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 Curage des berges ou comment cultiver  la renouée (fallopia japonica)
photo, après le jardinage au bull ça traîne pas pour repousser (un mois après)
La solution actuelle est on ne peut adaptée!
Dans la région l'agriculture intensive se porte bien.
Tout le méthane produit par les renouées lorsqu'elles se décomposent l'hiver, au lieu de servir à faire tourner des turbines à gaz va directement aider le C02 à faire son effet de serre, mais des dizaines de fois mieux.
Si médite un peu, la CNR s'affère indirectement au détournement du gulf stream pour que l'on puisse plus tard faire des courses de chiens de traînaux sur le canal. Personellement j'aime mieux l'aviron.

Comment offrir à fallopia japonica une vie de rêve?

Cela consite à utiliser un authentique Carterpillar et à griffer, en fait labourer toutes les gravières, opération qui pour la renouée tombe bien: bouturage, et multiplication des racines, dispersion des graines, le tout prêt à s'offrir une croisière au lacher de barrage qui ne saurais tarder: l'époque est bien choisie, en automne.
Après le curage l'ensemble gravier-renouée-terre qui fut une berge devient si meuble que on enfonce carrément lorsqu'on y passe à pied: la cohésion des gravières ainsi labourée étant très faible, la moindre crue entraîne des déplacements importants. Comme les crues sont une grossière carricature d'une crue naturelle, avec en particulier une hausse subite de l'ordre de 2 à 5mètres, et, ce qui est bien particulier une descente subite (en quelques heures au lieu d'une semaine), le transport de matériaux est très différent de ce que l'on pourrait observer dans un fleuve naturel!
De ce fait, les graviers descendent de quelques mètres, et la terre qui y était mélée est rapidement emportée et se dépose en grande quantité environ 2 à 3 mètre au dessus de la ligne d'eau normale des débits réservés, ce qui accentue le "perchement" des berges au dessus de la ligne d'eau, ce qui remonte le fond de ce qui fût lône à une altitude telle que l'eau y accédera de plus en plus sporadiquement, juste comme il se doit pour que les moustiques un peu exotiques (Aedes) aient le temps d'y grandir, bien à l'abri de l'évaporation et des raffraichissement nocturnes, comme en asie, sous les feuilles de renouée... bref. La terre est on peut dire un "ciment" de terre plus graine de renouées plus tiges qui font barrage, idéal pour faire des massifs là ou des  troncs gênent le passage.
L'eau baissant brusquement la terre est laissée sur place et ce SEULEMENT à l'altitude 2m à 3m au dessus de la ligne d'eau, et coté graviers, les fines ne sont pas déposées et les galets pas lavés: le tri de galet n'est pas fait, galets gros et petits, avec la terre restent là ensemble, ce qui est une condition propice à la végétalisation: gravier sable et terre mélangées. La dessus s'échouent les graines d'impatience et de renouées, quand ce n'est pas carrément des plantes entières qui lors de leur voyage ont carrément déjà fait leur racines à partir d'une tige arrachée et se tiennent dans le courant la tête haute.
Il y a une certaine gaïté qui émane de ces plantes lorsqu'elles poussent directement dans l'eau, exibant des feuilles toutes fraiches, pimpantes et bien droites, ne perdant pas de temps et poussant directement dans l'eau, pourvue de racines de 15cm déjà, sans même manquer de nourriture grâce au limon en suspension!
Pensez donc: un déterrage juste quand il était temps de déménager et que les voisins devenaient encombrants, un voyage gratos fourni par la CNR (lacher de barrage) avec plateau repas s'il vous plait (limon en suspension), et une arrivée à quai bien organisée dans un pays où tout le terrain a été amoureusement préparé (les berges qu'on a labouré), libre de toute concurrence: c'est le sort de la renouée...  On s'y plairait, et mieux qu'en asie!

Et si on pouvait faire pire encore? car faire pire est possible.
Regardons attentivement la berge rive savoie 600m environ amont de Lucey, observons la similitude avec la berge coté savoie également qui est juste au niveau de la confluence de canal de fuite de Brens et du vieux rhône.

c'est moche...
mais regardez encore, au bord de la forêt le détail qui ne va pas..

OUI! on a labouré, à répétition en allant avec le bull, non pas parralèllement au lit du fleuve, mais perpendiculairement: ainsi le bulldozer a fini par pousser un talus constitué d'un ciment terre-renouée entre les premiers trons d'arbres de la forêt alluviale qui se serait bien passé d'un tel jardinage! Pensez bien que une fois ces tas de terre entre les arbres, il est guère pratique de y enlever, c'est trop exigu pour le gros bulldzer large de 4m, et à chaque fois on en pousse encore sans faire exprès on pousse le tout un peu plus profond dans la forêt: il se contitue alors un barrage de renouées fièrement dressées sur un piédestal coincé entre les trons d'arbres des vieux saules (qui ne peuvent plus héberger leur descendance) de sortes qu'elles finissent par rivaliser en hauteur avec les autres arbustes, et elles ont l'avantage de la protection de la forêt tout en ayant la lumière de la lisière, à chaque crue elle invitent leur copines en voyage à s'y installer, en leur barrant la route, et avec place au soleil s'il vous plait: le bull manque pas d'envoyer en voyage leurs progéniture installées sur la gravière en contrebas quand ayant grandi elle commançait à prendre de la lumière. Mais ça tombe vraiment bien, c'est le cas de le dire, quand en septembre octobre elles ont des grappes de graines qui tombent par terre lors du curage, prêtes pour le voyage.. oui! ça tombe, bien: il pleut de la graine de renouée.
Les renouées coinçées dans la lisère de la forêt peuvent faire des cannes de près de 5cm de diamètre et 5m de haut, s'étaler de tout leur long en automne, et voyager par marcortage dans la forêt, bien à l'abri du bull.
Que c'est beau l'asie. Allez y vous dépayser la dedans vous aurez des sensations d'asie, surtout sur les jambes (moustiques)...
On a donc une culture intensive de renouée.
Sur les berges: la pépinière: permet de multiplier en grand nombre,
En guise de livreur: un fleuve qu'on lache de temps en temps.
Des terrains régulièrement labourés, toujours plus grands puisque l'eau en se creusant un chenal de plus en plus étroit  laisse la place à des gravières en veus tu en voilà!
Et pour avoir des spécimens de grande taille les forêts alluviales avec une butte de terre inviolable en guise de piédestal...
 
 

 liens sur renouée du japon
 http://assoc.wanadoo.fr/echel/saeve/rj_carto.html
 http://assoc.wanadoo.fr/echel/saeve/index_renouee.html