Herbicides Maïs:
les gazs dégagés au soleil ressemblent
à ceux des nouvelles voitures à pôt catalytique ou
ressemble à ceux dégagés par les Polychlorures de
Vinyl se décomposant au soleil. Il semble que ce soit des gazs chlorés
(ils rapellement l'effet irritant du monoxyde d'azote.
Les talus sont normallement fauchés, mais dans
la plupart des autres, les talus sont désherbé au désherbant.
cela s'arrange un peu en 2007, il semble que la prise
de conscience est prise.
Herbicides dans les champs...
107000 tonnes pour la france: c'est ce qu'on lisait sur le journal du
monde du 5 mai 2002: tonnage remarquable car c'est le record du monde!
Dans la région les herbicides ont vu leur utilisation largement
augmentée pour atteindre l'intolérable, depuis l'automne
2001 et ce d'une manière brutale: Dans le Valromey qui alimente
le Séran affluent du Rhône, dans le petit Bugey, on tend,
subitement à faire les bords des bois, des routes et les talus aux
herbicides. Le cas du Valromey est spectaculaire: le fait le plus préoccupant
est le traitement de fossés humides qui alimentent le Séran:
la nappe phréatique alimentant Cressin-rochefort pourraient être
concernés.
(un coup de fil à la sogédo nous a appris que la teneur
en herbicide n'est pas surveillée)
Autour du Rhône, c'est nouveau ( ça a commencé
aussi à l'automne 2001) Le paysage agricole ou champêtre en
prend une tournure sinistre: autour des champs et au bord des bois, c'est
tout grillé là ou la faune et la flore était auparavant
la plus riche, en bordure de prés, en talus, en bord de route, dans
les fossés, et les végétaux pourrissant dégagent
une odeur d'ensilage.:. Impossible de déguster des mures dans le
coin, il faut aller les chercher en bateau, sur les berges du rhône,
ailleurs elles sont douteuses (rabougries et traitées).
(les mures qui restaient ont été rasé au buldozer
et il y a à la place de la renouée du japon)
Les "vieux" du coin n'osent plus se faire des tisanes de mauve... En
ajoutant les centaines d'hectares d'anciens champs de blé passé,
avant labourage, aux herbicides, on peut légitimement s'inquiéter
du devenir de la nappe phréatique donc de ce l'on boit: Si les grands
groupes achètent actuellement les sources d'eau minérale,
c'est sans doute pour nous la revendre au prix fort quand celle du robinet
deviendra toxique: ils le savent, en effet, ils ont fait leur étude
de marché et ont déjà avancé leur pions: dans
les années 2025 l'eau potable sera rare, alors ils toucheront le
pactole: Il serait démontré que les herbicides influent sur
la précellence de certaines maladies neuro végétatives
(Maladie de Parkinson). En tout cas si depuis 1947 (DTT) les faucons pèlerin
pondent des oeufs dont la coquille est 30% plus mince et on vu leur population
passer de 2000 à 50 en suède , on peut aussi se demander
chez l'homme qui comme les rapaces est en bout de chaine alimentaire ce
que de telles substances provoquent.
Mais pourquoi donc les agriculteurs, qui autant que nous sont conscients
des "salopries" qu'ils mettent avec plus ou moins mauvaise conscience payent
des fortunes en temps et en argent à en répandre des cuves
entières autour des bois, alors que de tout temps, on n'y touchais
pas? Il serait précipité de les accuser trop vite sans chercher
si par hasard le phénomène ne venait pas de plus haut, des
bureaux des décideurs qui décident sur papier depuis leur
tour de verre sans aller sur le terrain juger de la faisabilité
de leur lois..
Il paraîtrait, et ce de plusieurs sources "paysannes" que les
paysans se trouvent pénalisés plus ou moins indirectement
si ils n'entretiennent pas les terres mises en jachère et les prés,
et qu'il y aurait un "déclassement" (pour les subventions?) de certaines
parcelles lorsqu'elles sont envahies par les ronces ou que simplement,
vues "d'un hélicoptère de contrôle des autorités
agricoles: lorsqu'elles sont 'sauvages" (ce qui permet à la diversité
de s'établir) elles n'apparaissent pas suffisamment entretenues...
"à lieux-censuré aussi ils ont été emmerdés:
ils passent par hélicoptères et font sucrer les subventions
si il y'a des ronces, alors c'est pareil que chez vous:: ils y foutent
partout du désherbant" confiait un commerçant... La "----"
contrôle par hélicoptère ou non là n'est pas
le problème (c'est sans doute l'hélico de la démoustication)
mais le résultat est le même: il y a crainte du contrôle
et du coup on s'attelle à faire disparaître, sur le champs
c'est le cas de le dire ce qui est litigieux: Ce qui fait "négligé"
en terme agricole est justement les lieux de riche biodiversité:
arbustes au bord des champs, haies, grandes herbes... Les propriétés
sont si grandes qu'entretenir plusieurs fois par saison au lieu d'une fois
tout les 3 ans des dizaines de kilomètres de bordures de bois, des
centaines de haies et de fossés par un fauchage mécanique
est trop éprouvant pour une seule personne (un paysan doit par exemple
faire tous les mois 8 km de débrouissailleuse à moteur, et
il a mal au dos). La seule solution qui s'offre alors semble de tout arroser
d'herbicide pour y détruire afin de pouvoir ensuite assumer l'entretien
de l'espace agricole en restant dans les règles qui permettent les
subventions ou les dédommagements de tomber comme prévu,
et il faut que ça tombe, sinon faillite!. Les exploitants agricoles
ont ceci de particulier qu'ils sont pris entre crédits, subventions,
quotas de productions qui leur imposent le productivisme ou la reconversion
vers un autre métier (cultiver bio? sur les même terres, il
faut 7 ans de non production pour que les terres puissent se dépolluer
et produire à nouveau!): Ceux qui sortent du cycle vendent leur
terres (lotissements) ou les louent ou vendent à un autre exploitant
qui "tient le rythme" de ce fait, au lieu de 7 hectares, c'est au moins
100 hectares qu'une seule famille gère!
Le président de la " association protection nature, nom censuré
" contacté à ce sujet ne voit pas le rapport qu'il peut
y avoir entre la "--autorité au nom censuré--" et les herbicides...
Selon lui, les exploitants s'en foutent et font au plus simple, simplement
par ce que c'est plus rapide et moins cher. J'estime que même si
il y'a un peu de ça, cette explication est à revoir: Si c'était
le cas, les paysans ne se seraient pas cordonnés pour se mettre
à répandre, brutalement et de la même façon
à la même date les herbicides sur les lisères de bois
depuis l'automne 2001, l'évolution se serait fait plus progressivement.
De plus, cet épandage massif survient à une époque
où commence la sensibilisation par les médias sur leurs méfaits.
Ce serait vraiment de la mauvaise volonté et le désir de
mal faire qui gouvernerait les agriculteurs alors??? Ils savent bien la
toxicité de ces produits!
Qu'en penser? réfléchissons: la "--autorité
au nom censuré--" ne recommanderait pas leur usage. Simplement,
elle ferait exécuter des lois de politiques agricoles inapplicables
sur le terrain, donc qui incitent apparemment à épandre des
herbicides bon gré mal gré en leur demandant, tout simplement,
l'impossible: des mesures inadaptées qu'ils ne peuvent suivre autrement
qu'en polluant massivement: polluer ou faire faillite, tel semble le dilemme
de l'exploitation agricole moyenne.
C'est grave: ce qui est détruit - les haies, les lisières
de bois, les bordures, les zones humides (fossés)- par l'application
de cette politique (qui consiste à contrôler que ce qui est
"agricole" reste bien une "terre agricole") c'est justement là où
loge la plus grande variété d'espèces végétales
et animales: les orthoptères, les batraciens, et les plantes variées
qui (comme la cardère) sont souvent base d'alimentation des
passereaux comme les chardonnerets. Le résultat de ce traitement
massif s'entend (concert d'insecte réduit) et se voit: moins d'oiseaux,
moins de conocéphales, de sauterelles vertes, de decticelles cendrée,
de grillon (oecanthus), disparition des mantes religieuses jadis communes,
de criquets (quand on marche, 2 ou 3 sauts au lieu de 15 à 20)...
Et dans le Rhône et le canal? Un record sans précédent
de mémoire d'homme d'invasions par algues.
Remarque: certains herbicides sont hormonaux, ils accroissent la croissance
de la plante de façon à ce qu'elle meure d'épuisement:
c'est peut être pour cela que à l'état de traces ces
herbicides agissent comme des dopants de la végétation sans
l'étouffer.
voir aussi http://www.universnature.com/dossiers/pesticides/alerte.html
mail reçu que je juge utile de reproduire
Homme nature et pesticides
Date : 27 Mar 2003 09:37:39 -0000
De : pesticides@cehoo.com
À : vieux.rhone@free.fr
Bonjour,
Même si l'actualité internationale prime tout autre
sujet, la vie continue et il est important de la défendre. A ce
titre, nous vous contactons pour dénoncer la situation critique
de la contamination par les pesticides. Les rapports s'accumulent et les
autorités restent immobiles. Parmi les derniers rapports publiés,
le bilan annuel (février 2003) de la contamination des eaux par
les pesticides, établi par l'Ifen (service statistique du Ministère
de l'Ecologie et du Développement Durable) est particulièrement
inquiétant.
Si le "Bon état écologique des eaux" défini
par l'Europe, pour l'année 2015, s'impose à tous les pays
membres, cet objectif est à dépasser pour assurer la santé
humaine et le bon état de la planète. Il est donc nécessaire
de mettre en place un plan de développement de la filière
agriculture biologique, d'adopter des solutions alternatives et un plan
de réduction des pesticides (agricoles, domestiques...) très
ambitieux.
Pour ces raisons, la fondation LFDA, la ligue ROC, et le portail
web Univers-nature, à l'origine d'un dossier complet présenté
lors d'une conférence de presse présidé par l'astrophysicien
Hubert Reeves, vous proposent de dire PESTICIDES, NON MERCI !
Pour cela, vous pouvez consulter le dossier, signer, relayer, télécharger,
la pétition à partir de http://www.univers-nature.com/pesticide
. Dossier et téléchargement sont également possible
sur http://www.roc.asso.fr/actions/pesticides
Merci de votre attention.
Pour les initiateurs,
Nelly Boutinot
PS : Important, la LFDA, le ROC et Univers-nature s'engagent à
ne pas utiliser les informations recueillies à d'autres fins que
l'objet de cette pétition.
(206389)