Avril 2000

compte tenu de la vitesse du courant (3.5 km/h mesurée au GPS) et de la profondeur moyenne du canal de Savière, j'estime l'ordre de grandeur de l'apport du canal de Savière à 20 mètres cubes environ, en considérant shématiquement le rapport profondeur estimée par la largeur estimé (16 en réalité d'après enregistrements du barrage de savière), vers avril.
alors il y aurait eu en regardant les niveau le matin environ 40 metres cubes d'eau, et le soir 20, à peu près, en fait quand seulement 13 metres cubes sont turbinés les remous n'atteignent pas la surface et le barrage de lavours parait totalement fermé, 13 +16 = 29 metres cubes = minimum débit réservé, mais alors d'où vient ce marnage?

Les faits:

le marnage de 10 à 30 cm suivant les endroits s'est manifesté d'octobre 1999 au 21 mai 2000, avec une régularité sans failles.
IL NE S'EST PAS MANIFESTÉ durant les chasses.
il ne semble pas s'etre manifesté durant juin 2000
Il ne se manifeste pas non plus d'une façon sensible depuis la hausse des débit du premiers juillet.
Manque d'eau dans la nappe phréatique quand la population tire sur les captages? Dans ce cas le marnage aurait du être encore plus marqué durant la période des chasses où il y avait un débit de 10 metres cubes.
Ce marnage semble provenir d'une défaillance ou d'une imprécision de la régulation du barrage de lavours: en effet la mesure de niveaux y est peu précise à cette endroit car une augmentation de débit joue sur une faible hauteur d'eau. Il y un peu de bulles dans la sonde de mesure.
Le marnage constaté au printemps: 13 m cubes sont en permanence turbinés à lavours, hystérésis de 5 metres cubes pour les vannes;  mesures de niveau à 1cm près en amont du barrage pour calculer l'ouverture des vannes pour déverser le débit réservé, qui doit être de 28 metres cubes minimum. D'après la consultation des archives du barrage de Lavours, seul juin aurait jouit uniquement du débit réservé, lavours étant seul à fournir 28 metres cubes et Savière alors fermé, le restant de l'année le débit était dépassé grace à savière, pendant les chasses le débit était de 10 metres cubes par savière, pour des besoins "touristiques" on n'a pas vidé plus le lac du bourget. Une des sondes de lavours a de la flotte ou des bulles dedans est est un peu moins précise. Pas de traces de marnage dans les débits du barrage, le marnage proviendrait peut être du pompage de l'eau potable dans une nappe phréatique anémique, mais cette hypothèse ne colle pas avec l'absence de marnage durant les chasses et juin 2000: le débit était plus faible encore, mais régulier. Une sonde  automatique est  posée depuis septembre 2000 à novembre 2000  suite à ma solicitation chez EDF génissiat, peut être elle levra le mystère.