Rhône de Belley, vieux Rhône de Chanaz à Virignin.
Grace au canal de savière il est actuellement prévu de
laisser descendre 10 metres cubes/seconde d'eau provenant du lac du Bourget,
une eau chaude et très claire, et la vanne est totalement fermée
à Lavours. Le débit sera presque égal à celui
que l'on avait pu constater certains jours de la période de non
respect du débit réservé qui s'est terminée
le 28 mars 2002
dates 2001 octobre-26-28-29-30 novembre-02-03-10-11-12-19-22-25-décembre-01...
entre 15 et 17m3/s au lieu de 25 ou 28m3/s
et 28 mars 2002 à moins de 17m3/s au lieu de 28m3/s.
proposition de modification: savière: 15m3/s au lieu de 10m3/s
Barrage de lavours, Au lieu de complètement fermé 5 à
10m3/s
actuel: prévu barrage de lavours fermé et apport de savière
10m3/s.
L'eau venant exlusivement du lac sera très claire, très
chaude, et risque de favoriser une croissance excessive des algues il ya
donc alors risque de perte en oxygène de l'eau avec mort massive
de certains poissons comme les salmonidés si ceux ci manquent d'O2.
L'observation de l'état du Rhône lors des périodes
où le débit était inférieur à 20m3/s
révèle que
- La partie Aval de la Lône Fournier est totalement assèchée
- Il y'a un dénivelé très important de l'eau de
la lône alimentée par le séran (PK127150 bras le plus
à l'ouest dit lône de la Vielle île ou "petit Rhône",
donc creusement d'un petit chenal étroit et rapide avec érosion
régressive baissant le niveau du bief aval de la Tuillère.
L'eau stagne littéralement entre Chanaz et Seuil de Fournier,
en amont de Lucey, en amont de yenne et peut atteindre en surface des températures
supérieures à 20°
Savière 15m3/s au lieu de 10.
Il est possible de déverser par savière non pas seulement
10m3/s mais 15m3/s: pour cela il faudrait que la variation de niveau du
lac du bourget soit supérieur de 5 à 10cm de plus à
celui actuellement prévu pour 10m3/ ou alors d'arrivée en
fin de chasses à un niveau du lac de quelques cm inférieurs.
La vidange du lac d'une surface de 50 millions de m2 devrait être
dans le pire des cas (aucun apport d'eau par les affluents) de 2.8 cm par
24 heures, et par rapport à une vidange de 10m3/s, 5m3/s de plus
devrait faire un déficit de niveau de 1cm/jour grand maximum, soit
sur la durée des chasses: 10cm (c'est peu de chose: 5cm de plus
au début des chasses, et 5cm de moins à la fin, au pire,
pour le niveau du lac du Bourget).
Barrage de Lavours, légèrement
ouvert au lieu de fermé.
Peut être vaudrait t'il mieux plus d'eau plus d'eau à
3 ou 4 degrés de moins même si cette eau est relativement
chargée: lorsque que après des orages l'eau du rhône
est très boueuse à Vions et que l'on dispense seulement les
débits réservés, et que le lac du Bourget, ne montant
pas immédiatement donc ne vidant pas d'eau propre par Savière
c'est ce qui se passe: la visibilitée devient inférieure
à 5cm au PK127800. Lors des chasses, si un apport d'eau propre relativement
important issu du lac dillue une eau limoneuse, la situation vécue
dans le vieux Rhône devrait rester normale, moins anormale en tout
cas qu'un assèchement relatif avec un peu d'eau très chaude:
L'eau de Lavours sera dillué dans l'eau propre du lac du Bourget
et les débit s'additionant, on peut espérer au moins 20m3/s
au lieu de 10!.
Les observations menées lors de ces manquement au débit
minimal ont aboutit à l'assèchement des frayères:
en effet, en dessous de 20m3/s les lônes de Fournier sont assèchées
dans leur partie avale, il se produit des réajsutement par chariage
de galets aboutissant à un creusement d'un lit secondaire de type
torrent avec des vitesses très élevés (plus que 10km/h)
Avec 10m3/s la hauteur au PK127800 devrait être entre 0 et 3
soit 25 cm de moins que lors du débit réservé.
On ajoute de l'eau boueuse de lavours, et alors on aura 15m3/s + un
débit d'eau provenant du barrage de lavours, variable de 5 à
10m3/s ou plus si les MES sont dilluées encore par un séran
généreux en aval de PK127.
Il est très important de constater que le mélange
de l'eau du lac du bourget ne devient complet qu'en aval du PK128 car
il ya juste au virage une meule: la première, qui provoque un brassage
est ouest: l'eau du fond prend un virage plus serré et se retouve
en effet à l'ouest (rive droite), ensuite vers le PK127 il ya
un apport possible du Séran, dilluant encore l'eau. On pourrait
augmenter le débit en dispensant de l'eau boueuse à Lavours,
du moment que de Chanaz à Fournier l'eau reste claire rive gauche
et que ensuite le Séran dillue encore l'eau.
En aval du PK122 ou tout est uniformément mélangé,
le taux de MES effectif sera celui dispensé à lavours fois
le débit de la vanne de lavours divisé par la somme des débits
de cette vanne, plus savière, plus Séran.
Dans l'hypothèse où le débit du séran serait
nul, si par exemple on envoie 15m3/s d'eau claire par savière et
qu'on ajoute 10m3/s d'eau boueuse à 1g/l, en aval de Lucey, le taux
de MES ne sera que de 0.37g/l au maximum, en fait moins car en amont des
seuil beaucoup de MES devrait se déposer.
Toute la partie rive gauche devrait bénéficier d'une
eau bien moins riche en MES que la rive droite: Or les zones de haut fond
et les reculée (parties aval des lônes de Fournier sont justement
Rive Gauche: donc si il y'a des valeurs plafond de Taux de MES on devrait
mesurer rive gauche en amont de la meule du PK127900), en effet, les
poissons pourront choisir l'eau qui leur convient en traversant le fleuve
en largeur et il ya moins de risque que leur oeufs soient exondés.
Ensuite le brassage des eaux devient complet au pk127150 mais alors
il y a la confluence du séran, qui peut apporter de 1 à 30m3/s
voir plus d'eau relativement claire: on devrait tenir compte du Séran:
si son débit est important, suite à une période de
pluie par exemple il dillura efficacement les eaux boueuse de lavours:
il serait possible alors de dispenser un débit total bien supérieur
si on dispose tout au long du cours du vieux rhône d'une eau pas
trop chargée en MES: rive gauche tant que l'eau du lac du Bourget
n'est pas mélangée et Rive droite jusqu'à 500m aval
seuil de Lucey tant que l'eau du séran n'est pas mélangée:
on devrait ainsi vérifier le taux de MES en aval, par exemple vers
le pk122.
Il est possible qu'il se produise un léger colmatage, mais en
fait il existe des situations "naturelles" ou à la suite d'orages,
le vieux rhône, tout en subissant les débits réservés
reçoit des eaux si boueuses que la transparence est inférieure
à 3cm.
On devrait programmer à la fin des opérations un lacher
à 250m3/s (ou du moins tout le débit disponible du rhône
si celui ci est inférieur à cette valeur) pour décolmater
le fond (à 100m/s la vitesse en amont de Lucey n'atteint même
pas 4km/h).
Le lacher devrait être progressif: montée des eaux en
une journée et descente progressive le laindemain, afin d'éviter
la noyade de la faune et microfaune.