Le Vieux Rhône.
Restauration?
constat du 20011230 entre 2 3 4 et 5 l'érosion
à repris de plus belle: il y a conflit de niveau entre le rhône
bien trop bas et le séran en forte eaux qui dévale à
plus de 8km/h la lône de la vielle île: La
situation de débits réservés en paliers ignorant les
fluctuations du aux précipitation et fonte des neiges est là
une ineptie flagrante.
Ce qui se passe ici devrait être le premier argument pour plaider
en faveur de l'adoption d'une modulation du vieux rhône en fonction
du débit entrant: ainsi, le niveau du rhône suivrait mieux
le niveau du séran et éviterait de précipiter le désastre
(érosion du champ en 2 et de la colline en 3, et incision du lit
entre 2 et 5
Problèmes locaux: abaissement de l'eau dans le petit Rhône
(Lône De La Vielle Île) avec déconnexion à terme.
Végétalisation des berges par des espèces envahissantes
empêchant entre autres la reprise de jeunes saules, changements hydrologiques
cause d'érosion: diminution de la pente de l'eau avec soit basculement,
augmentation de la sinuosité, Température de l'eau trop élevée
en été avec eutrophisation...
Urgent: régler le problème de basculement du lit entre
pk129 et pk 127 qui coupe l'alimentation de la Lône de la vielle
île (petit Rhône)
suggestions
Ce lieu est appelé parfois par des riverains "le paradis" ce
nom a lui seul évoque son "potentiel".
vous pouvez le découvrir en photos (n'oubliez pas de revenir)
http://vieuxrhone.free.fr/photos/0012_vshl_la_bonne.html
C'est dans la région la portion du Rhône "de Belley"
qui
reste la plus intéressante.
En amont, l'artificialisation et les peupleraies ont eu raison du paysage
alluvial, en aval, le Rhône a été artificialisé
entre 1800 et 1900 (absence de lônes et de forêt alluviale
(sauf lône de Marnix)
Il faut parcourir 40km vers l'aval pour retrouver des coins similaires
(portion de Brégnier cordon et aval)
Constatation, le "petit Rhône" s'assèche progressivement l'été, le signal d'alarme, ne plus pouvoir y passer en kayak durant l'été, et l'assèchement d'une petite lône, devenue total la majeur partie de l'année.
L'eau baisse elle?...
le petit Rhône (devant) est alimenté
par un affluent, le Séran et est séparé par la digue
de 1
du grand Rhône. En situation normale, le Rhône est anormalement
bas du fait des débits réservés, tandis que le Séran
connaît périodiquement (plus d'une fois par mois) des périodes
de fortes eaux., regardez bien sur le graphique (que j'ai
pompé dans http://www.institution-rhone-saone.fr/siteirs/pdf/rappor-5.pdf
) les lignes noires, elles correspondent aux lignes d'eau durant
les débits réservés en 1983 et 1990. Bien que les
débits diffèrent légèrement 24 et 59 cm cubes,
on voit nettement un phénomène de basculement du lit entre
-129 et -126 (pk129 pk126 km de lyon)
Entre 1983 et 1990 l'eau a baissé donc
de 1m au niveau de la digue de Fournier, disons 70cm si on tient compte
du débit plus fort de la ligne d'eau 1990, c'est ici que l'abaissement
est le plus sensible, or cette partie du Rhône alimentait par percolation
sous la digue la Lône que l'on appelle petit Rhône, Si effectivement
il y a 70cm de moins, la baisse de débit est conséquente.
Pire, on est en 2001, donc durant encore 10 ans après l'étude
du graphique, le phénomène s'est poursuivi les annés
ultérieures au graphiques, et il semblerait bien que désormais,
il manque, au niveau de la digue de Fournier bien plus d'un mètre
d'eau, pour alimenter le petit Rhône qui ne bénificie alors
durant les débit réservés de l'apport unique du Séran,
apport quasi nul l'été.
Il semble d'après le graphique que le
seuil de Lucey n'existait pas encore en 1990, si tel était le cas
ce seuil aurait été construit ultérieurement pour
corriger l'abissement du lit au pont de Lucey (déchaussement des
piles du pont) mais ce seui semble trop bas pour que son effet remonte
plus loin en amont. Dans cette partie à forte pente de toute façon,
un seuil n'a guère d'effet, il faut créer des conditions
hydrologiques compatibles avec la forte pente du lit.
Actuellement durant les débit réservés,
été comme hiver, l'eau est désormais plus haute coté
lône que coté Rhone à la digue de Fournier, il faut,
à peu près 80 mètres cubes pour que le Rhône
reccomence à alimenter, timidement, la lône.
Photo
http://vieuxrhone.free.fr/photos/20001006_23_jn25vsjs_.jpg.
Cette portion est caractérisés
par des courants toujours supérieurs à 9km/heures, même
avec les débits minimum, il subsiste encore des phénomènes
de transport même avec les débits réservés
d'hiver: j'entend le bruit des graviers qui roulent quand j'y passe
en kayak.
Le phénomène s'est encore grandement
accentué durant les 12 années suivant l'étude du graphique,
après février 1990 en particulier. Ainsi l'eau du Rhône
ne passe plus que rarement vers l'amont, dans la lône en 1
Seulement
au dessus de 80-100 m3/s par percolation sous la digue.
L'ouverture de la brèche 5,
entre 1990 et 1995 a fortement accentuée la pente de l'eau, Les
eaux dévalent donc tel un torrent cette lône pour rejoindre
un Rhône très bas (accélération du courant par
augmentation de pente). Ainsi l'érosion est accélérée.
De plus, les changements hydrologiques: moins
de charges, moins de limons, moins de débit morphogène, contribuent
à la tendance
-diminution de la pente
- augmentation de la sinuosité
- diminution de la longueur d'onde des méandres.
(voir le tableau rest_equilibre_morphologique.htm#evolution_probable)
Diminution de la pente: Guère possible
par charriage car le lit s'est pavé, je n'ai pas constaté
de transport de charges sensible (pas de bruit de charriage lors des crues).
Augmentation de la sinuosité: flagrant,
en 2 et en 4 et même 3, le courant ronge l'extérieur de la
courbe à qui mieux mieux. entre 3
et 4
les champs cultivés pourraient être menacés d'ici quelques
années, le bois avec la cabanne à Serge y a déjà
presque entièrement dégringolé. (voir d'en dessous
http://vieuxrhone.free.fr/photos/200009_velvia_minox26_jn25vshm__.jpg
)
Diminution de la longeur d'onde des méandres
(ou des structures de dissipation d'énergie comme les radiers, guère
possible à cause du pavage du lit bloquant la position des radiers,
à noter que le tronçon entre 2
et 3 a
acquis un nouvel équilibre (temporaire): il a une pente très
forte avec une sucession de radiers pratiquement inintérompue. La
chutte d'arbres en 2 commence à créer de nouvelles mouilles
et des "meules" qui vont ronger la berge rive droite en 2, on peut s'attendre
prochainement à un début de méandrage très
érosif, problème: c'est une terre cultivée qui en
fera les frais, tandis que la gravière à ce niveau là
reste de plus en plus "oubliée" par les eaux).
Assèchement estival.
l'été, le Séran en étiage
n'apporte plus assez d'eau pour alimenter le petit Rhône, isolé
par la digue du grand Rhône, il y a assèchement avec moins
de 10cm d'eau aux radiers. Avec l'abaissement du lit du Rhône en
amont, les débits réservés actuels ne suffisent plus
à faire passer de l'eau par percolation sous la digue, et ce d'autant
plus qu'elle est partiellement colmatée.
je suggère qu'il faudrait rehausser le seuil de Lucey, faire une brèche dans la digue et augmenter les débits réservés, et si possible contrer le basculement du lit responsable de la baisse de niveau (plus de 1m) au niveau de la digue Fournier coté Rhône... (repère 1)
Explications
Cette digue (1)
isole le petit Rhône (devant) du Grand Rhône (au fond coté
montagne)
Le petit Rhône est alimenté presque exclusivement par
les eaux du Séran.
Problème:
Automne hiver printemps... sauf durant crues du Rhône
lorsque que les débits réservés sont appliqués,
le niveau en 5
est près de 2m plus bas que le niveau d'avant l'aménagement,
or le débit élevé du Séran (qui jadis se jetait
entre 2 et 3)
provoque une forte érosion à 2
(creusement et érosion du champ cultivé rive droite) 3
(érosion d'une colline rive droite) et 4
(érosion latéralle vers une augmentation de la sinuosité,
possibilité d'érosion régressive, cette dernière
est actuellement stoppée par pavage du lit).
En fait, la digue semble produire l'inverse du but recherché!
Cette digue en effet avait été construite AVANT le barrage
(en 1945 environ) donc dans un contexte totalement différent, ceci
pour éviter que cette colline (http://vieuxrhone.free.fr/photos/0009_vshm_vsik_la_bonne.html)
continue à être ainsi rongée.
Mais actuellement cette digue ne protège effectivement contre
l'érosion que dans certains cas particuliers (arrêt d'usines
et petites crues), pour les grosses crues, elle ne semble servir à
rien: l'eau passe carrément par dessus!)
voir
http://photos.du.rhone.free.fr/photos_vieux_rhone/20010305_1548_jn25vsir74.htm
Le reste du temps cette digue "augmente" donc l'érosion ou assèche
le petit Rhône! Il va de soi qu'avec les débits réservés
actuels sans cette digue l'eau du séran tenderai à se jeter
dans le Rhône, on pourrait même craindre une déconnexion
amont, avec le nouveau confluent en 1
au lieu de 5
C'est pourquoi il faudrait garder cette digue, mais à l'image
des digues de la portion de Brégnier cordon, y aménager une
brèche, pourvue d'un seuil maintenant les différences de
niveaux du petit Rhône lors des assèchements.
Après chaque pluie, chaque orage, même court, dans la vallée
du Valromey le Séran grossit, en automne en particulier le niveau
de 1 coté Ain (devant) monte
de plus de 1m. En 5 par contre ce niveau
varie guère, de quelques centimètres (30cm environ). Or,
presque toujours, le Rhône est maintenu artificiellement à
un niveau fixé (débits réservés) bien plus
bas que le niveau naturel, et qui surtout semble "ignorer" la hausse
du aux courtes mais fortes pluies.
Le Séran grossit mais pas le Rhône: il y a conflit direct
de deux régimes hydrologiques
Il s'ensuit que la pente de l'eau est augmentée de sorte que
entre 2 et 3
et entre 4 et 5,
cette lône devient un torrent qui reste peu profond mais avec des
vitesses d'écoulement toujours supérieures à 2m/s,
ce torrent dévale un dénivelé artificiellement augmenté
par la baisse du niveau en 5.
De plus, le Rhône, subissant un débit trop faible du fait des débits réservés ne profite pas du tout de l'apport du Séran en amont du pk127000, l'effet de seuil des eaux du Séran est sans effet sensible à partir du pk127150 (de l'ordre de 10cm)
enfin les alluvions ne peuvent plus passer à cause de la digue,
quoique qu'ils sautent parfois la digue. la pointe
de l'île est rongée, et disparaît actuellement, cela
rétablit en aval une source d'alluvions mais au détriment
de la partie amont.
Ce déficit d'alluvion est actuellement
un moindre mal, il évite la lône de gagner en altitude et
de se trouver trop haut par rapport au Rhône: un bouchon de gravier
pourrait lors des crues se former entre 1 et 2.
En 6: il semble que le seuil de Lucey est
trop bas, en effet les piliers du ponts sont même pas immergés,
les enrochements sont visibles, la lône de Lucey est peu profonde
(2 largeurs de pagaïe
en amont du pont, la vitesse est inférieure à 1.5km/heure.
en ÉTÉ le débit du Séran est presque nul,
La lône allant de 1 à 4 (petit Rhône) est asséchée,
il reste des biefs d'eau calme, mais séparées par des radiers
si peu profond qu'on ne peut plus y naviguer (même en kayak), c'est
à dire moins de 12cm de profondeur.
Le Rhône connaît des débits réservés
plus élevés (cela rehausse le niveau de 30cm) mais, la digue
empêche l'eau du Rhône d'alimenter le petit Rhône par
l'amont!!! désormais ces débits réservés ne
suffisent même plus en été à alimenter le petit
Rhône par 1, au mieux on a avec 60 metres cubes/s le niveau d'étiage
minimum de l'autre coté de la digue
la hausse des débits réservés d'été
ne profite donc que jusqu'à 4
Ainsi
entre 2
et 3,
on marche sur le fond, avec de l'eau seulement à la cheville! le
cours d'eau est enfoncé entre deux talus. (http://vieuxrhone.free.fr/photos/20000925_28_jn25vshm-.jpg)
les parties 2 3 4 et 5 sont fortement dégradées (même esthétiquement) par l'enfoncement de l'eau: on se sent enfermé entre des berges surélevées de 2m! la forêt alluviale subit directement la baisse de la ligne d'eau, tandis que des espèces envahissantes l'étouffent, il reste des saules, mais ce sont les vieux, cette forêt ne sera pas renouvelé. voir http://vieuxrhone.free.frphotos/200009_provia100_minox_26_jn25vsik_rhone_.jpg
la lône de 5 est désormais
asséchée et même atterrie (c'est un bois, seule
une dépression reste visible)
Je sugérereait que l'on applique les mesures suivantes
Seuil de Lucey.
Ce qu'il faudrait donc faire de toute urgence: remonter le seuil en
aval de 6 d'environ 0.5 à 1m: La remontée du niveau pourrait
alors se sentir jusqu'au pk127150 voir même 127800, et coté
petit Rhône, l'effet de seuil remonterait jusqu'à 3 (peut
être même jusqu'à 2)
Ainsi la surface mouillée augmentant, il serait possible de
revoir mise en eau la lône de 5 (avec quand même quelques
travaux
l'érosion de 2 3 et 4
serait également réduite,
Le marais à gauche du 4
pourrait être remis en eau plus facilement (http://photos.du.rhone.free.fr/photos_vieux_rhone/20010305_1611_jn25vsil73.htm)
L'enfoncement inesthétique moins sensible.
Seul problème évident, en amont du pont de Lucey, l'eau
sera trop lente et le fond risquerait de se colmater. Pour corriger ce
dernier problème, le seuil devrait être temporairement baissé
(vannes réglables), les jours où le débit est plus
importants (crues, et débits réservés plus élevés
durant le printemps): cette mesure permettrait d'accélérer
temporairement la vitesse du courant et de rincer les fonds.
Une gestion de la vanne du seuil (variations de vitesses du courant)
couplées à la gestion des débits permettrait d'avoir
des variations de niveaux/vitesses du courant évitant l'eutrophisation
comme on voit ici
http://vieuxrhone.free.fr/photos/200009_provia100_minox_27_jn25vsjj_rhone.html
Si les débits atteignent 100 metres cubes secondes, le seuil
actuel convient. Un débit réservé minimum ne devrait
pas descendre en dessous de 80 mètres/cubes par seconde, et des
ouvrages correcteurs devraient être fait pour augmenter la pente
de l'eau du grand Rhône au niveau de 1 (il y'en a déjà
un épis à droite de la digue, je me demande si cet épis
n'accèlère pas le courant (11km/h à chaque crue) et
n'augmente pas du coup le creusement du lit, son rôle, le reste du
temps étant nul (pas assez de débit pour entretenir la pente
de l'eau)
Voir le courant dévié par cet épis
http://photos.du.rhone.free.fr/photos_vieux_rhone/20010305_1628_jn25vsjp21.htm
La digue.
Elle devrait accomplir son rôle de limiter les dégâts
dues au crues exceptionnelles, mais néanmoins ne plus autant isoler
Grand Rhône et Petit Rhône:
Une brèche devrait être ouverte: quand les débits
réservés sont faibles et le Séran en fortes eaux,
cela permettrait de limiter l'érosion et l'effet de torrent du petit
Rhône en abaissant en fait le niveau par l'amont. Cette mesure aurait
l'inconvénient d'abaisser globalement le niveau en amont de 3,
Par contre, si les débits réservés sont augmentés,
cette baisse serait compensée, et le petit Rhône pourrait
être alimenté continuellement, et ne plus connaître
la sécheresse l'été.
En revanche on devrait rehausser la digue, si éventuellement
on juge que les dégâts lors des crues exceptionnelles sont
trop importants pour le petit Rhône.
remarque, avec le rehaussement du seuil de Lucey, cette mesure pourrait paraître caduque, il n'en est rien, la brèche servirait aussi à rétablir le passage des alluvions vers le petit Rhône! Il reste à polémiquer sur l'intérêt d'isoler eaux du Rhône et Séran: actuellement oui, si hausse des débits réservés, moins critique, l'eau du Rhône aurait en effet une température moins élevée et le refuge dans ces eaux froides du séran serait moins crucial.
Rehausser simplement les débits réservés plus rehausser
le seuil de Lucey ne permettrait pas une circulation d'eau suffisante l'été
dans cette lône (pas d'apport amont) sauf si en amont:
On restaure la lône Moiroud, (jugez ici si elle en a besoin
http://vieuxrhone.free.fr/photos/0005_vsiw_lone_moiroud.html)
et la lône Béard, totalement asséchée en
amont (pas de photos, un moncis d'orties, ce n'est pas navigeable).