Séran en étiage.
Le seuil fixé par le siphon du Séran est trop bas de
0m50 à 1m: ce n'est pas normal en effet de voir des berges verticales,
avant même en étiage, l'eau du séran était presque
50cm m plus haut: le seuil aurait du être plus haut à l'entrée
du siphon (hauteur 450 au lieu de 400)
Il y a aussi la supression par l'aménagement des flux et reflus estivale dans la partie Tuillère à Lézieu: le séran coulait souvent dans les deux sens et suivait ainsi le niveau du rhône.
Du fait que le séran a été raccourci de 2km environ et stabilisé par l'aval, une variation de débit de celui ci a moins d'incidence qu'avant dans la partie sud du marais de lavours: ainsi la partie du marais qui était la plus aquatique est devenue la plus sèche et ne profite même pas des fortes eaux du séran, innondée moins d'une fois par an contre 8 à 10 fois par an avant aménagement.
pont de Rochefort rive gauche, le bas fond tend à émerger immédiatement en amont du pont, on peut remarquer des seuils sous les ponts de Lézieu, Pollieu et Lavours en remontant le Séran, à ces endroit là il ya un dénivelé, et l'été il faut descendre du kayak pour passer.
La rampe d'accès
du seuil de la lône des Luisettes a du être refait: Il a été
prolongé de 2m environ pour que il finisse à nouveau dans
l'eau, cette baisse de l'eau est bien ici produite par l'abaissement de
la ligne d'eau au niveau de la digue Fournier. Les tuyaux de sortie de
l'eau de la lône des Luisettes sont plus hauts au dessus de l'eau:
un ancien relevé des niveaux minimum (en période d'étiage)
de l'échelle de mesure sortie du siphon du Séran permettrait
de mesurer cette baisse, correspondant en fait au niveau de la ligne d'eau
du début de l'aménagement à actuellement