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Le Vieux Rhône.
Évolution
archive 2002

février 2002
Les zones en rouge sont là où le courant est maximal
et ou des berges sont rongées pour les débits réservés
d'hiver (moins de 30 metres cubes, presque 9 mois par an). Aux radiers:
l'érosion est alors très importante car il y'a, en plus compte
tenu de la faible profondeur (moins de 50cm) une très forte turbulance
au fond.Il semble par ailleurs que les radiers se trouvent incisées
et globalement rongées par l'aval, ils s'abaissents donc (creusement
du lit) et semblent se déplcer vers l'amont (érosion régressive)
C'est
pour les débits faibles que localement on a durablement des vitesses
supérieures à 9km/h voir 10 au niveau. Les mesures faite
avec le GPS montre que la vitesse maximale chute de 2 km/h si on double
le débit (en force du courant cela donne 40% de moins)
Si le courant augmente (débits "adaptés" au lit, à
partir de 80 mètres cubes/s), les zones coloriées ne subissent
plus d'érosion excessive: le courant s'éloigne en effet des
bords.
Les débits de crues entrainent des érsosions massives
mais aussi comblent d'autres endroits, avec les débits de crues
les radiers et îles sont peu à peu déplacés
vers l'aval
en vert très clair: radiers (zones "tape pagaïe au fond),
en rouge érosion, à ces endroits les berges reculent,
en face de cet endroit (autre bord du cours d'eau) les berges au contraire,
avancent.
Les débits réservés ainsi que les débits
de "lachers de barrages" vont donc décider de la morphologie du
fleuve.
Comparez avec le passé, 10 ans en arrière, on remarquera
que la pointe de l'île s'est vue amputée d'une partie ce qui
créa une nouvelle petite île... Cette petite île est
rongée au nord à chaque crue, mais "pousse" d'autant à
l'aval, elle progresse donc vers le sud de quelques mètres par an,
comparez aussi avec l'image aérienne (1996),
(photo prise en 1996)
février 2002
le point jn25vsjs32 (le premier radier en aval seuil de Fournier
pk128700 a complètement changé de morphologie: la zone de
courant s'est rétrécie à une largeur inférieure
à 3m, une mouille s'est crée, avec un ressaut et une zone
de brassage similaire à celle juste en amont du pk127800 mais plus
énergique. Il s'agit d'une structure permettant une perte de niveau
de plus de 20cm en moins de 50m. Cette structure a été
favorisée pas l'étroitesse du filet d'eau lors du non respect
répétés des débits réservés en
automne 2001: le débit est souvent descendu à 20m3/s et toute
l'énergie érosive s'est trouvée alors concentrée
ici.
À terme le niveau pk129av devrait tendre à rejoindre
le niveau du bord digue fournier (lorsque que l'érosion régressive
aura finit de déboucher de détruire le radier du pk128700)
Il s'ensuit une baisse prévisible de l'alimentation souterrainne
de la lône Fournier, déjà largement "oligotrophe"
le radier du pk128 (le plus à gauche de la photo entre
les deux gravières biens blanches (point jn25vsjo86 photo pixel
col146;ligne90)) a effectivement subit une hausse de vitesse de + 0.5km/h
au débits réservés d'hiver par comparaison des mesures
dans des conditions de niveau similaires faites au printemps et début
automne 2001: la vitesse moyenne à ce radier est passée
de 8.4km/h à 8.9km/h, la sinuosité augmente avec délaissement
de la rive droite: de l'érosion et un creusement vont s'amplifier
rive gauche, la destruction de la petite île de Fournier (qui
n'est qu'une île qu'au dessus de 200m3/s) devrait fournir des matériaux
solides évitant le creusement en aval de pk127800.
le comblement amont pont de lucey devrait se poursuivre.
la déstabilisation des galets par le labourage bulldozérien
de l'automne accentue ce transport de galets vers l'aval.
Au point pk127200 jn25vsjk45 pixel photo 376;95 la vitesse diminue:
elle est passée de 7.4 km/h à 6.1-6.5 km/h avec débits
réservés d'hiver séran étiage.
Au confluent de la lône de la vielle île/rhône pixel
photo 459;114, le niveau a monté de 10-15 cm, la pente entre nord
île des suisses (détachement sud île piolet) a augmenté
d'autant, ce qui s'est traduit par une augmentation des vitesses dans
la lône des suisses: mesures du 20010223: on retiendra que
la vitesse a partout augmenté dans la lône des suisses les
mesures du 23 février 2000 (pour des débits similaires) se
tenaient entre 0.5 1.0 m/s contre 0.9 à 1.53 m/s:
le cours principal du rhône (coté gauche) est en effet
de plus en plus délaissé avec une profondeur de radier de
moins de 20cm (entre 12 et 15 maximum pour 28m3/s séran étiage)
et l'on risque d'assister prochainement au raccordement de l'île
des suisses à la savoie pour les débits réservés
les plus faibles (donc perte de la seule vraie île de cette portion)
globalement: février 2002 confirme une "chautagnisation" du rhône
(ressemble de plus en plus au rhône de Chautagne) en amont du pk127800:
augmentation de la vitesse au radier, stucture en escaliers, rétrécissement
de la veine d'eau, apparition de rapides étroits et brassants (ressauts)
fortement incisifs.