C'est vérifié; le basculement et le creusement du lit
atteint une vitesse de l'ordre de 5cm par an
C'était en 1990 que ce document a été produit
qu'en est t'il en 2001? lecture aux échelles pour 25-28m3/s
comparée aux valeurs du graphique
date
qra locator niveau altitude0
altitude ligne d'eau
20020316_1716_jn25vskn03 pk127800
+15+22600=22615 en 1990 environ 22640 évolution -25cm
20030316_1216_jn25vskc33 pk125700
34+22517cm=22551 en 1990 22550 (pas bougé)
20020316_1243_jn25vrhp18 pk123000
-51+22279=22228 en 1990 22330 -75cm
20020316_1250_jn25vril25 pk122080
-56+22243=22187 en 1990 22200 -10à -15cm
20020316_1258_jn25vrfi81 pk121280
+30+22181=22154 en 1990 22170 -15cm
20020316_1306_jn25vrde05 pk120200
+101+22053=22154 en 1990 22140 +15cm
20020316_1316_jn25vqax64 pk119000
+140+21982=22122 en 1990 22120 (pas bougé)
20020316_1340_jn25urqa11 pk116300
-49+21789=21740 en 1990 21750 -10
20020316_1345_jn25urna95 pk115740
-34+21754=21720 en 1990
c'est donc bien ce qu'il semblait!!! mis à
part vers yenne ou il y a accumulation de galets et juste en amont des
seuil, l'eau a partout baissé et la zonne la plus dégradée
est effectivement aux alentours du pk123000
LE BASCULEMENT DU LIT est bel et bien significatif
Le fait de lire des valeurs négatifs
aux échelles est mauvais signe: le 0 d'une échelle était
en effet à l'altitude du fond du rhône avant aménagement!!!
ÉVOLUTION AMONT SEUIL LUCEY À DIGUE FOURNIER
carte, ajouter à jn25vs les lettres, en premier celle de
la ligne, en second de la collone, même chose pour les chiffres,
corespondants aux subdivision en 10 par 10 des carrés.
jaunes radiers casse pagaïe raye kayak
Bleu fonçé mouilles fonçé (là
où il ya la place de nager)
Bleu normal, entre 0.3 et 2 m d'eau
évolution ligne d'eau par rapport à octobre 2000:
carré jd je if ig inchangée
pente augmentée avec + 0.3 à 0.5 m/s de courant de ig
à ij (lône des suisse)
Bouchon en formation à jj (radier bientôt imperméable
aux faibles débits)
Évolution vers passage unique (impossible de faire le tour de
l'île des suisses (la petite) en kayak, pour la première fois
depuis son détachement de l'île Piolet
L'île des suisses devrait à terme se raccorder à
la savoie.
ij jj jk +7 cm
jm jn ko + 5cm (influe pk127800)
jo à jr, semble inchangée
hl inchangé
hm hn ho io ip -3cm
ir hs -1 -2 cm
Zones coloriées jaune vif: là où il n'y a pas assez
d'eau pour pagayer avec 40m3/s (profondeur <15cm)
En rose: là ou la vitesse du courant dépasse 2m/s
en blanc: espaces de graviers généralement entretenus
au bulldozer.
en bleu: prinçipales mouilles (là où il n'y a
pas pied)
en vert fonçé forêt alluvialle
en vert un peu moin fonçé forêt acultivée
en jaune pâle: hors espace fluvial.
Évolution problable (si non augmentation
des débit réservés) dans les prochaînes années:
fait le plus important: érosion de l'île piolet, connection
de l'île des suisses à la savoie transformant une partie du
grand rhône en recullée.
-Vidange de la lône de la vielle île faisant apparaître
depuis 2000 des bancs de graviers.
-Colmatage de la digue de Fournier
-Baisse du niveau coté rhône digue Fournier avec baisse
corrolaire du débir dans la lône de la vielle île (en
fait pire que ça, l'eau de la lône de la vielle île
tend à aller dans le rhône en amont: le débit est soustrait
au lieu d'être ajouté!
en réalité: la petite île en bas ne s'est pas soudée
car le débit minimum réservé a été respecté
à partir de mars 2002, par contre le reste constaté en 2002
est bien conforme à cette prévision.
L'action du buldozer est assez conséquente: le curage au bulldozer
augmente l'invasion par la renouée du japon et annule tout espoir
de création de nouvelles petites îles.
Pourquoi?
parce que le niveau du radier de ji-jj (pk126900) monte: en 1995 c'était
là où la majeure partie de l'eau passait et encore avant
lîle des suisses (ih) était en fait le bout de l'île
piolet (la grande île)
en 2000 il était possible de passer de ji àjj en kayak
même avec 25m3/s
en 2001 automne il est devenu impossible de passer avec 35 m3/s: pente
forte et moins de 15cm d'eau
L'augmentation des vitesses voir ../vitesse.htm dans la lône des suisses (de ig à ij) a augmenté de 50% (gain moyen de 0.5 m/s vitesses comprises entre 0.9 et 1.5m/s au lieu de 0.5 à 1m/s: en effet, c'est cette lône qui assurre désormais la quasi totalité du débit en étiage.
ce phénomène est identique à celui qui a fait disparaître entre 1990 et 1995 les petites îles de Fournier au pk128000.
Naviguabilité entre 30 et 40 m3/s
évolution des 4 radiers rhône principal coté savoie
d'amont en aval
1: jr : dégradation: rétrécissement de la veine
d'eau, augmentation de la vitesse du courant de 9km/h à 11km/h:
évolution rapide, augmentation des vagues, la jupette est nécessaire
depuis l'automne 2001
En bref: augmentation de la pente, de la vitesse, et de l'érosion
(ajustements)
2 jo dégradation: rétrécissement de la lame d'eau
en largeur, pas de variation de profondeur, mais la vitesse est passée
de 8.4 à 8.8 km/h
entre les deux: phénomène de chautagnisation: néologisme de mon invention pour dire que le rhône tend à adopter une structure rappelant le rhône de chautagne: succession de torrents coulant dans des gravières et de petits "lac" boutasses d'eau stagnante: la ligne d'eau (profil en long de la surface) adopte de plus en plus une conformation en escalier, l'érosion étant concentrée ponctuellement mais plus intense, sur les zones à forte pente, les radiers.
3 jk amélioration temporaire: du fait d'un effet d'étranglement du à la déconnexion en cours de cours du rhône de jj à ig, le niveau a monté de 10cm environ à ii-ij, la pente moindre, le courant est passé de 8.2 à 6.6km:/ (séran en étiage)
4 ji dégradation, le passage est désormais impossible
en remontant (pas possible de pagaïyer) et en descendant, seul les
kayaks très plats sur l'eau peuvent ne pas racler: limite: 15cm
d'eau.
il semble que le meilleur débit pour contrer ce phénomène
serait vers 100m3/s, en effet pour ce débit, le courant dans l lône
des suisses n'augmente guère mais la majeure partie de l'eau repasse
sur ce radier.
Si il y a une sucession de courtes crues (lachers de barrages) suivies
de débits réservés inférieurs à 100m3/s
voir 120 (actuellement 28 voir 25), les crues déposeront encore
des matériaux sur ce radier, sans que le débit moyen venant
ensuite puisse le réajuster...
La végétalisation pourrait fixer le tout définitivement
(ou du moins à long terme)
navigation dans les lônes
lône de la vielle île de iq à hl, quasi impossible
lorsque que le séran étiage, il n'y ya plus que 15cm d'eau
et ce dans des zones très étroites, il faut un kayak très
long (moins de tirant d'eau), une pagaïe étroite et une technique
particulière pour pouvoir passer sans tout casser.
hl à ik, améliorée du fait de la rahausse à
ii-ij de 10cm, le passage du radier de ik n'est cependant pas navigable
pagaie entière (20cm)
Lône des suisses de ii à ig: le courant s'est accéléré
de 0.3 à 0.5m/s (augmentation de 1 vers 1.3 à 1.5m/s)
février 2002
le point jn25vsjs32 (le premier radier en aval seuil de Fournier
pk128700 a complètement changé de morphologie: la zone de
courant s'est rétrécie à une largeur inférieure
à 3m, une mouille s'est crée, avec un ressaut et une zone
de brassage similaire à celle juste en amont du pk127800 mais plus
énergique. Il s'agit d'une structure permettant une perte de niveau
de plus de 20cm en moins de 50m. Cette structure a été
favorisée pas l'étroitesse du filet d'eau lors du non respect
répétés des débits réservés en
automne 2001: le débit est souvent descendu à 20m3/s et toute
l'énergie érosive s'est trouvée alors concentrée
ici.
À terme le niveau pk129av devrait tendre à rejoindre
le niveau du bord digue fournier (lorsque que l'érosion régressive
aura finit de déboucher de détruire le radier du pk128700)
Il s'ensuit une baisse prévisible de l'alimentation souterrainne
de la lône Fournier, déjà largement "oligotrophe"
le radier du pk128 (le plus à gauche de la photo entre
les deux gravières biens blanches (point jn25vsjo86 photo pixel
col146;ligne90)) a effectivement subit une hausse de vitesse de + 0.5km/h
au débits réservés d'hiver par comparaison des mesures
dans des conditions de niveau similaires faites au printemps et début
automne 2001: la vitesse moyenne à ce radier est passée
de 8.4km/h à 8.9km/h, la sinuosité augmente avec délaissement
de la rive droite: de l'érosion et un creusement vont s'amplifier
rive gauche, la destruction de la petite île de Fournier (qui
n'est qu'une île qu'au dessus de 200m3/s) devrait fournir des matériaux
solides évitant le creusement en aval de pk127800.
le comblement amont pont de lucey devrait se poursuivre.
la déstabilisation des galets par le labourage bulldozérien
de l'automne accentue ce transport de galets vers l'aval.
Au point pk127200 jn25vsjk45 pixel photo 376;95 la vitesse diminue:
elle est passée de 7.4 km/h à 6.1-6.5 km/h avec débits
réservés d'hiver séran étiage.
Au confluent de la lône de la vielle île/rhône pixel
photo 459;114, le niveau a monté de 10-15 cm, la pente entre nord
île des suisses (détachement sud île piolet) a augmenté
d'autant, ce qui s'est traduit par une augmentation des vitesses dans
la lône des suisses: mesures du 20010223: on retiendra que
la vitesse a partout augmenté dans la lône des suisses les
mesures du 23 février 2000 (pour des débits similaires) se
tenaient entre 0.5 1.0 m/s contre 0.9 à 1.53 m/s: voir http://vieuxrhone.free.fr/vitesse.htm#20011017
le cours principal du rhône (coté gauche) est en effet
de plus en plus délaissé avec une profondeur de radier de
moins de 20cm (entre 12 et 15 maximum pour 28m3/s séran étiage)
et l'on risque d'assister prochainement au raccordement de l'île
des suisses à la savoie pour les débits réservés
les plus faibles (donc perte de la seule vraie île de cette portion)
globalement: février 2002 confirme une "chautagnisation" du rhône
(ressemble de plus en plus au rhône de Chautagne) en amont du pk127800:
augmentation de la vitesse au radier, stucture en escaliers,
Siphon Séran aval: Les débits réservés hiver-comme été n'influent plus sur la lône de la vielle île.
le 20020401_1639_jn25vsht25 10.0° 183cm siphon séran
20020403_1601_jn25vsht25 11.0° 183cm siphon séran
recherche des précédents records
20010228_1525_jn25vsht25 siphon 185 7,3°
20010530_0918_jn25vsht25 siphon 185
20010703_1132_jn25vsht25 siphon 185
20010714_1332_jn25vsht25 siphon 181 valeur record trouvée pour
58m3s vieux rhône
Donc: l'année dernière record hors période estivale
185 période sèche avant la crue (cette année 183 et
ça baisse encore)
20020423_1400_jn25vsht25 siphon séran aval 177cm, record
jamais vu auparavant
Saut en hauteur; un poisson désireux de se rendre dans le séran
dois sauter 2m20 au moins!
("normalement" si restauration réelle, le niveau devrait être
quasi identique des 2 cotés du siphon)
record estival 181 l'année dernière. Cette série
de mesures confirment que le rhône a désormais trop baissé,
de l'autre coté de la digue pour qu'une variation de l'ordre de
50m3/s entre 15 et 65m3/s a une incidence négligeable: influence
impossible par l'aval lône de vielle île (il manque près
d'un mètre d'eau pour cela, et faible par l'amont du fait de la
digue: le rhône est plus bas que le séran en étiage
complet pour les débits de l'ordre de 50m3/s (qui correspondaient
à l'équilibre l'année 2001), au niveau de la digue
fournier, vu le sens dans lequel l'eau passe entre les pierres.
le Rhône n'alimente plus du tout la lône de la vielle île
(seul le séran et un peu d'inflitration phréatique l'alimente).
sans doute le Séran, affluant du Rhône débite
moins "qu'avant":
Finalement l'explication la plus plausible: c'est l'alimentation
par la nappe qui baisse
1°) le climat s'assèche en été aux dire des
relevés pluviométriques locaux, et donc le débit du
Rhône, moins secondés par le Séran compris entre Charbonod
et Brens accuse probablement une baisse non négligeable dont les
effet s'ajoutent aux autres phénomènes classiques de modifications
du lit du fleuve...
Ceci explique les assèchements estivals, encore plus marqués
2°) une quantité non négligeable d'eau du séran
provenait de la nappe phréatique du marais de Lavours: mais comme
cette nappe phréatique aurait baissé suite à l'amnénagement
du rhône, l'apport par infiltration l'été est devenu
semble t'il plus faible: le séran connait des étiage plus
sévères et l'eau est moins propre car seul subsite l'eau
de ruisellement ayant "pourrie" et peinant à dilluer les égouts
et épandages agricoles en amont
il est à craindre une baisse de qualité des eaux, moins
renouvellées à la fois par un débit plus faible, et
aussi par la supression en aval du cours du Séran des reflux lors
des varaitions du niveaux du rhône. La station de mesure de la tuillère
a été enlevée lors des amménagements et les
suivis de qualité de l'eau du Séran se sont arrètée
en 1980!!!