En privant le rhône du tiers de son débit on commence à
voir apparaître un autres type de berges, plus caillouteuses ou déjà
sujettes à l'apparition de plantes envahissantes (portion de Brégnier
cordon).
On arrive avec 5 à 10% de débit à des résultats
préoccupants dans la portion de Belley
si cette partie bénéficie de temps à autre de crues,
celle ci sont trop rares et soudaines et pas assez prolongées dans
le temps pour nettoyer les limons déposées sur les berges
qui deviennent rapidement végétalisées: nous avons
donc des berges qui sont impénétrables en été
et qui donnent par contre aucun refuge en hiver. Cette végétation,
pourri et contribue... à l'effet de serre en dégageant du
méthane... d'où un appauvrissement de la faune, et aussi
de la flore, les saules par exemple ne peuvent plus se régénèrer
(les pousses sont étouffées et privées de lumière).
La CNR passe tous les 3 ans pour nettoyer au buldozer, en automne pour
que ça ne gène pas l'évacuation des crues. OUI! on
en arrive à passer dans le lit d'un fleuve au buldozer...