Faut t'il faire un scandale?
En pleine période de forte eaux printanières: un assèchement!!!
DÉBIT NON RESPECTÉ!!!
Une belle démonstration: celle du 28
mars 2002 (voir les relevés)
Le pcc de génissiat a été alerté
d'urgence, le rétablissement du débit réservé
a été fait dans l'heure qui suit
cet assèchement a amorçé un ressaut dans un radier
point de départ d'érosion régressive
De plus, on est en période de reproduction du poissons et normalement
en période de forte eau, somme toute, on devrais s'inquiéter
de ne pas avoir d'innondations, somme toute, il faudrait toute la Somme...
#remarque
comment ça se fait?
Cet évenement qui avait assèché encore une fois
de plus le rhone a par contre fait déborder un vase...
D'accord: il y a des problèmes techniques: ce qui n'est pas
normal c'est qu'ils perdurent... Faire pression autrement que par un site
perso perdu dans le web contriburait à faire faire des efforts pour
éviter autant que possible ces assèchements massifs lourd
de conséquences (au printemps: assèchement des frayères
au moment de la ponte)
problème à régler: communication
On sent bien que l'exploitant compte sur l'ignorance pour faire
accepter certaines abbérations au moment du projet (n'oublions pas
que l'état d'esprit en 1976 était différent et l'argument
"crise pétrolière" très puissant (seul l'aménagement
de Brégnier cordon a respecté des débits tolérables,
acquis des erreurs constatéés en Chautagne et à Belley),
En 2000 les choses auraient t'elles changées? certes il y'a
un contexte écologique émergent mais il faut rester sur ses
gardes dès maintenant, car au moment de la restauration et durant
l'exploitation actuelle et à venir il faut s'attendre à ce
que chacun tire la couverture de son coté: hors l'exploitant tient
solidemment son bout de couette et considère que tout débit
turbinable concédé sera une perte: de l'autre coté
de la couverture il n'y a pas beaucoup de pêcheurs, pire, ceux ci
ne savent pas comment s'avertir d'une situation anormale, ne savent pas
les niveaux minimum légaux... ils ne peuvent donc faire de réclamations,
ni se faire entendre (personne dit rien?! bon il s'est rien passé...)
Suggestion: Il serait souhaitable de penser à:
- création d'une association de surveillance de l'état
du Rhône, ceci enfin de.
- faire connaitre le rhône et informer et sensibiliser la jeune
génération de son état réel...
- donner aux pêcheurs les moyens de contrôler les débits:
(valeurs d'échelles, voir mesures réelles menées par
des organismes indépendants), il y aurait un sytème de "contre
mesure" affirmant ou réffutant celles qui sont faites par l'exploitant.
- créer des appareils de mesures dans le cadre par exemple éducatifs
(technologies industrielles et BTS électronique) par exemple, faire
espoir de mise en place d'un réseau de capteurs avec liaisons radio
ou optique pouvant donner des alertes (surveillance niveau)... etc
- faire suivre les alertes offiçiellement et avec possibilité
de publication (conseils et brigades de pêche, autres associations,
presse télé radio, et si possibles publications des constats)
actuellement les alertes sont émises en direction du PCC de génissiat:
le pire est évité car on ouvre la vanne, mais motus bouche
cousu, personne à part de rares internautes n'ont été
au courant et le scandale n'éclate pas... À y réfléchir:
l'impact médiatique serait plus grand en laissant pourrir la situation
(c'est à dire en laissant crever le rhône au lieu d'avertir,
puis de mettre les exploitants dans leur caca, ou la vase...)
Laisser "crever" le rhône, du fait du scandale qui en découlerait
aboutirais peut être à long terme sur une meilleure gestion
du fait d'une sensibilisation. En fait c'est pire: les riverains eux
même ont déserté le rhône, par manque d'intérêt,
il ne reste que des touristes de passages non avertis et sans point de
repères, déjà habitués à la nature dépravée,
le scandale n'éclate donc pas, c'est pourquoi je prend l'initiative
d'informer alors génissiat...
Aboutir à un scandale serait désolant
et mettrait en oeuvre une amélioration par ajustement "d'énergie
morale négative" ou autrement dit par résolution de conflit,
situation instable et malsaine: si les choses se règlent à
l'amiable et par concertation positive se serait mieux... (C'est d'ailleurs
ce que commence à comprendre l'auteur après avoir conçu
ce site web pour exprimer sa révolte: jamais se révolter
mais rester "positif" les résultats arrivent d'eux même, plus
lentement peut être mais plus tangibles: résoudre des problèmes
par un conflit est possibles mais cela en rammène d'autres (menaces,
agressions, prises de positions contradictoire... etc) Cette philosophie
devrait être appliquée à toute lutte pour l'environnement
et autre.
- veiller à ce que une restauration du rhône respecte
certaines exigences incontournables d'un retour acceptable à la
nature
l'événement du 28_mars_2002
sera donc pour le site du vieux rhône une date symbole...
C'est aussi la date de la constatation que cette bévue était
la dernière d'une longue série qui perdurait depuis des années
dans l'insousciance générale: désormais, il
y a de l'eau "normallement" au rhône
En situation normale le débit les hauteur d'échelles sont
au minimum:
Au seuil de Fournier (3km aval Chanaz) pk129am 62 voir 59 en
rares cas
au pk127800 (2.5km amont Lucey) 13cm voir 11cm en rares cas (voir exemple)
En dessous il est quasi certain que le débit n'est pas respecté:
voir relevés
ÇA SE VOIT!!!!
Quel signes?
- les sensations subjectives ne sont pas en accord avec ce que l'on
observe en général pour 25-30m3/s (comme j'ai fait en 3 ans
plus de 3000km en kayak en allant et venant principalement sur cette portion
de rhône de 5km environ, une situation anormale ne passe pas inaperçue:
odeur anormale, disposition différente des groupes d'oiseaux, éceuils
non coutûmiers...)
- les hauteurs d'échelles ne concordent pas avec les abbaques
reconstitués: si l'on compare les valeurs ordinaires des débit
minimum (25-28 et 60m3/s) avec des essais de variations de débits
(24-50-60-80-100) on obtient une courbe liant débit et niveau aux
échelle proche d'une droite, avec comme valeur typique une pente
(le ratio gain niveau sur variation débit= environ 0.5 à
1cm/m3/s selon échelle), on peut alors légèrement
extrapoler pour obtenir des valeurs intermédiaires entre les connus
donc estimer un débit différent de celui des essais. Par
contact avec du personel, cette courbe a pu bénéficier de
confirmations (les points donnés tombent sur l'extrapolation, dans
des situations normales, mais aussi dans des situations de non respect
du débit), il est possible de se tromper un peu (marge d'erreur
provenant à la fois de la lecture approximative des échelles,
des vagues, du délai de variation, de l'érosion, mais dans
des situations aussi flagrante que celle décrite
ci
après ou en cas de "mensonge", les points correspondant au débit
réservé annonçé ne sont pas un peu à
coté, mais sont complètement à l'écart.
- l'observation même contredit aussi que le débit soit
respecté quand aux seuls remous de la turbine de Lavours 13-15m3/s
est rajoutée par une vanne à savière une maigre lame
d'eau de moins de 15cm d'épaisseur, qui ne provoque même pas
de remous en aval immédiat du petit barrage. Cela fait partie des
observations subjectives, mais qui devraient donner l'alerte au personel
surveillant ces barrages, au moins qu'il vérifie les mesure
- il y aussi la vitesse du courant dans les portions à niveau
quasi stabilisé (en amont des seuils) qui normalement ne varie que
peu.
même sans être précis si on est habitué à
des valeurs moyenne minimale, le fait que par exemple la vitesse du courant
qui habituellement est de l'ordre de 1.2km/h a chuté brutalement
d'un tier signifie que le débit a lui aussi chuté d'autant,
c'est à dire d'une valeur significative qui est loin d'être
négligeable.
si à peu près 70m de large et 1.5 m de profondeur moyenne
en dessous de 1 km/h on peut se douter que quelque chose ne vas
pas
(ici 1km/h soit 0.27m/s fois 70m fois 1.5 donnent à peu près
29m3/s, en réalité moins car près du fond et du bord
l'eau va moins vite (donc il en passe moins)
- dans les portions à pente forte quand le débit diminue,
la vitesse du courant ne change que peu (en amont du pk127800 c'est entre
9 et 10km/h, 9.4 pour être précis: l'épaisseur de la
lame d'eau varie donc sensiblement comme le débit, quand d'un coup
il en manque plus d'un tiers, cela se voit immédiatement, quand
la lame d'eau est à la fois rapide et trop peu épaisse, cela
a des conséquences.
- enfin ça se voit! lônes exondées, déplacements
des courants, roulements des galets (sonores à travers la coque
du kayak) vasières assèchées, odeur anormale, poissons
en détresse, regrouppements des cygnes à des endroit inhabituels
(car certains bas fond deviennent accèssibles à leur cou)
comportement des oiseaux opportunistes anormaux (descentes de cormorans,
car des poissons asphyxiés sont façiles à ceuillir)
le 27 mars à 9h20 (10h00 heure légale) fermeture savière,
ouverture surverse lavours.
Pourtant, il y a un encore déficit d'environ 5cm (soit à
peu près 8m3/s constaté à Lucey 1h00 plus tard)
le 28 mars au matin, le rhône vu du pont de Lucey a pris un aspect
alarmant (large bande de galets marrons englués de vase, assèchement
total de la lône artifiçielle.
La surverse Lavours est fermé, le canal de savière coule,
mais très peu
Il n'aurait passé 13m3/s à lavours et entre 5 et 8 à
savières ce qui donne un débit dispensé compris entre
18m3/s et 21m3/s alors que le minimum légal est actuellement 25
(le minimum moyen étant plutot 30-35 pour inclure les marges d'erreurs
de pilotage (marnage quotidien et précision des vannes...), le minimum
moyen est d'ailleurs bien insufisant pour entretenir le lit.
remarque importante
Le débit réservé n'est pas un débit
minimal moyen, c'est le débit minimal garantit à respecter
coûte que coûte.
Ce que l'on constate c'est que l'exploitant a pris l'habitude de
prendre le débit minimal autorisé comme débit moyen
durant certaines périodes, mais du fait du marnage quotidien ou
autres fluctuation, le débit réservé n'est plus respecté
à certaine périodes.
Ces manquements au débits réservés sont normalement
assez faibles et crier au scandale à chaque infraction de ce type
est délicat (il faut être précis dans les mesures):
il manque par exemple 3m3/s.
En revanche les "défaillances" spectaculaires telles que
celle du 28 mars 2002 sont sans doute due à un cumul: une erreur
de 3m3/s plus par exemple 7m3/ du a un marnage, et on constate un déficit
de 10m3/s, soit pire que 1/3 de moins que le débit réservé!
relevés du 28 mars, en bleu les échelles
en gras les photos
les autres observations sont des températures en violet
20020328_1037_jn25vsij92 10.3°
20020328_1038_jn25vsjj15 08.1°
20020328_1040_jn25vsjk30 24 cygnes
20020328_1047_jn25vsjn93 pk127800 07cm
valeur minimale "normale" devrait être
15, avec alerte en dessous de 11
comprendre le 28 mars 2002 à 10h47 heure
locale soit à 11h10 heure légale)
20020328_1049_jn25vsjo84 342
20020328_1050_jn25vsjo85 343
20020328_1100_jn25vsjr49 343b
20020328_1104_jn25vsjs66 343c
20020328_1114_jn25vskt06 pk129av 24cm
(alerte normalement en dessous de 30)
20020328_1117_jn25vsku00 pk129am 55cm
(le
débit dispensé est 22 d'après abbaque échelle,
l'alerte devrait être donnée en dessous de 59)
20020328_1128_jn25vtkc30 pk130170 67cm
20020328_1136_jn25vtkg18 surverse lavours fermée, 13-14m3/s
ou moins (remous faibles)
Savière, ouverte mais débit faible (7 m3/s environ):
le débit dispensé au total est hypothèse basse 17m3/s
hypothèse haute 23m3/s, (d'après échelle pk129AM 22m3/s)
20020328_1211_jn25vtki02 -20cm environ échelle (c'est non
prévu, l'échelle "négative n'a pas été
placée)
20020328_1230_jn25vtke16 343
20020328_1310_jn25vtjc29 cressonière 12.0°
20020328_1328_jn25vsht25 siphon séran
aval 08.4° 187cm
(record minimal!)
20020328_1344_jn25vsjj05 10.6°
20020328_1345_jn25vsjj14 08.9°
20020328_1353_jn25vskn03 pk127800 07cm
20020328_1605_jn25vrfr49 344
20020328_1628_jn25vrbf16 345
20020328_ ca y'est!!! amorce d'érosion
régressive au point jn25jo86 point de mesure situé sur le
radier amon pk127800 juste au débouché lône Fournier
Cette érosion pourrait remonter le radier sur 50m (le deuxième
aval seuil Fournier)
Ce qui c'est passé, la vitesse a augmenté régulièrement
du fait que la lame d'eau se concentre en un seul endroit (diminution largeur)
progression révélée par les mesures
Les mesures révèlent:
le débit variant d'un facteur 3 influe peu sur la vitesse
la vitesse augmente avec le temps et l'évolution s'est accélérée
en mars.
1999 vitesse < 7.5km/h car sinon remonter avec le kayak de slalom
est très diffiçile, avec le kayak "rapide", le seuil de franchissement
est 10.5 km/h environ)
20010303_1014_jn25vsjo86 8.3km/h (pk127800 09 débit 22-24m3/s)
20010510_1030_jn25vsjo86 8.4km/h pk127800 36 débit proche
de 50m3/s
20011001_1330_jn25vsjo76 8.7 km/h (débit environ 100m3/s)
20020311_1417_jn25vsjo87 9.2 km/h 120° (débit 30-35
m3/s) échelle pk127800 22cm
20020314_1652_jn25vsjo87 9.3 km/h 117° (débit 25m3/s)
échelle pk127800 16cm
20020328_1055_jn25vsjo87 9.5km/h
(débit 20-22m3/s) seuil d'arrachement dépassé: modification
du fond plus rapide
la vitesse limite du seuil d'arrachement semble donc bien conforme
à ce qui était prévu, au dela de 9.5km/h!
de plus le débit étant anormalement faible le courant
vient cogner contre le bord, le gradient vertical de vitesse augmenté
d'un tiers (car si la vitesse en surface reste constante et que la hauteur
d'eau diminue: le gradient de vitesse au dessus des galets augmente: passé
un certains point, le courant devient turbulent, génère des
vagues et des remous érosifs
prévu: naissance d'une "mouille" avec une "meule" tourant
dans le sens horaire, avec rongement rive gauche, à ce rythme cette
meule devrait apparaître en 6 mois environ.
pcc génissiat alerté d'urgence à 15h00
solaire
"dites: il ne semble pas y avoir les débits réservés
au rhone de belley car... et pattati et pattata"
ils "zon" rien dit mais un "attendez" et long silence téléphonique
(le temps d'aller lire les voyants) puis le renvoi habituel vers "le service"
(sans doute la CNR BELLEY) qui donne toujours, comme d'habitude une attente
musicale sans fin, mais curieuse coincidence, une demi heure après
la vanne était ouverte... (comme les autres fois): le fait que la
vanne s'ouvre aussi vite après le coup de fil signifie que l'alerte
donnée a été prise au sérieux.
c'est à Génissiat que l'on commande les vannes (sinon
ça ne s'appellerait pas le PCC), seuls eux peuvent rétablir
immédiatement un débit déffectueux: le pcc de génissiat
est le seul numéro téléphonique qui marche rapidement
en situation d'urgence)
20020328_1523_jn25vskn03 pk127800 10cm hausse
rapide
20020328_1527_jn25vsku00 pk129am 62cm
20020328_1542_jn25vsku00 pk129am 63
20020328_1545_jn25vskt06 pk129av 31
20020328_1549_jn25vskn03 pk127800 14
débits réservés rétablis donc juste
après le coup de téléphonne
lecturepk129am, pk127800 octobre 2001/
débit correspondant (hypothèse "haute" (inclue une possible
marge d'erreur de 5m3/s ou de ±2.5m3/s)
remarque: l'echelle du pk129am ne bouge pas (seuil artifiçiel
exempt d'érosion), cette échelle sert d'étalon
le pk127800 est un point neutre de basculement du lit et reste statistiquement
relativement stable en niveau
première collonne pk129AM, pk127800 si séran étiage)
et débit en m3/s
52 03 18
53 04 19
54 05 20 (situation observée le 29/10/2001 le 10-11-12/11/2001,
turbine
lavours 14 m3/s seule+ 6m3/s savière environ)
55 06 21
55.5 07 22(situation observée le 28/03/2002 avant 15h00
55.5 07 22 lavours 14m3/s savière 7 m3/s)
56 08 23
57 09 24
58 11 25 débit réservé
minimal décembre à mars (inclus)
59 13 27 marnage marée basse (ce
marnage se produit avec la plus grande amplitude si la surverse est ouverte
et savière fermé, le marnage provient d'une mauvaise compensation
de la variation de débit du au marnage du canal en amont lavours)
59.5-14-28------débits réservés
octobre-novembre-------
60 15 29
61 16 30
62 17 32
63 18 33
64 19 35 marnage marée haute
64 14 35 situation observée le 28
mars 2002
20020328_1542_jn25vsku00 pk129am 63
20020328_1545_jn25vskt06 pk129av 31
20020328_1549_jn25vskn03 pk127800 14 dans
cette gamme de débit le pk127800 aurait baissé de 3cm (vérifier
éttalonage pk127800 en situation stable)
65 20 36
66 22 38
67 24 40
68 26 41
autres dates
10/11/2001 aussi non respecté (au plus 23 m3/s avec marge d'optimisme
sinon entre 18 et 20)
Après reccouppement des observations, le débit réservé
ne semble pas avoir été respecté (15-17m3/s au lieu
de 25 ou 28) le: 01/11/2000 le samedi 15 juin 2000, le 29/10/2001
(non ouverture surverse) et le 10-11/11/2001 (non ouverture surverse),
à remarquer que la proximité temporelle avec un jour ferrié
ou un dimanche est une curieuse coincidence (mauvaise compensation des
éclusées de génissiat ou marnage hebdomadaire)
En fait durant l'automne 2001 il s'est produit
presque chaque week end un manquement au débit réservé
de l'ordre de 30% (de 15à 20m3/s au lieu de 28-25 minimum).
Le débit a été aussi "juste"
voir non respecté de quelques mètres cubes (23-24 au lieu
de 28) à chaque fois que la baisse du débit du canal de savière
n'a pas été compensé par une ouverture à temps
de la surverse, en général une semaine après une période
de pluie.
Depuis la vague de froid de début décembre
jusqu'à ce jour ou j'écrit (17 janvier 2002), tout semble
rentré dans l'ordre: le débit a été sujet au
marnage quotidien mais a oscillé entre 25 et 35 m3/s.
Au début printemps 2002 le débit
minimum observé a été de l'ordre de 25 m3/s. Le pk127800
n'a pas descendu plus bas que 14 contre 4 l'année dernière
(sauf 28/03/2002 07cm). Les mini observés sont 10cm plus haut environ
que lors de la période d'irrespect.
le 21 mars 2002 une pointe à 100m3/s met
fin à l'occupation par les grèbes huppés (depuis cette
date ils ne sont plus visibles (nids emportés) c'est l'accident
typique qui met l'accent sur l'abbération qui consite à mettre
les débits réservés faibles au moment ou la nature
s'attend à des fortes eaux: les oiseaux prennent le rhône
pour un étang!!!
le 28 mars 2002 un assèchement mets totalement
à sec la frayère de Fournier
Si irrespects il y a ils sont moins flagrant
mais encore possibles, il faut savoir que je tend à surestimer le
débit pour ne pas risquer de prêcher le faux.
Les "étiages" exceptionels: un tiers
de moins que le minimum autorisé!!!
Hypothèse: Il y a un marnage hebdomadaire
(qui s'observe très bien à ÉVIEU du au fait que le
débit total est baissé en aval de génissiat tout le
week end: en effet, la demande énergétique étant
moins irrégulière le week end, en amont de Génissiat
l'eau est stockée dans des retenues telle que le lac de Génissiat
et une non moins grande: le lac Léman!
Du fait que le débit passe brutalement
le vendredi soir d'un débit moyen (de l'ordre de 400-700 m3/s) à
un débit d'étiage de moins de 200 m3/s dans le canal de l'aménagement
de Belley, le débit étant réduit à l'usine
de Brens, le niveau monte aux ÉCASSAZ, mais baisse à LAVOURS:
ainsi la pente de l'eau devient nulle (ou presque): la vitesse du courant
passant de 5km/h environ à 2 sous le pont de Belley (1km/h correspond
à près de 100m3/s à cet endroit).
Par négligence, ce marnage n'aurait pas
été compensé au niveau du barrage de lavours: le problème
vient donc apparemment de:
- mauvaise régulation du niveau de la
retenue de lavours (le cahier des charges interdit une variation de plus
de 10cm! mais en fait on observe un marnage de 30cm)
- mauvaise compensation de la variation de débit
en cas de surverse ouverte, ce qui se produit déjà depuis
l'automne 2001 ou le débit de savière est mal compensé:
le débit de savière diminue petit à petit quand le
lac du bourget "se met à niveau", et du fait d'une "hystérésis"
des mesures, la vanne de surverse est déclenchée tardivement.
- absence de cordination par mesures réellement
en temps réel, mais d'extrapolation sur une valeur moyenne..
- bulles dans la sonde de mesure qui déclenche
les vannes