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De l'eau, encore plus!!!
Aujourd'hui barrage complètement laché: 300 metres cubes auraient passés. Je fait ma tournée d'observation entre 15h00 et 18h00 solaire. Fait intéressant: pouillots véloces, martin pêcheurs, mésanges qui chantent: on se croirait au printemps. Vu aussi des cormorans, non isolés mais cette fois en visite par groupe de 5 à 10. De nombreux coup de queue de poisson. Des sensations d'un fleuve "d'avant le barrage", même si les "nuée d'oiseaux" et la densité de coups de queue de poisson ne sont que très timides à comparé du fleuve de mon enfance. Peut être les nuées reviendraient si la situation se maintenait, et qu'un nouvel équilibre serait crée, ce qui signifirait l'effacement du barrage (domaine du rêve: comme la pollution est moindre on pourrait même rêver d'encore mieux!).
Sur cette carte voici en gros l'état des lônes. J'ai colorié en gris les endroits où se produisent un déplacement de charge solide (galets). Ceci est détectable d'un kayak: en effet le kayak permet d'entendre ce qui se passe sous l'eau, le fond transmet les sons de l'eau.
La situation d'aujourd'hui correspond à un rhône naturel en dehors de l'étiage de l'été. Un rhône encore normal, non en crue, mais qui génère cette fois des érosions rapides, qui charrie des galets... bref: qui vit! Le débit correspond à un rhône assez fort mais loin de la crue tel que l'on voyait avant le barrage, les périodes d'automne, hiver printemps, presque toute l'année donc lors des périodes de pluie fréquente mais modérées: c'est ainsi que le rhône était le plus souvent. L'ennui est que les barrages et la destructions de la plupart des lônes (par exemple celle de la longue est tout simplement rayée de la carte) font d'un tel débit un débit destructeur: les galets charriés ne sont pas remplacés, les berges à terme peuvent être emportées, le lit fortement creusé: de l'érosion destructive peut réapparaitre à la bonne (la Tuillère), les animaux déplacées par la hausse du niveaux n'ont plus de refuge dans les lônes trop rares en cas de crue. 300 metres cubes est un débit moyen (moyenne annuelle autour de 360 metres cubes, avant le barrage), mais compte tenu de la maigreur du lit restant du rhone c'est comme à peu près 500 metres cubes dans un lit naturel, c'est à dire un niveau légèrement au dessus de la moyenne, mais encore loin de la crue.


remarque: le seuil est représenté un peu en aval de sa position réelle. La lône des gravillôts est en fait la lône des luisettes
 

observations d'aujourd'hui:

lônes assèchées redevenues navigables (en kayak, je précise!)

la lône de la bonne (entre la tuillèrre et la digue de l'île fournier) Passage possible à travers la gravière de la bonne, la gravière n'est pas submergée. Deux bras au lieu d'un seul hier
La lône du pk128 (le long de la route) navigable jusqu'au bout.
lône Moiroud, ne coule pas
lône des luisettes (gravillots), cette fois coule franchement
Passage possible à l'est de la gravière entre pk127.800 et le confluent de la lône de charbonod.
La gravière du pk 127.800 est submergée (pk127.800 à 245cm, redescendu rapidement à 130 vers 17h30 solaire)
Remarque: c'est quand le niveaux pk127.800 est entre 115 et 130 q'on a les niveaux idéaux pour entretenir la vie des lônes sans trop de déplacements de fond (érosion) je tenterai de savoir le débit qui a été maintenu toute la journée d'hier (18 septembre).
Reculée de la tuillère: noyée mais n'atteint même pas le niveau normal de 1997: (j'avais l'habitude de passer au pied d'un arbre qui est encore loin du bord, c'est un repère) Ceci confirme que le lit s'est beaucoup creusé pour cette lône donc l'eau à baissée dans tout le secteur pour rejoindre quasiment celui du seuil de Lucey

Séran: hausse du niveau 215 au niveau 340 cm (cette hausse concerne toute la partie du séran au moins jusqu'au pont de la route D83)
niveaux

Reculée de laCharbonod (jn25vsij): des saules présentent un feuillage noir, ceci semble être apparu subitement. l'odeur de désherbant décèlée hier n'est pas sensible.  je tente une photo

photos minox de 15 à 25, temps pluvieux dégueulasse